Alyson Mayers ||The100||

Chapitre 11

 - C'est ici. Je t'avais dit que je les retrouverais.

Bellamy observe les alentours avec son fusils.

 - Je vois que des natifs.

Finn prend l'arme du garçon à côté de lui et imite Bellamy.

 - Il y a personne de chez nous, réitère Bell. 

 - « je t'avais dit que je les retrouverais »

Je m'exclame en imitant comme je peux la voix de Murphy pour me foutre de sa gueule. Ca ne semble d'ailleurs pas plaire à ce dernier qui me lance un regard assassin avec son plus beau doigt d'honneur. Puis Finn attire notre attention. 

 - Attendez... ils ont du matériel à nous.

- Ils savent peut être où sont nos potes. 

Je suis d'accord avec Bellamy. On devrait en kidnapper un pour l'interroger. 

 - Fils de pute.

Nous nous tournons vers Finn pour savoir ce qui lui prend. 

 - Regarde le Borgne, ordonne-t-il à Bellamy. 

Le brun s'exécute. Ça me fait clairement chier de pas faire partie de leur petite observation. Moi je suis là avec mon arc et mon épée je ne peux rien voir.

 - Regarde autour de son cou.

 - Oui bah quoi ?

 - C'est la montre de Clark. Elle était à son père.

 - Elle l'aurait pas donnée sans se battre.

 - Et nous non plus.

 - Bah géniale on l'attire pour qu'il soit seul et on le chope.

Ils me regardent comme si j'étais une déesse et je lève un sourcil.

 - Quoi ?

- Bon vous deux, commence Bellamy en pointant Finn et moi du bout de son arme. Vous venez avec moi. Vous deux.

Il s'adresse cette fois au deux autres jeunes présent avec nous.

 - Vous restez cachés ici. Si ça tourne mal vous butez les autres natifs. Mais surtout tirez pas sur le type à la montre compris ?

 - Compris. Il fait quoi Murphy ? Demande Monroe. 

 - Ca y est j'ai le droit à un flingue ?

- Un truc du genre.

Il se lève en empoignant Murphy pour le relever avec lui.

Qu'est ce que Bellamy a prévu pour Murphy ?

Je suis les garçons et Bellamy m'indique de partir avec Finn nous cacher derrière un arbre. Quelques minutes après Bellamy nous rejoins mais sans Murphy.

 - Tu l'as foutu où Murphy ?

 - Observe, me dit-il. 

Au même moment j'entend des bruits de pierres qui s'entrechoquent. Je sors légèrement ma tête de l'arbre pour regarder dans la direction du bruit et je vois Murphy taper deux cailloux l'un contre l'autre et un natif s'approcher de lui. Au moment où le natif tourne la tête vers moi quelque chose ou plus tôt quelqu'un me retourne brusquement et me re plaque à l'arbre. Il a une main autour de ma taille et une autre que mon épaule.

 - Fais gaffe !

 - Oh c'est bon lâche moi.

Je me dégage violemment de la poigne de Bell, ce qui le fait soupirer. Oui j'ai toujours pas digéré qu'il doute de moi alors qu'on étais censé être proche tous les deux.