~ Partie 5 ~

791 48 2
                                    

Salam Aleykûm, Bismillah ♡.

« Les promesses ne servent qu'à être brisées »

[1] < Message de Jalil >.

> Jalil : « J'vais t'monter en l'air ! »

Trop romantique non ? Bah non.

> Moi : « Fais toi plais" frère. »

J'aimais trop provoquer les gens, c'était plus fort que moi. Je le faisais même plus exprès. C'est comme les personnes qui sortent des blaques tout le temps. Moi c'était la même mais la différence c'est que c'était pas des blagues mais de la provoc'. Des fois c'était pour dahak, et d'autre quand j'étais ze3ef.

Là je cherchais vraiment à le provoquer parce que je savais très bien qu'il allait rien faire. Parce que à part connaître mon prénom, mes blagues pourries, un peu ma vie, ma ville, il savait rien du tout ! Ni où j'habitais, ni qui été mes frères (détails très important pour sa vie mdr), ni quel âge exact j'avais et si vraiment c'était un hmar il devait même pas savoir à quoi je ressemblais... dans la vrai vie je lui avais jamais adressé la parole, ni même un regard pourtant il habitait à moins d'un kilomètre, à quelques mètres de mon quartier. Mais j'allais jamais dans son quartier.

Et malgré tout ça, je ne peux pas dire que je l'aimais c'est un trop grand mot, mais disons qu'il obsédait mon esprit. Voilà pourquoi j'avais aussi le besoin de le provoquer, parce que c'était devenu les seules fois où on "parlait"... C'est triste mais ainsi.

> Jalil : « Arrête de répondre wAllah arrête parce que tu vas regreter. »

> Moi : « J'réponds y a quoi même ? Et toi arrête de jurer pour walou. »

Il n'a plus répondu. Finis mon instant d'intérêt mdr. Sah sur le coup j'étais grave dessus parce que j'étais chaude pour l'embrouiller tellement y avait d'autres choses qui me tracassait.

J'ai posé mon téléphone et essayé de dormir mais j'avais du mal parce qu'il était dans ma tête et qu'il y bougeait pas.

Je voulais savoir pourquoi je le keafais (oui je conjugue en français un mot anglais d'ailleurs j'ai jamais su comment il s'écrivait mdr si quelqu'un le sait ?) autant. Lui me haïssait et moi c'était l'inverse tfouu.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Le week end est passé, la semaine s'est entamée. Je parlais toujours pas à Maelys, j'étais très rancunière, buté et je changeais rarement d'avis. Ma mère et Hadil essayaient de nous réconcilier chacun de leur côté. Maelys, elle avait peur de moi quand j'étais énervée mdr c'est pour ça qu'elle osait pas s'excuser par peur que je la remballe. Ma mère lui avait parlé parce qu'elle supportait pas le fait qu'on ne se parle plus (rappelez-vous Maelys pour ma mère c'est comme sa nièce, même sa deuxième fille).

Un jour dans semaine, le mercredi, je regardais la télé quand ma mère est rentrée et m'a dit :

Yemma : « J'ai dit a Mae de venir pour le goûter samedi. »

Moi : « QUOIII ?! »

Yemma : « T'as bien entendu. »

Moi : « Mais pourquoi wsh ? »

Yemma : « MANAL STOP TES WSH OÙ J'VAIS TE STOPPER NET MOI ! »

Moi : « Mais Yemma ! T'as vu ce que tu fais aussi ? J'peux pas faire la gueule à ma shab normal ? Il faut qur ma mère s'en mêle et règle le problème ? J'ai pas 7 ans la. »

Yemma : « Barre-toi j'vais t'en coller une. »

J'suis partie dehors, passé prendre Hasna. On s'est racontées nos vies, comme d'habitude, on parlait, on parlait. Hasna c'était le genre de fille qui ne s'arrêtais jamais, toujours quelque chose à dire. Aux environs de 17 heures je suis rentrée chez moi. Douche devoirs (ze3ma)et je suis partie aider ma mère à la cuisine.

« Depuis que la mort est passée, j'ai vu défiler mon passé » -ChroniqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant