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Darko (Blacke)

Elle a pleuré, pour la première fois je voyais un être humain tout à fait normal, avec des sentiments et des émotions devant moi. Une femme forte et fragile à la fois. Je ne l'ai pas repoussé lorsqu'elle est venue dans mes bras, j'ai un coeur moi aussi et le fait qu'elle soit si vulnérable sur ce moment a fait que je veuille la consoler, et la protéger. Mais Annabelle a vite repris son rôle de Darkangel, de femme dure et froide, elle m'a gentiment non violemment repoussé, je n'ai rien fait, je l'ai laissé faire aussi, je me suis remis droit pour conduire et j'ai repris la route vers le QG. Elle n'a rien dit durant le trajet, mais n'a pas arrêté de toucher son alliance...
Une fois au QG nos chemins se sont séparés devant nos chambres respectives, la savoir à côté de moi ne me rends pas la tâche facile.
Ce soir là une des brebies est venue me voir, je l'ai baisé si fort qu'elle n'a pas pu retenir ses cris tant pis pour le voisinage, mais j'avais besoin de passer mes nerfs. Je l'ai ensuite gentiment mise à la porte, je ne dors pas avec une conquête, règle de base, je réserve mon lit à celle qui sera faite pour moi, mais ce jour n'est pas encore arrivé.

Le lendemain, il est huit heures lorsque je descends dans la salle du repas, pas de trace de Annabelle, tant mieux, cette fille est agachiante ! Le pire est qu'elle me retourne le cerveau et je suis une guimauve face à elle...
Je bois mon café quand Markus vient s'asseoir près de moi.

- Tu as vu la nouvelle ?

- Hum hum. J'ai horreur que l'on me parle dès le matin, surtout si je n'ai pas bu mon café.

- Elle est canon, mais évite de lui dire. Tiens il m'intéresse !

- Pourquoi ?

- Ce matin j'étais à la salle avec Marco vers sept heure, elle s'est pointée, Marco lui a balancé un truc du genre "t'es canon et bien foutue mais les brebies ne sont pas les bienvenues dans la salle" ouch il a dû se prendre une douille, connaissant un peu le caractère de la petite !

- Et ?

- Elle n'a rien dit, mais elle lui a brisé les doigts de la main quand il lui a touché les fesses. Je l'imagine bien lui dire que la prochaine fois c'est ces couilles qu'elle lui brisent ! Je souris bêtement, cette femme est dingue. Il est à l'hôpital je te jure elle est pas commode comme nouvelle brebie.

- Parce que je ne suis pas une putain de brebie ! Je recrache mon café dans ma tasse, putain je ne l'avais pas entendu arrivé, trop silencieuse et j'étais concentré dans son histoire. Markus se tait et écarquille ses yeux, elle s'asseoit à côté de lui, il n'ose plus bouger le petit, le pauvre, si je n'étais pas un putain d'enfoiré accro à la présence de cette femme je la dégagerai, mais je suis ce putain de mec accro à cette demoiselle venue d'ailleurs, même si je l'avoue elle est pénible avec son caractère de feu...

- Ecoute moi bien petit, passe le mot à tous ces mecs qui me matent comme une chienne, je ne suis pas un putain d'objet sexuel, ou crois-moi le prochain à qui je briserai les doigts se sera toi.

Le pauvre il craint, il a grave peur de cette nana, remarque elle fait peur lorsqu'elle parle sérieusement. Je dois lui venir en aide.

- Annabelle évite d'exposer ton p'tit cul devant ses clébards, si tu ne veux pas qu'ils te prennent pour une chienne. Ok j'ai été fort mais ça c'est pour m'avoir repoussé hier !

- Dit celui qui en a baisé une hier !

- Jalouse ?

- Du tout, juste un besoin fou de dormir ! Et de te rappeler que l'on est plus du temps du Moyen-âge, les femmes s'habillent comme elles le souhaitent et doivent recevoir un minimum de respect.

DarkangelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant