FICTION, Le Labyrinthe

Chapitre 2

Je transpirais abondamment mais curieusement ça ne me dérangeais pas. Je m'assieds par terre à bout de force.
- C'est pas mal pour une fille, me félicita Gally
Je le regardais, confuse. Je ne sais pas si je dois le prendre comme un compliment. Il me tendit un verre d'eau que je bus d'un seul trait.
- Tu peux arrêté de la fatiguer s'il te plait, j'ai besoin d'elle en cuisine ce soir, protesta Pôele-à-Frire.
Je grimaçais, je n'avais peut être pas retrouvé la mémoire mais la cuisine et moi c'est une longue histoire.
- Va te changer avant, continua-t-il, tu transpires comme un coureur et je n'ai pas envi que tu contamines la nourriture.
Je me dirigeais vers la salle de bain en rigolant, j'étais peut être la seule fille mais je me sentais bien avec eux. J'avais l'impression qu'ils m'acceptaient et ça c'est très important pour moi. Une fois propre je rejoignis Poêle-a-frire en cuisine. Le travail était plus dure que je ne l'avais imaginé, préparer une trentaine de repas avait été crevant. Après avoir manger je me dirigeais vers Minho qui se préparait à aller dormir. Il était revenu épuisé de sa journée.
- Euh... Minho ?
Il se retourna vers moi.
- Qu'est-ce qu'il y a de si dangereux dans le labyrinthe ?
Il me regarda comme si j'étais une demeurée mais il m'expliqua comme même :
- On t'a déjà parlé des griffeurs mais tu ne peux pas comprendre à quel point ils sont dangereux tant que tu n'en as pas vu un.
- Je pourrais y aller un jour ? Dans le labyrinthe ?
- Tu es plus en sécurité ici crois moi. Et puis je ne pense pas que les gars soient d'accord pour que tu deviennes un coureur.
- C'est parce que je suis une fille ? Demandais-je avec amertume.
Il ne me répondit pas mais son regard en disait long. Je soupirais.
- Newt m'a dit que tu t'étais entraînée au combat avec Gally.
- Comment est-ce qu'il le sait ?
- Tout le bloc est au courant chérie.
Mes yeux s'arrondirent et me joues rougirent. J'étais contente qu'il fasse nuit.
- Pourquoi tu m'appelles comme ça ?
- Ça te dérange ?
Je réfléchis à sa question, je le connaissais peu certes mais se n'était pas désagréable.
- Non, finis-je par répondre
- Apparemment tu te débrouilles bien. Tu arrives à impressionner Alby c'est pour te dire. Il pensait que tu aurais déjà pleurée depuis longtemps.
Il me fixa longuement.
- Il avait tort. Tu encaisses plutôt bien le coup.
- Pour l'instant, dis-je sombrement.
- Tu es plus forte que tu ne le penses Lisa.
Alby et Newt arrivèrent et ils m'obligèrent à aller me coucher. Alors je rejoignis Chuck et m'enveloppa dans mon duvet. Je voulais une chose : devenir un coureur.