PDV Stiles
Je me lève de bonne heure, avec ce qu'il se passe, je ne me vois pas faire une grasse matinée. Quand j'arrive dans le salon, j'essaie de ne pas faire trop de bruit pour ne pas réveiller Aaron. En allant voir s'il dort toujours, je me rends compte qu'il n'est pas seul. Lydia est allongée de tout son long sur le canapé alors que mon ami est recroquevillé au bout avec les pieds de la rouquine sur ses jambes. Ca ne servait à rien de lui laisser sa chambre pour faire ça, mais ils ont l'air de bien s'entendre, ça me fait plaisir.
Il ne fait pas encore jour et tout le monde dort alors je m'installe en silence dans la cuisine pour essayer de trouver d'autres indices. Je prends mon ordinateur pour faire des recherches sur cette Inès.
Sans surprise quand je tape son nom, je tombe sur tout un tas de pages sur des réseaux sociaux et des résultats n'ayant rien à voir avec elle, mais en approfondissant mes recherches, je trouve un article publié sur le site d'un journal d'Arizona. Plus je lis l'histoire et plus je me demande pourquoi ce genre de personne est encore en liberté.
Apparemment il y a quelques années Inès a harcelé un de ses anciens collègues. Elle le suivait, lui envoyait des lettres anonymes et passait des appels menaçants à sa petite amie. La police avait fini par l'arrêter le jour où elle avait agressé cette jeune fille.
Pris dans mes recherches, je me rends compte de la présence de Aaron devant moi que lorsqu'il commença à me parler.
- Tu es debout depuis longtemps ?
- Une petite demi-heure, je voulais faire des recherches sur Inès.
- Et alors ?
- Et bien, Derek a vraiment très mauvais goût en matière de femme. Lui dis-je en tournant mon ordinateur vers lui.
Il lit lui aussi l'article parlant de la harceleuse. Concentré, il n'entend pas que Lydia est en train de se lever, elle vient vers nous avec des yeux encore un peu fatigués et quand elle nous dit bonjour, je vois Aaron sursauter.
- Bien dormi ? lui dis-je.
- Plutôt oui. Je pourrais emprunter votre salle de bain ?
Bien sûr, tes affaires sont déjà dans ma chambre, il y a une salle de bain attenante. Réponds Aaron.
Elle n'attend pas plus et se dirige à l'étage, on la regarde s'en aller et je vois que mon ami ne lâche pas l'escalier des yeux malgré qu'elle n'y soit plus.
- Tu sais, elle risque de passer un moment sous la douche, tu peux regarder ailleurs. Dis-je en riant.
- Très drôle ! ronchonne-t-il.
Je décide de ne pas en rajouter même si sa réaction m'amuse, je me doutais bien qu'ils s'entendraient ces deux-là, ils ont beaucoup de points communs.
On revient sur le sujet urgent, l'enlèvement de Scott et Malia. On sait que Inès est responsable des attaques, qu'elle a dû s'allier avec des chasseurs, mais il nous manque l'information essentielle, où sont-il retenu.
On est en train de repérer les endroits où ils pourraient se trouver sur une carte de la ville quand Lydia redescend, Liam et les enfants sont avec elle. Je prépare le petit déjeuner pour les petits avec Lydia pendant que Liam se joint à Aaron pour étudier la carte.
- Le problème c'est qu'on ne sait pas qui sont les chasseurs et qu'on ne sait presque rien de cette Inès... On ne peut pas deviner où il se sont installés. Dit Liam dépité.
- Je pense le savoir ! Dit Derek du haut de l'escalier.
Il descend les marches en silence, nous laissant tous dans l'attente de comprendre ce qu'il veut dire. C'est presque une torture pourtant ça ne dure que quelques secondes le temps qu'il arrive près de moi.
- Quand on était ensemble, elle m'a dit que si elle s'était installée ici c'est parce que ses parents lui ont légué un manoir.
- Mais la maison qu'on a vue est loin d'être un manoir. Dit Liam.
- On devrait vérifier si cette maison lui appartient toujours. Dis-je.
Je m'éloigne en sortant mon téléphone pour appeler mon père, quand il décroche je me rends compte qu'il est encore tôt, mais il me dit qu'il vient d'arriver au travail. Je lui explique ce qu'on a découvert et on raccroche pour qu'il puisse faire ses recherches.
Au moment où je range mon téléphone, je sens une main sur mon épaule. Je n'ai pas besoin de me tourner pour reconnaître le parfum de Lydia. On se retrouve tous les deux face à face et je n'ai pas besoin qu'elle me parle pour comprendre.
Elle a peur, pour elle et ses enfants bien sûr, mais elle est surtout terrifiée à l'idée qu'on ne puisse pas sauver ses amis. Comme un vieux réflexe qui refait surface, je la prends dans mes bras pour la rassurer, j'ai toujours eu ce besoin de veiller sur elle. On reste simplement là, dans les bras l'un de l'autre, silencieux.

VOUS LISEZ
Le passé n'est jamais loin
FanficSuite de "Un jour, tu seras prêt..." Derek et Stiles vivent une parfaite relation mais à Beacon Hills le danger n'est jamais très loin. Entre anciens amis et nouveau ennemis, leur histoire pourrait bien être mise à rude épreuve...