Chapitre 4

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Je ne pus m'empêcher de sourire en entendant sa réponse.
- Tu accompagneras Ben demain, tu verras il est très gentil. Pour l'instant tu passeras ta journée avec Jack.
Sur ce, il partit vers la ferme suivi de Newt et Gally qui n'arrêtaient pas de lui dire que c'est trop dangereux. Après avoir fini mon petit déjeuner, je rejoignis Jack à l'infirmerie.
- Ah te voilà, me salua-t-il, il y a déjà un trancheur dans la première chambre, tu veux bien aller t'en occuper s'il te plait ?
Je hochais la tête et montais à l'étage. Je me dirigeais vers la porte et l'ouvris. Je découvris un jeune homme de 17 ans assis sur le lit tenant sa main gauche couverte de sang. Dès qu'il m'aperçut il me sourit et me montra sa main :
- Je me suis coupé, dit-il.
- J'avais cru comprendre, répondis-je.
Je lui nettoyais sa plaie puis lui fis un bandage. Durant toute la journée je dus m'occuper de cinq trancheurs et de deux bâtisseurs.
- Ca c'est bien passé, dit Jack une fois que le bâtisseur, Kevin, fut parti. Pourquoi est-ce que tu ne resterais pas à ce job ?
- Je te promets que si je n'arrive pas à devenir un coureur je viendrais t'aider.
Il me regarda étonné.
- Tu vas devenir un coureur ?
- Je vais essayer, soupirais-je.
- Eh bien, bonne chance !
A peine eu-t-il finit sa phrase qu'un cri à glacer le sang retentit. Quelques secondes plus tard la porte de l'infirmerie s'ouvrit violemment. Newt, Minho et Alby portaient un corps inanimé.
- C'est Marc, il s'est fait piquer, expliqua Minho.
Ils le posèrent sur le lit et Jack commença à l'examiner.
- Cinq piqures et la cheville droite foulée. Donne moi le sérum, m'ordonna-t-il.
Je fouillais dans les tiroirs et trouvais une seringue remplie d'un liquide bleu. Marc commença à crier et à taper dans le vide. Jack, Newt, Minho et Alby l'immobilisèrent tant bien que mal. Sans réfléchir je lui plantais la seringue dans la cuisse.

FICTION, Le LabyrintheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant