Colocation et plus ..

Chapitre 64

Juvia

Gray ne plaisantait pas en disant qu'il comptait passer tout son temps nu. A mon réveil, je le trouve dans le plus simple appareil en train de préparer le petit déjeuner alors que je le rejoins dans la cuisine. J'admire son petit cul musclé. Sa peau est redevenue dorée comme je l'aime. Les muscles de son dos roulent pendant ses mouvements, comme si ses tatouages prenaient vie. C'est un spectacle dont je ne me lasserai jamais.

-Tu apprécies la vue? Demande t'il, la voix grave, sans se retourner.

-Absolument, j'adore ce que je vois même.

Je le rejoins et nous sers le café.

- Je pensais avoir dit qu'on serait tout nus, dit-il en m'examinant de la tête aux pieds. Il y'a trop de tissus sur toi, ça ne va pas.

-Je ne me sens pas très à l'aise à l'idée de me balader toute nue, lui confié-je en fixant le placard devant moi.

-Et Pourquoi ça?

-Je ne suis pas à l'aise, c'est tout.

-Mais il n'y a que moi. Qu'est-ce que tu crains? Cherche t'il à savoir en m'attirant dans ses bras.

-Rien, c'est juste que.. je n'aime pas trop ça.

-Et pourquoi tu n'aimes pas ça? Moi j'adore ton corps, murmure t'il en déposant un baiser dans mon cou.

Il m'observe avec une petite étincelle dans le regard. Je suis très attentive à ce qu'il raconte.

-J'adore le contraste de nos peaux, j'aime ta douceur, susurre t'il en laissant courir mes doigts sur mes bras nus. J'aime tout chez toi.

Il soulève le bas de mon tee-shirt pour le faire passer par dessus ma tête.

-J'adore tes seins, ils sont parfaits dans mes mains, dit-il en les prenant. J'adore le goût de ta peau, murmure t'il avant de lécher et mordiller mes tétons.

Je me cambre en arrière et le laisse faire, que pourrais je faire d'autre de toute façon?

-Trop de vêtements, dit-il en se baissant pour tirer sur mon short sous lequel je ne porte rien d'autre. Allez, je veux pouvoir avoir accès à ton corps à tout moment, sans entrave.

Il y a comme une exigence dans ses paroles. Il se penche pour embrasser ma féminité et je gémis de plaisir alors que sa langue s'active sur mon clitoris et que ses doigts s'enfoncent en moi. Mon dieu! Que c'est c'est bon! Quand je rouvre les yeux, il me fixe, un petit sourire satisfait sur les lèvres. Son sexe se dresse entre nous et je n'ai qu'une envie, le prendre dans ma bouche.

-Alors, est-ce que tu peux faire ça pour moi? Demande t'il.

Je me contente de hocher la tête. Pour lui, je peux bien faire un effort. J'aimerais me voir à travers ses yeux. Peut être que mon regard sur moi même changerait. On prends donc le petit déjeuner entièrement nus, et si j'ai encore un peu de mal, Gray lui, n'est absolument pas gêné par sa nudité. Au fil de la journée, ses regards, ses paroles, ses caresses ont raison de ma timidité et de ma gêne.

Un peu plus tard, alors qu'on se prélasse au bord de la piscine, j'admire sa plastique plus que parfaite. Je ne résiste pas et mes doigts dessinent les tatouages qui ondulent sous ses mouvements. Le loup est intact mais on ne peut en dire autant du taureau. Si l'une des balles, celle qui n'est pas passé loin du foie, n'a abîmé aucun tatouage, le seconde a atterrie en plein dans l'animal. Pour le moment, la blessure n'a pas encore totalement cicatrisé, mais on voit bien qu'elle va laisser une marque.

-Tu vas devoir retourner chez le tatoueur pour le taureau?

-Non, je le laisse comme ça. Je suis taureau. Il sera abîmé comme je le Suis. Pas besoin de le couvrir.