Chapitre 59 : Envolée

5.3K 235 134
                                    


Bonjour mes beautés, 

Tout d'abord merci beaucoup pour vos retours par rapport au dernier chapitre. Je vous avoue que même moi en l'écrivant j'ai eu les larmes aux yeux. 
En tout cas, merci d'être de plus en plus nombreux à me suivre, vous savez pas à quel point ça me touche. 

Je vous laisse avec la suite :)


Leandro 


Vous savez ce que j'avais envie de faire là de suite ? 

Non, en fait il vaut mieux pas que vous sachiez. 

Parce que j'avais pas les idées claires. L'alcool, la marijuana, et ses larmes... tout ça, ouais tout ça plus la douleur dans mon coeur, ça pouvait me faire faire n'importe quoi. 

Je l'ai laissée seule. Pour digérer. Qu'est ce que je pouvais faire d'autre ? Je me sentais comme la pire des merdes. Et oui, elle avait raison, dans la vie on a toujours le choix. Mais pas cette fois. Et ça me tue. Parce qu'elle ne connait pas ma vie à moi. Mon monde à moi. Alors laissez moi vous expliquer ce qu'il s'est passé lors de ce repas. 

Quelques heures plus tôt, 
Domaine des Stefano

Ils étaient tous là, ils m'attendaient. Ma tante, Don Stefano, son épouse et celle qui devait être sa fille. Je l'ai même pas regardée. Je ne pensais qu'à ma blonde. Je savais que je trouverai un échappatoire à tout ça, qu'il y avait forcément une solution. Alors je les ai salués poliment et après les banalités d'usage on s'est installés à table. Comme toujours lors de ce genre de repas, c'est les hommes qui occupaient la conversation. Et lui j'avais envie de lui carer des balles dans la tête dès qu'il parlait. C'était un homme suffisant, imbu de sa personne. Un donneur de leçon par dessus le marché. 

Mais je ne laissais rien transparaître. Je le faisait pour Ada. Elle m'avait demandé d'être là, alors j'étais là. Qu'il me présente donc sa fille, je savais ce que je voulais faire de ma vie. Et elle faisait pas partie des plans. 

Elle s'appelait Clara apparemment. Le cliché de la fille de mafieux que je détestais. Une fille à papa, capricieuse et superficielle. Jolie, oui. Les cheveux châtains, coupés en carré et des yeux noirs. Des lèvres fines alors que je préférais les siennes bien plus pulpeuses. Une petite poitrine alors que la sienne était plus généreuse. Bien trop mince comparée à ses formes à elle. En fait, j'arrivais pas à me la sortir de la tête quand j'avais en face de mes yeux sa version Wish. Alors oui Don Stefano, ta fille est jolie. Mais c'est tout. 

Elle me faisait ses yeux de biche mais ça ne me faisait aucun effet. En fait depuis que je l'avais rencontrée elle, pas une seule ne me faisait le moindre effet. Et elle s'arrêtait pas, elle essayait de croiser mon regard mais je restait indifférent. Je me languissais que d'une chose, c'était de la retrouver elle. Je me sentais prêt. J'avais envie de tout lui donner. La sensation que j'avais éprouvé en lui tatouant ce coeur, j'étais sur qu'elle l'avait ressentie elle aussi. C'était si fort, si puissant, pourquoi est ce que je continuais à me voiler la face ? 

Alors j'étais poli ce soir. J'ai ris aux blagues de Don Stefano, j'ai parlé de nos affaires à New York, j'ai demandé des nouvelles de personnes qu'on connaissait en commun. Et j'ai ignoré sa putain de fille. Parce mon choix était fait. 

Quand le repas a été fini, on s'est dit au revoir et j'allais rentrer la retrouver, quand ma tante m'attrapa par le bras en me disant discrètement : 

Les princes de la villeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant