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Ma jambe ne cesse de bouger sûrement le stresse. Pourquoi je stresse? Ce n'est pas la première fois que je vais parler à Jotaro. Pourtant j'ai l'impression que si. Ce sont mes sentiments qui me font sentir différente? Et si je dis un truc de travers et qu'il découvre? NAAAN! ça ne devrais pas arriver. Et si il me rejette? Ça risque pas d'arriver Aitana puisque tu ne vas rien lui dire! 

Bon allez reconcentration! Le cours ne va pas s'apprendre tout seul. J'ai l'impression de devenir folle. Après le cours je vais enfin aller parler à Jotaro c'est à dire dans quelques minutes. J'ai tellement peur que ce moment arrive pourtant c'est  moi qui ai pris l'initiative de mettre certaines choses au clair. J'ai pas le droit de me défiler.

La sonnerie parvint à mes oreilles faisant d'un coup monté ma tension artérielle. Déjà?!  Je regarda en direction de Jotaro avec nervosité. Il partait déjà prêt à disparaître de mon champ de vision. Je rangea mon cahier n'importe comment dans mon sac et courut en direction de la sortie. Tellement vite que je me pris le pied de la table et tomba à la renverse. C'est sans compter sur mon ange gardien qui m'envoya un sauveur avant que je ne me mange lamentablement le sol.

-Hey doucement~ Tu es si impatiente que ça de manger avec moi à la cantine

-Merci Kugisame de m'avoir éviter la pire honte de ma vie et très gentille invitation, tu es toujours aussi fort pour tes formules d'invitation ceci dit, mais là je suis quelque peu pressé

- Je vois ça... mais si tu m'appelais Tobio j'aurais pu essuyer ce douloureux refus de ta part. Mais je retiens que la prochaine fois tu ne me refuseras pas cette invitation. Marché conclu? 

-Marché concluuu! 

Je disparu en un coup de vent. En y repensant Kugisame est un forceur mais un drôle de forceur. Sa manière d'invité est assez extravagante et je trouve ça assez unique chez lui et il trouve toujours une manière de retourner un échec en une réussite. Quelque part, ça m'a remotivé me rappelant que j'étais persévérante et que quand je me donnais un objectif je devais l'accomplir la tête haute même-ci il fallait que ça soit un échec total. Alors c'est avec mon opressante peur que j'allais aller parler à ce grand gaillard aux cheveux noirs.  

De grandes enjambées, je parcourais les couloirs du lycée pour retrouver ma cible. Quand je le vis de dos en train de marcher avec nonchalance dans un couloir vide. L'endroit parfait pour l'aborder. 

-Kujo Jotaro! Je crois que toi et moi avons une discussion à entamer ici maintenant et pas un autre jour 

Il se tourna vers moi en fronçant des sourcils. Son regard se fit plus glacial et alors là je sus que ce ne serait pas une partie de plaisir. Je m'avança vers lui bien déterminé pour ce qui allait se passer. Et surtout pas une fois j'allais détourné mon regard. Je le soutiendrais jusqu'au bout malgré tout ce qu'il pourrait me dire. 

- Je peux savoir c'est quoi ton p**tain de problème avec moi?

-Mon problème avec toi? fit-il d'un air interrogateur

- OUI! Tu as bien entendu. Après tout ce qu'il s'est  passé en Egypte je croyais qu'on était ami mais non là je suis réduite à une simple connaissance, inconnue même! Jotaro on a vécu des choses ensembles. On a partager des moments, on a appris à se connaître chacun... Je... je comprends pas ce qu'il t'arrive, je pensais qu'on serait un peu plus lié après ça... qu'on serait juste des amis...

-Mais qu'est ce que tu en sais de moi?! J'ai jamais pu te blairer. J'avais juste besoin de toi pour sauver ma mère et c'était mon seul et unique objectif. Toi retourne jouer l'élève parfaite aux yeux des autres. Tu fais que ça de mieux

Chaque mot qu'il prononça, me refroidit de plus en plus. Malgré ça je soutins quand même son regard plein de haine. Mes yeux me piquaient énormément et je n'osais même pas cligner des yeux de peur de plus pouvoir les rouvrir 

-P..pourquoi tu dis ça..? J'osa demander le coeur battant 

-Parce que tu me fous la gerbe Kamisaki. T'aurais peut être été plus utile, on aurait peut être pu sauver certains de nos camarades. Mais la fragile femme que tu es ne peux même pas supporter le poids de son passé. Bonne qu'à servir des gens. Viens pas faire l'hypocrite devant moi

Il s'en alla après ces derniers mots et me bouscula même en passant. 
Je le savais. Il m'en veut pour la mort de nos camarades. Je le savais... J'ai été complètement inutile sur ce coup.
Ma plus grande crainte avait été de quitter l'aventure sans avoir servi à quelque chose. Si j'avais été là j'aurais pu changer les choses, faire en sorte que l'un de mes compagnons revienne en vie... Au moins un...
Mais une fois de plus j'avais été inutile et faible. Je déteste ma faiblesse...

Avec mon père j'avais été faible et ça a coûté une partie de la santé mentale de ma mère qui continuait chaque jour de subir parce que je ne pouvais rien y faire. Je déteste mon incapacité à rien pouvoir y faire. Faut-il toujours qu'il y ait un drame pour que je réagisse? J'aurais du catégoriquement refuser de retourner au Japon. Je pouvais encore me battre. Si j'avais su gérer mon stand à temps...

Kakyoin... tu serais encore vivant j'en suis persuadé

Même les larmes ne voulaient pas venir à mes yeux. Mon regard vide et lointain je m'avançais dans les couloirs vides du lycée. Mon envie de manger et de rejoindre mes amies pour parler et rire ensemble, tout ça avait disparu d'un coup ne laissant place qu'à mes sombres pensées et les remords qui s'occuperaient de me dévorer de l'intérieur. Je croisa certains élèves, un était venu me voir avec son ami mais je dû l'évincer en douceur car l'humeur n'était pas là. Je n'étais pas en état, pas après tout ce que Jotaro venait de me cracher à la face.

Je ferais mieux de rentrer chez moi. Cette journée avait si bien commencé. Et je me refaisais peu à peu aux cours du lycée. La nette impression que tout cela ne faisait que commencer effleura mon esprit. Alors que j'allais quitter le lycée n'ayant pas la tête à aller au club de l'après-midi, un vent plus que glacial effleura ma nuque découverte. Un frisson de mauvaise augure parcouru toute ma colonne vertébrale. Je m'arrêta en si bon chemin et tourna lentement la tête. Mon stand se trouvait à mes côtés regardant droit devant lui.

Quand mon stand apparaissait comme ça, il ne passait rien de bon après ça. Sur ce point là je ne pouvais me tromper. Et j'aurais préféré me tromper ce jour là.


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JOYEUX NOËL!

Je vous poste ce court chapitre en guise de petit cadeau de ma part ;)

Noël est ma période de fête préférée personnellement. L'ambiance qui s'en dégage, je le trouve magique! (En particulier la nourriture🤰🏽)

Stone Ocean a commencé: j'attends la suite avec IMPATIENCE

Passez de bonnes fêtes et profitez de vos cadeaux si vous en avez.

#Teampasdecadeaux🙂👍🏼

Bye bye!

Un goût d'aventure {JJBA}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant