Chapitre 12.

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Miel pop's, miam miam miam, trop bon, crunch crunch, ce goût super bon c'est mon câlin, du matin!!!!!

Comment ça vous ne connaissez pas la publicité?! De quelle planète venez vous?! Bref, vous l'aurez remarqué, quand je n'écris pas Détruite, j'ai la capacité mental d'un enfant de 3 ans et j'aime les publicités pour enfants, et alors?! Mais qu'est ce que ça fait, si j'aime pas les protocoles, les idées fixes et les copie-collés?! #InstantShy'm. Ok, je sors => 💃

Je suis Charliieee!!! Noon, je déconne 😝

JE NE SUIS PAS CHARLIE.

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Je sentais de petits picotements au niveau de mon bras et le bruit de la circulation me parvenait aux oreilles. Tout était noir, enfin, je voyais des images, ou plutôt des formes qui flottaient dans l'espace, comme quand on a mal à la tête et qu'on appuie sur ses paupières. Cela ressemblait vaguement à des algues grossies au microscope sur un fond noir. C'était à ça que ressemblait le paradis? Des algues et le bruit de la circulation et... Des pleurs? Étrange... Pourquoi je serais au paradis en fait? En tout cas, paradis ou pas, j'étais quelque part. Quelque part de bizarre... D'effrayant, mais, ça avait l'air rassurant, parce qu'il n'y avait que moi. Je ne voulais pas vraiment chercher à savoir, de peur d'être déçue, je préférais flotter dans l'espace avec ces algues, cela valait sûrement mieux. J'entendais également des voix, mais je n'aurais pas pus leur donner des visages ou des noms. L'une était larmoyante et l'autre plus posée, plus calme et un chouilla triste. Elles se demandaient pourquoi j'avais fait ça et voulaient que je me réveille. Pourquoi? Qui étaient-elles? Qu'est-ce-que j'avais fait? Je n'y comprenais plus rien. Tout d'un coup, les algues disparurent pour ne laisser que le fond noir. Pourquoi je ne voyais rien?

Ce n'est qu'à cet instant que je me rendis compte que j'avais les yeux clos, d'où le fait que je n'avais aucune vue sur quoique ce soit. Je me suis dite que si je les ouvrais, j'aurais enfin su où j'étais, mais si ce n'était pas la hauteur de mes attentes? Je ne voulais pas briser cet instant de bonheur dans lequel j'étais, cet instant où mes problèmes semblaient être tellement loin, voir, inexistants. Après quelques minutes de réflexions, je décidai d'ouvrir mes yeux. Cependant, ce ne fut pas une tâche facile. Mes paupières pesaient une tonne et je me sentais étonnamment épuisée, trop pour lutter contre celles-ci. Ce qui était surprenant, puisque je sentais que j'étais allongée sur un lit. J'ai alors décidé de laisser tomber, j'avais bien trop sommeil. Mais, (oui, il y a toujours un mais ) j'avais soif. Terriblement soif. Ce n'était pas bien grave, j'allais boire et ensuite dormir. Où trouver de l'eau? Aucune idée. Peut être que si j'ouvrais les yeux... Juste un petit peu, assez pour savoir où je pourrais en trouver...

Je fus aveugler par le soleil qui projetait ses rayons lumineux sur moi. Ah, non. C'était une ampoule. Je me concentrai pour ouvrir complètement mes yeux et je balayai la pièce du regard. Ce n'était manifestement pas le paradis. Sauf si celui ci ressemblait à une chambre d'hôpital. Un hôpital. Voilà où j'étais. Qu'est ce que je faisais là? C'est alors que mon regard se porta sur une femme assise sur une chaise près du lit sur lequel j'étais. Ses cheveux blonds étaient négligemment coiffés et des traînées de mascara ornaient ses joues rosies. Des cernes décoraient ses yeux rouges et gonflés tandis qu'elle provoquait presque une inondation avec ses yeux marrons. Ma mère était presque méconnaissable avec cet air si triste, qui se retrouvait normalement chez moi, et vêtue simplement d'un pull en cachemire bleu marine ainsi qu'un bas de jogging noir. C'était la deuxième fois que je la voyais pleurer et, tout comme la première, cela ne me fit pas grand chose. Je ne connaissais pas la cause de ses pleurs, et je ne cherchais pas à le savoir. J'avais juste envi de boire, puis de dormir, et peut être demander ce qui c'était passé.

Affliction.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant