2.7 ~ Défaite Amère

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N.D.A : ce chapitre est sûrement mon préféré, j'ai adoré l'écrire !
Il marque un grand changement dans l'histoire et, à partir de là, les choses vont s'accélérer.

Bonne lecture !

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Clinique psychiatrique
- 29 mai 2018

Ça n'allait pas.

Quelque chose clochait, mais il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus.

Et honnêtement, ça perturbait Daishou au plus haut point.

Pourquoi se sentait-il si déphasé de la réalité ?

Pourquoi la douleur ne passait-elle pas malgré les anti-douleurs ?

Il regarda le gobelet qui contenait les médicaments qu'il avait avalé quelques minutes plus tôt.

Quelque chose n'allait pas.

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Parking Inarizaki - 18h

Daishou avait traîné dans les vestiaires plus longtemps qu'il ne l'aurait cru - deux heures qu'il n'avait pas senti passer. Heureusement que les stadiers ne lui avaient rien dit.

Il avait prévenu ses coéquipiers et son coach qu'il rentrerai par ses propres moyens. Il leur avait donné une excuse tout à fait discutable, mais ils n'avaient rien dit - Numaï lui avait lancé un regard perplexe, inquiet sûrement qu'il ne reprenne des médicaments.

Il pensait d'ailleurs être le dernier joueur à quitter le stade. Il l'avait même espéré pour être honnête, il ne voulait pas croiser les joueurs d'Inarizaki.

Alors comment, par quelle malchance, se trouvait-il juste en face de Miya Atsumu plus que n'importe qui ?

D'ailleurs, il semblait avoir pleuré. Pourquoi ? Daishou ne saurait pas le dire.

Certes, ils avaient perdu, mais ils avaient bien joués et la qualification n'était pas encore impossible - si ils gagnaient tous les prochains matches.

Il fut sorti de ses pensées par la prise de parole - inattendue -  de l'autre jeune homme.

-C'était un beau match.

Il le salua et commença à marcher pour, il semblerait, mettre fin à une quelconque discussion.

Et Daishou devrait faire de même. Il le savait.

-C'était un bon lancer.

Atsumu s'arrêta aux paroles de l'autre lanceur. Il resta dos à lui.

-Mais c'était bien trop prévisible.

Daishou soupira. Il devrait se taire et continuer sa route, mais la détresse d'un autre lanceur ne le laissait pas indifférent, à son plus grand désarroi.

-Pourtant, ton frère avait tout prévu.

Il vit Atsumu serrer les poings.

Il venait de toucher un point sensible.

-On était au milieu du match. Vous aviez un coureur, avec à la batte le lanceur et plus important, un ancien blessé. C'était le bon moment pour faire l'un de tes meilleurs lancers.

Il s'avança vers le jeune homme, jusqu'à se trouver juste à côté de lui.

Le lanceur avait fermé les yeux.

Briser les bases : Double jeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant