Chapitre 25

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JOHN : (entre) vous pouvez nous parler un peu plus de votre histoire de piano ?

Mr ? : c'est incompréhensible ! Comment un piano à queue peut disparaître en une nuit et sans bruit ! Surtout que j'ai le sommeil léger... un rien me réveille !

SHERLOCK : vous jouez d'un autre instrument ?

Mr ? : du clavecin et un peu de violoncelle, pourquoi ?

SHERLOCK : (ignore sa question) quelqu'un vous a-t'il rendu visite récemment ?

Mr ? : des connaissances ont diné chez moi.

SHERLOCK : quelqu'un vous a discrètement donné un somnifère –sûrement avec votre verre de vin- avant d'emporter votre piano en partant...

Mr ? : je me suis réveillé dans mon lit et vu ma corpulence je doute qu'on m'ait transporté du salon à ma chambre... et puis un piano ça ne passe pas inaperçu ! Ils auraient dû le faire passer par la fenêtre et des gens les aurait vu !

SHERLOCK : vous vous êtes mal couché et êtes retourné à votre lit en étant dans un état second, vous ne vous en rappelez probablement pas. Quant à vos amis, ils devaient avoir une excuse pour l'emporter, simplement.

Mr ? : (s'assoit, désemparé) mais pourquoi un piano ? Et pourquoi tant de manigances pour un simple piano ?

SHERLOCK : il y avait quelque chose dedans...

Mr ? : oh non pas ça !

JOHN : qu'il y avait-il ?

Mr ? : sous la touche du la mineur il y avait un diamant... mais pourquoi ne pas prendre que le diamant ?

SHERLOCK : pourquoi vous aviez un diamant sur une touche de piano ?

Mr ? : c'était pour moi la meilleure des cachettes...

SHERLOCK : (Soupire) mais vous l'avez dit à quelqu'un ou plusieurs personnes...

Mr ? : je n'en ai pas souvenir...

JOHN : pourtant quelqu'un était au courant... Vous avez des enfants ?

Mr ? : aucun.

JOHN : Vous êtes marié ?

Mr ? : veuf.

JOHN : vous avez de la famille qui voudrait cette pierre à tout prix ?

Mr ? : je ne sais pas...

SHERLOCK : donc ils ont juste voulu revendre votre piano...

Mr ? : pouvez-vous le retrouver ? Il est dans ma famille depuis le 15ème siècle...

SHERLOCK : il doit déjà avoir été revendu.....

Mr ? : vous êtes sûr que vous ne pouvait pas m'aider ?

SHERLOCK : pouvez-vous nous donner leurs adresses...

Mr ? : (écrit sur une feuille les différentes adresses) voilà...

SHERLOCK : merci, au revoir, nous vous recontacterons (part précipitamment)

JOHN : Sherlock ! Au revoir monsieur... (rejoint Sherlock)

SHERLOCK : (attend que John le rejoigne sur le trottoir) quoi encore ? (hèle un taxi)

JOHN : c'est toi ! Qu'est-ce que tu as encore ?!

SHERLOCK : et toi ? qu'est-ce que tu as ?

C'est le Bien qui fait mal. (TOME 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant