Ce matin je me suis levée aux aurores, car aujourd'hui c'est le grand jour. Je vais découvrir mon nouveau lycée, mes nouveaux profs, mes nouveaux amis et qui c'est peut-être le grand amour ? Bon j'exagère un peu là ! Mon cœur bat la chamade, je suis en stress total. J'ai peur d'arriver en cours d'année et de casser l'ambiance ou pire encore d'être rejetée... Il faut savoir que nous sommes en février ! J'en veux terriblement à mes parents de m'avoir infligé ce déménagement. Surtout que je sais très bien que leurs excuses de mutation est un prétexte pour me cacher la vérité...
Je vérifie l'heure, pour la dixième fois, en attendant ma mère dans le hall de l'entrée. J'ai tellement peur d'être en retard ! Ma mère finit par descendre et nous prenons enfin la route. J'habite à 30 minutes environ du lycée, les jours suivant je prendrais le bus, mais aujourd'hui c'est ma mère qui m'emmène. Je trouve ça plus rassurant, bien sûr elle me déposera assez loin du lycée, pas question qu'elle vienne avec moi jusqu'à l'entrée !
Quand nous arrivons à l'endroit prévu ma mère m'embrasse et me souhaite bon courage pour mon tout premier jour.
Je me rends immédiatement chez le proviseur pour qu'il me donne les papiers dont j'ai besoin. Je frappe à la porte et un homme grand et mince m'ouvre :
- Bonjour monsieur Valorta, je suis Amélia Dawson.
- Ah bonjour Amélia ! Viens entre, je t'en prie.
Il me dit de m'assoir pendant qu'il cherche les papiers dans une grande armoire grise coulissante. Je regarde autour de moi : je suis dans une pièce peinte en blanc avec de nombreux cadres où sont photographiés différents lieux et paysages. Sur le bureau qui se trouve devant moi je distingue plusieurs photos de famille, celle de mon nouveau proviseur sans aucun doute.
- Alors je vais te donner ton emploi du temps ainsi que quelques fiches de renseignements à faire remplir par tes parents.
Il me tend les papiers que je range dans ma pochette.
- D'accord, merci.
Il m'explique le fonctionnement de l'établissement, le déroulement des cours et l'ambiance de la classe où je vais aller. Apparemment de ce qu'il explique ce serait une classe sympathique et très accueillante. Je sens qu'il me rassure parce que le stress commence à redescendre. Il m'adresse un sourire lorsque je franchis le pas de la porte.
Si je lis comme il faut mon emploi du temps je dois me rendre en cours de mathématique au deuxième étage. Je monte les escaliers tout en essayer de faire redescendre le stress qui a repris de plus belle. Je longe les murs pour pouvoir y lire le numéro des salles, je dois aller en 309. J'arrive à une sorte de croisement mais je ne me soucie pas de ma route car je suis focalisée sur les numéros qui sont inscrit sur les portes. Jusqu'à ce que les affaires que je tenais dans mes mains tombent sur le sol. Je relève la tête et tombe nez à nez avec un beau brun.
- Attention, ma libellule ! s'exclame l'inconnu.
Ma libellule ? De quel droit m'appelle-t-il comme ça ? Je déteste ce genre de personnes qui se croit tout permis. On ne se connait même pas et lui, sans gêne, il me nomme par un surnom qui même si j'ai du mal à l'admettre, me va bien.
- Ma libellule ? demandé-je pour avoir des explications sur ce qu'il vient de dire.
- J'aime bien donner des petits surnoms aux gens ça fait plus, comment dire... ça donne l'impression d'être plus proche, tu as compris ?
- Euh... non je ne comprends pas de quel droit tu puisses me surnommer ainsi, dis-je froidement.
- Je ne sais pas c'est sorti tout seul. Je trouve que cela à l'air de bien te correspondre : tu es délicate, belle et douce. Enfin là, tu es plutôt froide mais bon je suis certain qu'en réalité tu es une personne géniale avec un cœur à offrir.
Avec un cœur à offrir ? Ses paroles me troublent, je suis comme envoutée par ses mots. Je croise son regard bleu azur et essaie de ne pas me laisser déstabiliser même si je crois que ce n'est pas gagné.
Il plonge son regard dans le mien, un sourire aux lèvres. Je vois deux petites fossettes se creuser aux coins de ses joues.
- Tu es nouvelle si je ne me trompe pas ? Parce que si ce n'est pas le cas je ne sais pas comment j'ai fait pour ne pas remarquer ta présence dans l'établissement.
- Oui c'est exact et je voulais me rendre en salle 309 pour mon cours de math, mais je crois que je me suis un peu perdu.
- Sérieux ! Tu as cours en 309 à cette heure-ci ?
- Oui c'est ce qu'il y a d'écrit sur mon emploi du temps, je me penche pour le ramasser et par la même occasion mes autres affaires.
Je lui tends le papier et nos doigts se frôlent. Il regarde attentivement mes horaires puis un large sourire né sur son visage faisant réapparaitre ses irrésistibles fossettes.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Je t'annonce que tu ne te débarrasseras pas de moi comme ça parce que tu vas devoir me supporter tous les jours et toutes les heures de cours jusqu'à la fin de l'année car nous sommes dans la même classe ! Et laisse-moi te dire que j'en suis ravi parce que l'on ne peut pas dire que ça soit l'éclate dans la classe mais heureusement tu seras là ! dit-il en me faisant un clin d'œil.
Génial... bon on ne peut pas dire que je sois déçue mais il y a quelque chose en moi qui me dis que ce garçon ne doit pas avoir une excellente réputation. Enfin au moins je connais quelqu'un. Peut-être pas la meilleure personne qui soit mais au moins je ne serais pas seule, c'est déjà ça non ?
- Super, donc tu vas pouvoir me guider jusqu'à la salle, dis-je d'un ton enthousiaste.
- Bien sur ma libellule, suit moi, déclare-t-il avant de commencer à se diriger au fond du couloir.
Je lève les yeux au ciel en me disant qu'il a vraiment l'intention de continué à m'appeler comme ça et que ça à l'air de l'amuser.
- Sinon tu t'appelles comment ? je l'interroge.
- Mathias et toi ?
- Amélia.
- Très joli prénom mais je préfère libellule !
Il aurait fallu sans douter. Ce Mathias m'a l'air vraiment têtu...
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Un départ qui va tout bouleverser
Teen FictionAmélia Dawson 16 ans, arrive dans un nouveau lycée, suite au déménagement brutal que lui ont imposé ses parents. Que lui cachent-ils ? Pourquoi le départ est-il si précipité ? Tant de choses qu'Amélia ne sait pas encore, mais qu'elle souhaite bien d...