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Ryhem

Elle

« Elle est tout ce que j'ai de plus cher au monde, ma raison d'être, ma raison de vivre, près d'elle je serais jusqu'à la dernière seconde,
c'est elle que j'aime elle est ma vie »

Quatre mois plus tard. Pas de donneur, un coeur qui me meurt d'heure en heure et un espoir qui disparaît.
___



Mardi, 12h00.

L'heure à la quelle on m'annonça la grande nouvelle de mon existence.
J'avais un donneur.

C'était des larmes de joie, de soulagement qui venaient recouvrir mon visage amincit par la maladie.

C'était le coeur battant à cent à l'heure que je réaliser qu'une personne au grand coeur, s'apprêter à me l'offrir comme cadeau.

Comment gérer une telle nouvelle, comme se préparer à vivre avec le soeur d'un autre, comment l'accepter sans même pouvoir le remercier ?

C'était milles et une questions qui ce venaient se bousculer dans mon esprit.


Messagerie pour Shaheen.

Moi « Allô Shaheen tu ne répond pas du coup je te laisse ce message. Tu vas pas y croire, mais j'ai enfin un donneur la voix tremblante il me prépare pour l'opération. Préviens Latifah pour moi. Je vous attend à mon réveil. Je marque un pause tu avais raison je vais vivre petit rire
je t'aime. »

Après ces quelques mots les infirmières m'emmènent vers le bloc opératoire. Un aller pour la mort ou la vie, aucune personne qui y rentre ne sait réellement comment elle en resortira.

Je serrait le plus possible les accoudoirs présents sur la fauteuil roulant qui me servait de carrosse.

J'étais effrayé, anxieuse et en même temps tellement heureuse. Un drôle de mélange comme sentiment vous trouver pas ?

Je me souviens que l'on pose délicatement sur la table d'intervention. Les trois infirmières se chargent de me rassurer comme elles peuvent tout en préparant un tas d'ustensiles plus effrayants les uns que les autres. Elles me disaient que tout aller bien se passer et qu'il ne manquait plus que l'anesthésiste.

Un vielle homme, vêtu d'une blouse verte et d'une charlotte s'approche de moi.

L'homme : Bonjours mademoiselle je suis l'anesthésiste. Je vais vous poser le masque, il faudra respirer doucement, pas d'inquiétude ça ne fait pas mal d'accord ?

Je hoche la tête en guise de réponse.
Il apporte ensuite le masque à ma bouche.

L'homme : Vous allez vous endormir tout doucement, vous ne sentiez rien à partir de ..

Plus rien.

Me voilà dans le couloir de la mort.


[...]


« Elle se réveille »

Ryhem « Habibi »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant