Chapitre 20 : Cours, Maddie

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Coucou tout le monde,

Vous êtes de plus en plus nombreux(ses) à lire mon histoire et j'aimerai vous remercier pour votre soutien et vos gentils messages. Le livre a l'air de vous plaire et n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, ce que je pourrais améliorer, si vous avez des suggestions.. :)
Pour celles qui me demande, je vais bien, même si j'avoue que je suis quand même assez fatiguée. En tout cas continuez à faire attention à vous, c'est important.
Je vous laisse avec le 20ème chapitre (déjà !) ...

Bonne journée / soirée :)



Maddie



Si j'avais réussi à laisser ma peur de côté jusque là, j'étais de nouveau tiraillée par la terreur. Je me retrouvait bloquée dans cette voiture, qui m'emmenait je ne sais où, avec ces mafieux, et qui plus est, la proximité de ce « Marco » me faisait avoir des hauts le coeur.
Je me suis plaquée contre la portière pour creuser le plus possible d'écart entre son corps répugnant et le mien. J'avais des sueurs froides. Vers où est ce qu'on me menait encore une fois ? Tout à coup je senti une main remonter le long de ma cuisse et je n'ai pas pu retenir un cri de terreur. J'essayais de toutes mes forces de la repousser mais ce pervers avait une telle poigne que ses doigts s'enfonçaient dans ma peau. Là, ouais, j'étais paralysée par la peur.

J'ai croisé son regard dans le rétroviseur et un rictus satisfait habillait son visage. Il me dégoutait. Il avait l'air d'apprécier la scène et j'ai eu envie de lui hurler toute ma haine. Parce qu'à cause de lui, j'étais particulièrement vulnérable...
Je crois que mon instinct de survie à pris le dessus et dans un élan de fureur j'ai penché ma tête vers l'avant et j'ai planté mes dents dans l'avant-bras dégueulasse de ce psychopathe. J'ai serré si fort que j'ai senti le goût du fer se mélanger à ma salive et je l'ai vu se tordre de douleur.

- Fanculo sporca puttana ! (Va te faire enculer sale pute)

J'ai relevé la tête, telle une hystérique et j'ai cru qu'il allait m'assassiner. Il avait relevé sa main en l'air pour me frapper, les yeux habités par le démon en personne.

- Fermati, Marco (Arrêtes Marco). Attaches lui les mains.

Leandro avait parlé d'une voix ferme, et Marco lui obéit non sans me fusiller du regard. J'ai levé les yeux vers le rétroviseur et ce que j'y ai vu m'a troublée. Pourquoi est ce qu'il vient de faire ça ? Il me fixait avec un air que je n'arrivais pas à interpréter. De l'inquiétude ? De la compassion ? Du dégoût ? J'en savais rien. Ledit Marco m'a vivement attrapé les poignets, et une nouvelle fois, je me suis retrouvée menottée. Il resta assis un peu trop proche de moi à mon goût, mais je pense que c'était pour me rappeler qu'il n'en avait pas fini avec moi. Alors je l'ai ignoré. Je les ai tous ignorés. Mon bras appuyé sur l'accoudoir, je regardais défiler les rues de New York à travers la vitre teintée. Putain mais où est ce qu'on me faisait aller encore ? Quand est ce que tout ça allait s'arrêter ? J'avais envie d'hurler, que les voitures d'à côté se rende compte que j'étais en danger, mais les menaces de Leandro me revinrent en mémoire. Et je savais qu'il n'hésiterais pas à les mettre à exécution.

Alors j'ai fermé ma bouche. J'ai attendu. Et ça a été long. Je crois même qu'à un moment j'ai fermé les yeux, bercée par le ronronnement du véhicule. La position dans laquelle il m'avait forcé à rester toute la nuit, puis toute la journée avait été tellement inconfortable que je n'avais pas réussi à bien trouver le sommeil. Et c'est dans cet état de somnolence que la voiture s'est garée. J'avais complètement perdu toute notion de géographie à la minute où nous avions quitté Manhattan. Avec le recul, je m'en voulais parce que maintenant je n'avais aucune idée de là où je me trouvais. Et la nuit n'aidant pas, c'était impossible pour moi de me repérer.

Les princes de la villeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant