Bonus 1 : La Chandeleur

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(suite à un défi dans le Rantbook Discord)

Le chant mélodieux des oiseaux provenant de la grande forêt viennent de réveiller Sigyn. La jeune femme se réveille sourire aux lèvres, comme pratiquement chaque matin. Elle aime se faire réveiller par ces petits chants, même si c'est à six heures du matin. Elle s'assoit dans le lit peut déjà apercevoir le soleil se lever. Elle détourne son regard de la fenêtre pour le porter sur Loki qui ronflait. Enfin, ronfler. C'est très loin des ronflements de Thor. On peut dire que par moment Loki soupire en dormant, et comme le dit sa femme : « Il est à dévorer d'amour ! ». Elle se penche et lui embrasse la tempe tout en caressant son épaule avant de se lever.

Aujourd'hui elle est de bonne humeur parce qu'en ce jour : c'est la Chandeleur !

Elle est peut-être devenue une Asgardienne, mais elle n'a pas renoncé à ses fêtes. Noël, le jour de l'An, Pâques, la Chandeleur, Halloween : elle a tout gardé. Elle tenait vraiment à ce que les triplés vivent chacune des fêtes qu'elle célébrait à chaque fois. Loki ne s'y est jamais opposé ; il la voyait heureuse avec les enfants et c'est ce qui compte le plus pour lui. Même s'il a constaté que toutes ses fêtes tournaient autour de la nourriture en général, il en profite donc pour se remplir la pense de la bonne cuisine et des pâtisseries de sa femme.

Une fois habillé elle descend prendre son petit déjeuner avant d'enfiler un manteau chaud et de partir en ville pour acheter au marché les ingrédients nécessaires.

Valí devait s'y rendre, mais Thor l'a emmené dans une de ses aventures. Son second fils, Narí, lui est parti avec une jeune Asgardienne qu'il connait bien, alors qu'il venait au moins d'acheter les œufs, que Sigyn n'a jamais vu depuis deux jours. Il restait bien la dernière, Nalía mais en ce moment, elle était vraiment épuisée. Loki la sollicitée énormément et la magie est assez fatigante pour elle.

Alors elle a décidé qu'elle irait le matin même, puisqu'elle se lève toujours tôt. Après une bonne heure de marche, elle se rend au marché qui vient à peine d'accueillir ses premiers clients, dont la déesse. En premier lieu, elle récupère les ingrédients pour les crêpes : œufs, lait, farine, sucre et sa petite touche personnelle : de la fleur d'oranger. Après ça, elle peut s'autoriser à aller chercher d'autres aliments pour les jours à venir. Elle passe bien deux heures là-bas avant de rentrer au chalet. Elle ne devrait pas tarder à voir son mari descendre.

Elle range donc ses affaires avant de voir le dieu de la malice, descendre l'air grognon.

Sigyn : Bonjour ! Mal dormi ?

Loki : Non. Thor est venu avec Valí et ils ont été bruyants.

Sigyn : Tu ne t'es pas levé ?

Loki : Oh que non... Je suis resté bien au chaud dans mon lit, ou tu n'étais déjà plus. Sourit-il en s'approchant d'elle pour l'embrasser.

Sigyn : Tu sais que je suis une lève-tôt. Sourit-elle. Je suis allé au marché pour les crêpes.

Loki : Oh ! Que j'aime ses jours de fêtes midgardienne.

Sigyn : J'avais compris que c'était surtout pour l'estomac. Rit-elle

Loki : Aussi. Rit-il en allant se préparer un déjeuner.

Sigyn : Où sont nos enfants ?

Loki : Nalía dort encore j'imagine. Valí est parti couper du bois de ce que j'ai pu entendre avec ma tête sous l'oreiller. Ricane-t-il. Et Narí aucune idée.

Et c'est justement ce qui l'inquiète, elle ne sait pas où il est, ce qu'il fait, avec qui il est depuis deux jours. Deux jours qu'il n'est pas rentré et sa mère est loin d'être habitué à une absence si longue, mais pourtant si courte pour Loki et les autres. Loki qui se tourne, la voit le regard plongé dans l'eau, totalement stressée. Il esquisse un faible sourire avant de la prendre dans ses bras et de lui embrasser le haut de la tête puisqu'il la dépasse de deux têtes.

Loki : Détends-toi... La seule chose qui peut lui arriver, c'est de rencontrer une fille et de la suivre des cœurs à la place des yeux.

Sigyn : Ce n'est pas encore ça les expressions de la Terre... Mais il y a du progrès. Ricane-t-elle

Loki : J'en invente, c'est encore mieux. Rit-il. Allez ça va aller. Dit-il en lui caressant le bras avant de la laisser continuer ce qu'elle faisait.

Elle se dit qu'il a raison. De toute façon, celle qui serait le plus en danger, ce serait Nalía. Même Loki la surprotège. Même si elle sait se défendre ils craignent pour elle quand elle est seule. Heureusement que c'est assez rare ; il y a toujours un d'eux avec elle ou un de ses frères.

La journée se déroule, dès la fin du dîner, Sigyn s'est occupé de la pâte à crêpe. Sa méthode semble probablement différente, mais les crêpes sont toujours aussi délicieuse. Elle met déjà les œufs, elle met peu à peu la farine avant de la mélanger avec les œufs. Une fois que la pâte colle au fouet elle verse une grande quantité de lait et mélange le tout précautionneusement. Une fois que sa pâte parait assez liquide, elle verse deux cuillères à soupe de sucre et une petite cuillère de fleur d'oranger. Une fois le tout mélanger, elle la laisse reposer quatre heures au frigo.

Nalía et Valí sont tous les deux sur la terrasse à parler. Loki lui était dehors assis dans son fauteuil à lire paisiblement. Pendant ce temps, elle par s'occuper du jardin qui a légèrement été écrasé par des chevreuils et autres animaux de la forêt. Alors que l'heure de faire les crêpes arrive, Valí qui était parti faire un tour, revient avec deux lièvres.

Valí : J'ai trouvé ce qu'on va manger ce soir !

Sigyn : Tu es au courant que ton père a déjà tué un cerf par accident il y a 3 jours ?

Valí : Eh bien ça fera de la réserve !

Elle roule des yeux avec un fin sourire. Lorsqu'elle a le dos tourné pour ranger les lièvres mort dans la réserve, Loki vient prendre une crêpe.

Sigyn : Loki ! Réprimande-t-elle derrière lui le faisant sursauter. J'ai dit quoi ?

Loki : Qu'on attendait que tu finisses. Mais l'odeur m'a tenté.

Sigyn : Ce n'est pas une excuse. Va retourner à ton livre. Sourit-elle en croisant les bras sur sa poitrine

Le dieu soupire, mais garde la crêpe qu'il avait piqué. Elle secoue la tête en rigolant avant de continuer de faire des crêpes. Alors qu'elle pose l'assiette ou repose une cinquantaine de crêpes encore chaude, avec la confiture et le sucre. Un cheval arrive au galop avec un jeune homme blond.

Valí : Il arrive au moment où il ne faut pas lui. Râle-t-il en prenant trois crêpes

Narí : Je vois que je vous ai manqué.

Sigyn vient le prendre dans ses bras et l'embrasse sur la tempe.

Nalía : A mère bien sûr. Sourit-elle en mangeant sa crêpe

Narí : Désolée mère, je n'ai pas vu le temps passer.

Valí : Oh le menteur. Aïe... Gémit-il alors que son père venait de lui écraser le pied pour qu'il se taise

Sigyn : Ce qui compte, c'est que tu sois là pour la Chandeleur. Sourit-elle

Narí : Je ne louperai pour rien au monde les crêpes de ma merveilleuse mère !

Elle sourit et l'embrasse une dernière fois avant de le laisser s'installer auprès des autres qui dévorent la pile de crêpe : qui ne sera qu'un immense souvenir d'ici au soir.

Une Vie Contre Une AutreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant