Chapitre 47 : Sous le même toit

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Hello my loves ! 

J'espère que vous allez bien malgré cette période compliquée qu'on est en train de vivre... Le moral n'est pas trop au beau fixe pour tout le monde mais j'espère sincèrement vous apporter un peu de baume au coeur à travers mon histoire. 

En tout cas, je ferai tout mon possible pour écrire souvent et vous divertir au maximum ! 

Prenez soin de vous, c'est tout ce qui compte. 

Je vous laisse avec la suite... :)


Leandro 


Elle a suivi l'une des gouvernante jusqu'à la chambre qui lui était destinée. J'avais volontairement choisie celle la plus éloignée de la mienne. Je voulais éviter les tentations nocturnes... 

C'était étrange, cette façon qu'elle avait de me regarder. Comme un mélange de peur, de haine et... d'admiration ? Sans rechigner elle m'avait suivie. Sans poser de questions non plus. Comme si elle avait confiance. J'ai été un peu surpris, je dois l'avouer. Mais j'ai gardé ça pour moi. Ma priorité c'était de la mettre en sécurité. Et j'avais vu juste en allant la chercher là bas. Ces fils de pute de tacos étaient bien à sa recherche. Mais pourquoi ? J'en avais aucune idée. L'empire Bess était déjà en train de s'écrouler, il n'y avait plus de raison d'en vouloir à cette famille... À moins que ce ne soit pas elle la cible directe...  

Je me suis affalé dans le canapé pour décompresser. Même pour moi ça faisait beaucoup et il allait falloir que je fasse preuve d'une grande force mentale pour garder mon sang froid. J'ai massé mes tempes avec le bout de mes index en fermant les yeux. J'ai entendu des bruits de pas derrière moi, c'était la jeune gouvernante qui venait de descendre les escaliers. 

- Non voleva mangiare niente, signore (elle ne voulait rien manger monsieur), me dit elle doucement. 

- Fagli un fottuto panino, (fais lui un putain de sandwich), répondis-je sèchement. 

Elle a hoché la tête avant de se diriger vers la cuisine. J'aurai peut-être pas du lui parler sur ce ton, mais il fallait qu'elle comprenne que notre petite aventure passée était terminée. Ouais, je me l'étais tapée. Une dizaine de fois, ou plus même. Il fallait dire ce qui était, la petite était très belle. Une vraie beauté italienne, comme on les imagines. Brune, des longs cheveux, un regard enflammé et une délicieuse peau caramel. Le rêve de tout homme. Mais un passe temps pour moi. La preuve, je ne connaissais même pas son prénom. Don Siro avait un goût certain en matière de femmes, et la plupart des gouvernantes qu'il engageait avaient du charme. C'était son petit pêché mignon, même si je doute qu'il n'ait jamais trompé ma tante. Être entouré de belles femmes lui suffisait. Un jour au printemps dernier, quand j'étais allé lui rendre visite, il venait d'en faire venir quelques une de Naples. Nous étions en train de régler des affaires attablés dans la salle de réunion et son regard de braise cherchait désespérément le mien. Elle insistait, multipliant les allers retours pour nous resservir du café. Elle ne lâchait pas l'affaire, alors au bout d'un moment j'ai prétexté devoir aller aux toilettes et elle a compris l'appel. Je lui ai donné ce qu'elle attendait de moi, dans les chiottes en marbre. Rapide, brutalement, sans lui adresser la parole. Ça a commencé comme ça. Et ce petit manège a duré quelques temps. Mais maintenant elle ne m'intéressait plus, et il faudrait qu'elle s'y fasse. 

Les princes de la villeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant