Une Vie Contre Une Autre

Chapitre 34

Frigga : Loki. C'est à elle seule que revenait le choix. Elle a décidé.

Loki : Je ne peux pas. Je ne veux pas qu'elle parte. Surtout parce que nos espèces sont différentes ! Je refuse, de la perdre. Elle est la seule qui a toujours compté sur moi, et encore plus quand j'ai retrouvée des esprits ! Je ne la laisserai pas tomber.

Frigga : Mais il y a aucun moyen.

Loki : J'en trouverai un.

Le dieu de la malice repensait à l'entrevue qu'il a eut juste avant de se coucher, avec sa mère. Il n'arrive pas à dormir, et ne cesse de regarder Jessica, endormi près de lui. Il la regardait, chaque trait de son visage, il la mémorisait, pour ne pas l'oubliée, même dans ses souvenirs, il veut la voir comme elle l'était elle, et non comme les autres, où lui la voyait.

Depuis trois jours, il s'acharne à trouver une solution.

Jessica dormait paisiblement, même si la New-Yorkaise a peur de sa mort et de son accouchement, elle n'aurait jamais pensé que donner la vie, serait donner la sienne. Loki lui caresse la main, le bras, mais aussi le visage. Il fera tout pour la sauver, car il ne peut se permettre de donner à son enfant, aucune trace de sa mère.

Le lendemain, Loki était réveillé depuis longtemps, il a pratiquement fait une nuit blanche, mais il reste allongé dans le lit près de Jessica, parfaitement immobile et endormie. Jusqu'à ce quelle se tourne brièvement vers lui en soupirant. Elle finit par ouvrir ses yeux et croiser le regard de Loki.

Jessica : Tu es réveillé depuis longtemps ?

Loki : Je n'ai pas dormi.

Jessica : Loki. Soupire-t-elle. Cesse de t'en faire pour moi.

Loki : Comment tu peux me dire ça ! Réplique-t-il en se levant. Comment tu veux que j'arrête de me soucier de ton sort, alors que tu vas mourir en donnant la vie à notre enfant !

Loki se rend compte qu'il avait hurlé, à la façon dont Jessica le regardait, et se tenait dans le lit. Lui, était près du balcon fermé, il avait les poings fermés de rage mais aussi de tristesse. Il se rend compte qu'il a été trop loin. Jessica avait presque les larmes aux yeux, mais pourquoi ? A cause de son agressivité soudaine ? De sa tristesse ? De peur ?

Loki : Jess, je suis désolé, je ne voulais pas te crier dessus.

Jessica fond en larmes, les hormones n'arrange rien, mais rien du tout dans cette situation. Loki revient et la prend contre lui, la serrant dans ses bras, cachant son visage dans ses longs cheveux noir, tout en lui frottant le dos pour la réconforter.

Jessica : Je suis une mauvaise mère, une mauvaise femme.

Loki : Non, pourquoi tu dis ça ?

Jessica : Parce que je me sacrifie.

La jeune femme pleure des torrents de larmes, que Loki n'arrive pas à écourter, même avec sa Langue d'Argent, qui ne fonctionne pas devant autant d'hormones.

Le reste de la journée, il la passe avec elle, depuis que les médecins ont intervenus, Jessica à moins mal, et moins souvent, ce qui lui permet de prendre un peu de bon temps. Mais Loki n'est pas confiant pour autant, et préfère qu'elle reste dans le palais, en sécurité, et non loin de l'aile médicale et de lui.

Depuis trois jours, Jessica ne connaît que la chambre, la cuisine, la salle du trône, la salle des banquets, et un bout des jardins. Mais aujourd'hui, Loki l'emmène ailleurs.

Jessica : On va où ?

Loki : Dans un endroit où je vais souvent, et que personne ne va.

Jessica : C'est pour ça que tu y viens.

Loki : Parfaitement.

Le dieu lâche le bras de la styliste, et pousse une porte, la laissant passer. En entrant la lumière et l'ambiance de la grande pièce était apaisante, et confortable. En avançant elle se rend compte que de grandes et de nombreuses étagères si trouve.

Jessica : La bibliothèque.

Loki : Royale, seul la famille royale peut y accéder, avec quelques avantageux.

Jessica : C'est ici que tu es depuis deux après-midi ?

Loki s'absentait deux heures, en fin d'après-midi, pour trouver une solution pour que Jessica reste en vie, en la donnant. Elle l'avait démasqué, en même temps, c'est logique.

Loki : Je viens ici pour toi, pour te sauver.

Jessica en a les larmes aux yeux, mais les gardes pour elle, et poursuit l'exploration de la bibliothèque, avec une grande joie de voir toute les lectures possibles.

Le couple se fait voir de plus en plus auprès des nobles, mais la décision de Jessica, a parcourus la cité entière bien avant. Mais elle ignore et espère que Loki continuera de chercher une solution, parce qu'il est hors de question qu'elle abandonne cet enfant.

Loki se réveil en sursaut et entend clairement Jessica hurler près de lui, peu après, Frigga et les mêmes médecins et sages femmes arrivent dans la chambre ; le calvaire recommence. Il se tient au fond en tournant encore et encore en rond en les voyant autour d'elle pour la stabiliser, mais tout n'est pas pareil. Cette fois, les médecins ont du la plongée dans un coma.

Loki : Un coma ? Pourquoi ?

Sage femme 1 : La princesse est a bout de force, et ne peux rien faire d'autre que d'être allongé ici, et dormir. Sinon, elle mourra bien avant l'accouchement, avec l'enfant. Je suis navré prince Loki.

Loki : Sortez !

Tous sorte sauf, Odin, Frigga et Thor, Loki revient auprès de Jessica, endormi dans un sommeil profond. Tout va bien plus vite qu'il ne l'aurait imaginé, il manque cruellement de temps.

Loki : Il y a, forcément un autre moyen.

Frigga : Loki. Je t'en prie, même notre magie ne peut la sauver.

Odin : On ne change pas le destin. C'est la vie qui a été écrite pour elle.

Magie. Destin. Vie. La solution lui traverse enfin l'esprit.

Loki : Idunn.

Thor : Idunn ? Que vient-elle faire dans la conversation mon frère.

Loki : Les pommes d'Or. Il se retourne vers sa famille totalement perdu. Les pommes d'Or peuvent la sauver !

Odin : Elle se trouve sur Vanaheim, et nous sommes en conflit, et il me semble que tu as causé du tord à la déesse du printemps il y a longtemps certes, mais sa mémoire est longue.

Loki : Je ferai ce qu'il faudra, ce qu'elle me demandera, pour sauver ma femme. Je ferai n'importe quoi pour Jessica.

Frigga : En temps de guerre ? Tu vas mourir aussi Loki si tu y va.

Thor : Nous irons peu importe les circonstances. J'aiderai Loki. Peu importe vos jugements.

Odin soupir, il revoit deux adolescent entêtés.

Odin : Très bien. Faîtes attention mes fils.