Ryhem « Habibi »

22.

Ryhem

« Je te vois, nan j'imagine
J'imagine je t'entends, nan j'imagine
J'imagine tu me parles, nan j'imagine
J'imagine je te sent, nan j'imagine
J'imagine je te vois, nan j'imagine »

Moi : Je prend la table 6 en prenant le plateau.

Laura : Ok je suis à la 9.

J'arrive à la table d'une petite famille, un beau couple accompagné de leurs magnifique jumeau. La petite famille parfaite, juste à croquer. Le petit garçon d'à peine quatre ans croque avec ses petites dents dans les muffins qui occupes la table. Son frère jumeau fais de même, sous mon regard admiratif.

Moi : Bon appétit.

Le petit garçon : Merci madame !

Je tourne les talons et rejoins la caisse du restaurant pour préparer les autres commande et encaisser nos clients.

Moi : Je suis épuisé en préparant un thé à la pêche.

Laura : Et moi donc, j'ai pas dormis de la nuit.

Moi : Tu n'avais qu'à pas sortir la nuit.

Laura : Ok maman. Purée regarde tout ce qu'il faut préparer.

Moi : Montre.

Laura : Débordée par les commande Ryhem s'il te plaît charge toi de la table 2 il y a qu'une seule personne, je suis en galère avec la famille du fond.

Moi : J'y cours en prenant mon bloc-notes.

Je m'avance le nez fourré dans le bloc note vers la table 2, un homme y est installer et m'offre son dos comme unique vision. Je m'arrête au niveau de son épaule et prend un stylo dans mon tablier.

Moi : Bonjour, je peux prendre votre commande en écrivant le numéro de la commande sur le papier ?

L'homme : Un café.

Deux mots, deux simples mots qui ont suffit pour éteindre mon coeur et le mettre sur silence radio pour plusieurs secondes. Deux mots qui entre dans mon coeur et y reste .. deux mots qui me paraissaient tellement loin.

Ma main tremble sur le stylo, le laissant tomber au sol et provoque un bruit qui interpelle cet homme ..

J'ai l'impression de rêver, d'entendre et de voir ce qui n'existe pas en réalité. Je me demande si j'imagine, si en réalité c'est seulement mes rêves les plus profonds qui s'éveille et qui jouent de moi.

Il se retourne pour me faire face, un court instant de bonheur pur pour mes yeux et mon cœur. Un instant durant lequel j'étais heureux comme je l'avais jamais été. Un court instant avant que je ne reprenne mes esprits et que je réalise qu'il était là, devant moi, me demandant ce qu'il m'avait tant de fois demander :

« Un café »

Ses yeux transperce les miens, me jettent pleins de sentiments différents. Je ne saurais pas vous dire si il était énervé, choqué, dégoûter ou autre. Il était seulement la face a moi, et Subhn'Allah j'avais l'impression que tout changeait. Je ne voyais que lui, le café et les clients étaient aux oubliettes.