Ryhem « Habibi »

18.

Ryhem

« Tu es dans mon coeur mais je ne veux plus te voir
Il est temps de se dire adieu
J'garderai les souvenirs dans ma mémoire
Mais y'a plus d'avenir entre nous deux »

Alors que j'étais là, dans cette pièce qui m'étouffait, le cœur battant à une vitesse qui m'étais encore totalement inconnu, la pression augmentée. Je sentais et comprenais qu'en bas la situation dégénérée.

Que faire ? Que faire quand tu es bloqué dans cette pièce, tétanisée par la peur, incapable de faire un pas, ou d'appeler à l'aide ..

J'avais les jambes qui tremblaient témoignant de mon angoisse, les mains moites. Et au moment où mes jambes étaient prête à lâcher j'entend des pas dans les escaliers. Des pas qui se dirigeaient vers ma chambre. Des pas qui représentait une menace pour moi à ce moment là.

Que faire encore une fois ? Rester là ? Me cacher ? Sauter par la fenêtre ? Faire la morte ? Un million d'issue s'offrait à moi mais celle que j'ai choisis était quelque peu différente. Sur ma commode se trouver un fer à bouclés, je me suis dis de l'imaginer comme une bâte de base-ball pour me rassurer.

J'étais donc là moi Ryhem, accompagné de mon fer à bouclés devant ma porte qui menacer de s'écrouler au cause des coups qu'on lui mettait. En effet une brute s'amusait à cogner ma porte comme un déjanté. J'étais là sur ma garde comme si j'allais mener le combat d'une vie, alors que soyons réaliste, à la seconde où cet homme passerai le bas de ma porte, je serai fini à jamais, rien qu'un vulgaire souvenir pour vous.

Au bout de plusieurs tentatives il réussit à détruire ce qui nous séparer. Je me retrouve face à un homme, cagoulé, une bâte de base-ball à la main. On peut dire qu'on avait les mêmes idées à ce moment là lol.

Je recule comme je peux pour m'être un maximum de distance entre lui et moi. Il souriait, l'air vainqueur, comme si il avait enfin trouvé ce qu'il était venu chercher. Il se rapprocher de moi tandis que moi j'étais arriver dos à dos avec mon armoire.

Il me fallait un plan b, ce n'était pas le moment de pleurer ou d'avoir peur, à part si j'avais l'intime envie de mourir tout de suite, il fallait que je me bouge. Je réfléchissais à une issue, une idée, un signe, quelque chose qui me sortirait de la.

L'homme : Il y a que toi et moi ici. Ton super-héros n'est pas là.

Moi : ..

L'homme : Je vais pas te faire de mal en souriant du moins pas maintenant, mon patron ne serait pas content.

Moi : Je ..

L'homme : Tu vas me suivre gentiment si tu veux pas avoir mal.

Moi : Plutôt mourir.

Au même moment je pousse cette homme avec toute la force que j'ai pu réunir dans mes mains. Il tombe au sol après avoir taper sa tête donc ma table de chevet, un choc qui le sonna pendant quelques secondes, assez pour que je puisse sortir, mais il ne fallait pas que je traîne. Je regarde cette homme que je viens de blesser, la tête remplie de sang et reprend mes esprits.

Je sors de cette chambre, me voila en haut des escaliers prête à descendre alors que je ne savais même pas ce qu'il se passait en bas. Trop tard pour reculer, il faillait que je descende.