Chapitre 3

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Je fus réveillée par le bruit des portes du labyrinthe qui s'ouvraient. J'étais la seule à être encore couchée ce que Newt ne s'empêcha pas de me faire remarquer. J'avais des courbatures partout et à cause de ça j'avais du mal à marcher. Pendant que je prenais mon petit déjeuner en compagnie de Gally et Poêle à frire, Alby et Newt nous rejoignirent.
- Bon c'est pas tout mais faut savoir ce qu'on va faire de toi, dit Alby
- Pourquoi est-ce qu'on ne m'enverrait pas à l'essai chez les coureurs ? Demandais-je
Gally faillit s'étouffer avec ses céréales. Alby me fixait en fronçant les sourcils.
- Tu n'es pas sérieuse quand tu dis ça ? Me demanda Newt.
Je regardais tour à tour Alby et Newt, je ne comprenais pas pourquoi ils réagissaient comme ça. D'accord, j'étais une fille et alors ? Je peux me débrouiller aussi bien qu'eux !
- Si je le suis, finis-je par dire.
- C'est hors de question, refusa Alby, tu resteras ici.
Je me levais de ma chaise.
- Pourquoi ?
- Parce que c'est comme ça !
- Mais dit moi pourquoi ! M'indignais-je.
- Tu n'es pas assez compétente pour ça, c'est une question d'habitude et d'entraînement.
- Ce n'est pas un problème ! Je m'entrainerais avec Gally, ripostais-je.
- Houla, quoi ? Intervient l'intéressé.
- Gally a son job à faire, m'expliqua calmement Newt, écoute il faut que tu comprennes que c'est trop dangereux là-bas.
Je soupirais. J'avais vraiment envie de voir l'intérieur du labyrinthe et aussi fou que cela puisse paraître j'avais envie de voir à quoi ressemble ces fameux griffeurs.
- Un des coureurs pourrait m'entraîner, dis-je en essayant de convaincre Alby plus que les autres.
Je le suppliais du regard.
- Une seule fois et si ça ne marche pas je te promets que j'arrêterais de te faire chier avec ça, continuais-je.
Il échangea un regard avec Newt qui fit la moue puis avec Gally qui haussa les épaules. Il respira profondément avant de me répondre.
- C'est d'accord.

FICTION, Le LabyrintheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant