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Tout était calme. Aucune voix ne résonnait. Aucun pas ne signalait la présence de quelqu'un. Seul la nature faisait son devoir et s'activait à faire vivre le monde. Mais il n'y avait pas un seul bruit.

Assise en dehors, les yeux clos, caresser par un bain de doux rayons de soleil, celui-ci n'était pas encore au Zenyth mais il avait fais un bon bout de chemin. Malgré la douce chaleur se répandant sur ma peau, j'avais froid pour cause ma fièvre qui continuait d'acculer mon corps dans les abysses de la souffrance.

Mais à ce moment là ce n'est pas ce froid là qui me préoccupait le plus. C'est ce silence donnant presque la chair de poule qui me faisait peur. J'avais l'impression d'être dans un cauchemar. Pourtant j'étais encore maître de mon corps et morphée n'avait pas pris possession de ma conscience. Le soleil me brûlait assez la peau pour que j'en sois consciente.

C'était calme. Cela devrait être agréable. Alors pourquoi j'ai cette mauvaise impression? Le danger rôde quelque part. Non il rôde partout. Mais avec qui?

J'essaya de nouveau et pour la enième fois de chasser ces pensées négatives quand un long frisson me parcourut.
Je me réveilla en sursaut, le coeur battant la chamade et prêt à se dégager de ma cage thoracique par le biais de ma poitrine. Des sueurs froides ne cessaient d'effleurer mon échine. Était-ce vraiment un cauchemar? Je ne ressens plus le soleil.

Je regarda autour de moi apeuré et un peu essouflé. Non j'ai juste passé outre la sensation du soleil sur ma peau. Ce n'était ni un rêve ni un cauchemar. Et j'avais le coeur lourd, j'avais fais abstraction de mes sens, me concentrant juste à faire disparaître cette vilaine sensation.

Cette impression que quelque chose m'avait traversé. Une brise passa à ce moment là attirant mon regard sur le ciel dégagé et dénué de nuages. J'entendais presque mon coeur bourdonner à travers mes tympans. Je ne me rendis pas compte tout de suite qu'une larme avait parcouru le chemin jusqu'à ma mâchoire.

Qu'est ce qu'il se passe?

...

Je me demande comment vont les garçons. Je n'ai même pas la force de me préoccuper de ma propre santé, pourtant assez dégradante, que je me torturais avec autre chose. Ce matin j'étais assez mal avec ce qui ressemblait à un cauchamar réelle. Et cela c'était accentuer encore plus lorsque je me suis rendus compte que mon stand aussi regardait le ciel toujours le visage impassible.
Je savais qu'il voulait me dire un truc, que ce que j'avais ressentis deux secondes plus tôt était réelle. Mais je me doutais bien que lui même ne savait pas trop non plus ce qu'il se passait.

En bref ma journée était assez mouvementé dans ma tête et me voilà à penser aux garçons. Je ne les ai pas vu depuis une semaine... la fin du voyage devrait être proche.

-Mme Holy!!

Tout était si calme jusqu'à maintenant. Voilà qu'il se passe quelque chose. La porte de la pièce où je me trouvais s'ouvrit dans un fracas.

-Aïna! S'exclama la mère de Jotaro plus éclatante que jamais. I..ils..ils ont réussis! Je me sens mieux. Mon corps retrouve depuis quelques heures peu à peu son énergie.

Je me leva à toute vitesse assimilant aussi vite que je le pouvais ce qu'elle venait de m'annoncer. Je m'approcha d'elle et la prit dans mes bras ressentant un poids partir sur mon coeur. Cette sensation de soulagement. C'est tellement libérant de la ressentir. Une épreuve en moins à endurer. Que tout va mieux dans le meilleur des mondes.

Un goût d'aventure {JJBA}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant