Imagines TBS [COMMANDES FERMÉES]

Imagine Thomas Brodie-Sangster

Le personnage principal de cet imagine s'appelle Avani. Cet imagine se passe en Inde. Bonne lecture !

Tu passais tes journées à t'amuser d'habitude. Tes parents accordaient une grande importance à la débrouillardise et te laissaient gambader un peu partout sans problèmes. Malheureusement pour toi, ce jour-là, des personnalités importantes venues d'Angleterre devaient venir dans votre village dans le cadre d'une œuvre caritative et tu avais été chargée de les accueillir.

Le soucis, voilà, était que tu ne connaissais rien à l'anglais. Oh, bien sûr, tu avais quelques bases telles que "yes" ou encore "hello", mais rien d'extraordinaire. L'anglais n'était pas une langue parlée couramment par chez toi.

Ta plus jeune cousine sautillait partout, faisant ronchonner ton grand frère qui s'activait en silence à construire une couchette de fortune pour elle dans ta chambre. Ta mère entra dans ta chambre.

-Avani ?

-Oui ?

-Les acteurs anglais vont bientôt arriver, tu devrais déjà te mettre en route.

-D'accord.

Tu pris ton châle rouge préféré et te mis en route dans les routes de terre battue. Tu saluais tout le monde en marchant, un grand sourire se dessinant petit à petit sur ton visage que tu avais décidé d'orner avec un peu de maquillage doré.

Lorsque tu arrivas à l'aéroport, tu reconnus immédiatement les personnes que tu étais venue chercher. Ils étaient facilement reconnaissables ; ils étaient si pâles ! Tu t'approchas d'eux silencieusement et ce fut une certaine Kaya qui te reconnu.

-Bonjour ! dit-elle avec un très joli accent british que tu reconnus facilement malgré le fait que tu n'ais rien compris. Tu es Avani ?

Tu hochas la tête en souriant, ayant entendu ton prénom dans le ramassis de paroles incompréhensibles qu'elle t'avait dit. Il fallait vraiment que tu te mettes à l'anglais...

-Suivez-moi, réussis-tu à articuler.

Ils avaient l'air d'avoir compris, aussi, tu fis demi-tour. Votre voyage se fit dans une ambiance chaleureuse, les habitants de ton village qui parlaient anglais saluaient joyeusement les nouveaux-venus. Un garçon du groupe s'approcha de toi, tout souriant.

-Salut, ça va ?

Tu pinças les lèvres avec un regard gêné. Il sourit d'autant plus.

-Tu parles Anglais ?

Tu tournais et retournais les mots qu'il venait de prononcer dans ta tête à la recherche d'une quelconque familiarité avec le peu de choses que ta mère t'avait enseigné sur leur langue. Tu secoua négativement la tête.

-Tu veux que je t'apprenne ?

Une fille qui passait par la te dévisagea et, ayant comprit que tu n'avais strictement rien compris, te traduit ce qu'il venait de dire. Tu hochas vivement la tête, un immense sourire se peignant sur ton visage.

Il te montra sa montre, indiquant le neuf. Il expliqua :

-Je ne peux te donner des cours qu'à partir de neuf heures du soir. Ça te va ?

La fille te traduisit à nouveau et tu acceptas joyeusement. Tu allais enfin apprendre l'anglais !

***

Tu avais supplié ton grand frère de s'occuper de ta cousine tous les soirs pour tes cours d'anglais. Cela ne t'avait coûté qu'un mois de corvées, il semblait avoir comprit que comprendre la langue des Européens était important pour toi.

Tu avais donc rangé ta chambre de fond en comble, attendant impatiemment que ton professeur improvisé arrive. Lorsque ce fut le cas, tu te retint difficilement de sauter partout.

Tu ouvris à Thomas, un grand sourire sur le visage. Ta famille semblait avoir désertée la maison ; tu soupçonnais ta mère d'y être pour quelque chose et tu la remercia intérieurement, tu n'avais pas besoin que les cris de tes frères et sœurs perturbent ton cours.

Vous vous installâtes dans ta chambre. Il avait apporté un livre d'anglais et un autre d'hindi. Tu lui souris.

-OK...

Il te montra le livre d'anglais et ensuite celui qui contenait des mots dans ta langue maternelle.

-Tu es prête ?

Tu avais compris par élimination ; il ne pouvait pas dire grand chose d'autre dans cette situation. Aussi, tu hochas la tête. Le cours commença.

***

Cela faisait deux semaines que Thomas te donnait de cours et tu n'avais presque plus de lacunes. Bien sûr, tu ne comprenais pas encore certains mots - qui peut apprendre une langue étrangère en deux semaines ? - mais tu en savais suffisamment pour ne plus avoir besoin de traducteur.

Vous deveniez amis au fur et à mesure des cours. Thomas était vraiment gentil et ne se moquait jamais de toi. Il semblait assez content de t'apprendre des choses et vous formiez un bon duo.

Un jour, alors qu'il essayait de t'apprendre un mot que tu jugeais "incompréhensible", tu te perdis à le contempler.

-Avani ? (Il claqua des doigts devant tes yeux.) Avani ?

Tu clignas des yeux et croisas son regard moqueur.

-Je suis beau ?

Tu éclatas de rire.

-Non, bien sûr que non !

Il fit une moue faussement boudeuse.

-Je suis vexé.

-C'est ton égo qui est vexé, pas toi ! répliquas-tu avec un sourire en coin.

Il te dévisagea en souriant.

-Peut-être...

Il s'approcha un peu plus de toi.

-As-tu déjà été amoureuse Avani ?

Tu réfléchis intensément. Oui, tu étais amoureuse. Ton père t'avait présenté un homme il y avait peu. Mais ce n'était pas de lui que tu étais amoureuse... C'était de Thomas.

-Je ne l'ai jamais été. Mais je suis en train de le devenir.

"C'est un acteur Avani." te souffla ta conscience. "Des centaines de filles sont amoureuses de lui ; tu en es juste une parmis d'autres."

Voyant ta mine s'assombrir, il chercha ton regard et, quand il le trouva, te dit :

-Ce garçon que tu aimes, t'aime-t-il en retour ?

-Je ne pense pas, avouas-tu. Beaucoup de gens l'aiment, je ne fais pas énormément de différence.

Il fronça les sourcils.

-Si cet homme ne voit pas à quel point tu es exceptionnelle Avani, c'est qu'il n'est pas fait pour toi.

Tu soupiras.

-Oh si. Il est charmant. Gentil et bienveillant. Et il est drôle !

Ton regard se perdit dans le sien.

-Je suis persuadé qu'il pense la même chose de toi, dit Thomas en souriant.

-Je ne pense pas...

-Tu devrais lui poser la question.

Tu réfléchis quelques instants. Et puis, qu'avais-tu à perdre ?

-Que penses-tu de moi Thomas ?

-Que tu es une fille exceptionnelle, intelligente, belle et drôle. Que tu as tord de douter de cela. (Son visage se rapprochait de plus en plus du tien.) Et je peux te jurer que le garçon que tu aimes ne te trouves pas comme les autres.

Tu rougis violemment.

-Je suis amoureux de toi Avani.

-Vraiment ?

Il t'embrassa délicatement.

-Vraiment.