la vie est ses épreuves Is it love daryl Tome 1 (Terminé)

Au fond du trou suite

Voilà deux mois maintenant qu'elle est toujours dans le coma, je suis réveillé en sursaut par les machines qui s'affolent. Je sonne les infirmières qui arrivent immédiatement. Ce n'est pas la première fois que ça  arrive en faite, c'est déjà la troisième fois. Il me demande de sortir ce que je finis par faire à contre coeur.

J'attends dans le couloir et la porte s'ouvre, tout le monde sort en poussant le lit de ma belle.

Moi : Vous l'emmenez où? Dit-je confus et affolé.

Je les regarde s'éloigner,une infirmière se poste devant moi.

Infirmière : Je reviens très vite vous donnez des nouvelles, attendez dans la chambre.
Dit-elle avant de s'éloigner en courant.

Je rentre dans la chambre je fais les cent pas comme un lion en cage .Je mets mes mains derrière la tête et tire mes cheveux.

-"Putain pourquoi ils l'ont emmené putain ". Pensais -je en tapant dans la chaise.

-"Il doit y  avoir un problème ."

-"Bien vu, sherlock. Tu m'en apprends une bonne. Pensais -je"

-"Oh ça va. J'essaie de t'aider connard. Dit ma conscience."

Je tape dans le mur sortant toute ma frustration. Mes larmes coulent sans que je n'arrive à m'arrêter. Une main me tire vers l'arrière et bloque mes bras.

Diego : Arrête Daryl! Qu'est ce qui se passe ou est -elle ?

Je me défais de ses bras : Ils ont emmené, je ne sais où.  Ils m'ont dit d'attendre ici. Putain, toutes les machines sonnaient. Merde. Personne n'est encore venu ça doit faire presque une heure, qu'ils l'ont emmené.

Diego : Essaye de te calmer. Je vais aller  voir à l'accueil.

Moi : Que je me calme tu te fous de ma gueule. Dis-je en criant. Je ne sais même pas si elle est encore en vie . MIERDA .

Diego : Je vais aller voir. Mais il faut te calmer, moi aussi j'ai peur  de la perdre. En étant dans cet état, tu ne l'aideras pas. Ils vont sûrement bientôt la ramener. Dit-il en me tenant les épaules.

Diego me relâche et ouvre la porte. Le médecin qui s'occupe d'elle, sursaute derrière la porte.

Diego : Désolé de vous avoir fait peur. On voulait avoir des nouvelles Allanna.

Médecin : Je venais vous en donnez. Ils vont bientôt la monter, nous avons dû procéder à une extraction du bébé. Je suis désolé mais avec l'anesthésie, le traitement et la faiblesse de sa mère. Il n'a pas survécu, toutes mes condoléances. Pour ce qui est de Madame Ortega, elle est toujours dans le coma, son traumatisme crânien est guérit. La pression est de nouveau normal, mais avec l'opération qu'elle vient de subir, elle est très faible les quarante-huit heures seront décisifs.

Je tombe assis sur la chaise déboussolé d'avoir perdu mon enfant et je risque  de la perdre. Je ne peux pas, je ne le suppoterai pas. Mes yeux restent dans le vide,  je me sens vide. J'ai besoin d'elle, j'ai besoin de son amour, de son sourire de ses yeux .

Il ramène le lit  de ma belle qui n'a plus de pansement à la tête. Je n'avais même pas remarqué tellement obnubilés par ses machines et son visage.

Je me dirige vers le lit et caresse sa joue. Je me penche et embrasse son front plusieurs fois et pose mon front contre le sienne. Mes larmes coulent sur son visage endormi.

Au bout  d'une semaine après notre perte. Ils sont venus retirer l'appareil respiratoire car elle respire seule à nouveau.

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