Chapitre 8

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Cassy

Je marche vite pour pouvoir rejoindre ma chambre, avant qu'elle ne me voit, à l'heure du diner elle était encore de très mauvaise humeur.

Mme Schultz est la Directrice du foyer, au début quand je suis arrivée, elle était très gentille avec moi mais par la suite tout a changé ...

Quand j'entre dans ma chambre, je me cache directement en dessous de mon lit en prient qu'elle ne vienne pas ici. Après plusieurs minutes de silence, ma porte s'ouvre en douceur, Mme Schultz entre comme si elle était en terrain conquis.

Cassiopée, sort de là tout de suite! dit-elle.

Je n'ai pas le choix de sortir de ma cachette car je sais que ça ne sera qu'encore pire après.

Quand je me retrouve en face d'elle, elle sourit en coin, et comme toujours m'ordonne d'enlever ma chemise de nuit et de me mettre à genou au bout de mon lit en prenant bien soin de mettre mon coussin sous mon visage pour étouffer mes gémissements de douleurs. Et comme toujours elle me frappe avec sa ceinture tout en prenant soin de ne pas laisser de trace qui laisserai des cicatrices. Je compte 25 coups de ceintures cette fois, elle a été clémente ce soir.

Tu resteras dans la chambre jusqu'à demain soir, et je ne veux pas t'entendre !! me dit-elle encore essoufflée par l'effort qu'elle a fait pour me frapper.

J'acquiesce d'un signe de tête.

Elle sort de la chambre sans un bruit, je me couche sur le lit et me recouvre de la couverture trop petite pour moi. Je pleure en silence en repassent dans ma tête tout ce qui s'est passé depuis ces 5 dernières années. Entre les fois où elle me pousser dans les escaliers, les journées que j'ai passée sans manger, ni boire enfermer dans la cave et toutes ces fois ou elle me frappe avec sa ceinture.

Elle sait qu'elle peut me faire tout ce qu'elle veut car je ne parlerai pas, je ne parle jamais à personne...

Je me réveille mes joues baignées de larmes, je me trouve dans le lit...Jax a dû me porter jusqu'ici, ça deviens vraiment une habitude. Je prends un mouchoir sur la table de nuit et sèche mes larmes, encore une fois elle aura raison de moi, elle me persécute jusque dans mes rêves. Je me lève et me dirige sans un bruit a la cuisine pour me servir un verre d'eau, je me dirige d'un pas léger vers le salon, je m'arrête dans l'encadrement de la porte et observe Jax dormir. Le pauvre le fauteuil est beaucoup trop petit pour lui, ces pieds dépassent d'au moins de 30 centimètres et ses épaules sont beaucoup trop larges pour l'assise du fauteuil. En parlent d'épaules, grâce à la lumière que dégage la télévision, je peux mater son magnifique torse, j'avais déjà remarquer ces tatouages sur ses bras, son pectoral droit est couvert de tatouage tribal et il a des abdos à faire baver plus d'une.

Je m'approche a pas de loup de lui, je ramasse la couverture qui est tomber sur le sol, j'ai envie de le toucher, de me coller contre son torse, je me ressaisie et je le recouvre et retourne dans ma chambre.

Je n'ai pas su me rendormir, au lever du soleil, je réfléchissais à la journée que j'avais passé hier avec Lissy, cette fille est vraiment une folle dingue, elle ne s'arrête jamais de parler (ce qu'il me convient comme ça je ne dois pas faire la conversation), elle m'a raconter la vie au sein de club, personnellement je m'en fou mais je l'ai laisser parler. Donc j'ai appris que Charlie est le Président, un certain Sam en est le Vice-président, Jax est le sergent d'armes, Phoenix le trésorier et Logan est l'informaticien du club, elle m'as raconté des histoires au sein du club a mourir de rire. Elle m'a expliquer ce qu'était des asphalteuses, c'est comme des prostituées a bikers, certaines d'entre elles on l'espoir de devenir un jours l'officiel de l'un d'eux. Elles font le ménage, de temps en temps les repas mais ce qu'elles savent faire de mieux c'est d'écarter leurs cuisses.

Je décide d'aller prendre le petit déjeuné et de faire l'inventaire des armoires de Phoenix pour aller au supermarché.

Quand j'arrive dans le salon, je remarque que Jax est absent, un petit papier est poser en évidence sur la table du salon « J'ai dû aller au boulot, je t'ai laisser un peu d'argent pour les courses, au moindre soucis téléphone moi, a ce soir JAX », il m'as laisser 500 dollars, il as une drôle de définition 'd'un peu d'argent'.

Apres m'être doucher et habiller d' une robe avec mes vans, je prends mon sac et prend la direction du super marché.

En bas de l'immeuble, je vois Phoenix appuie contre un pickup, fument sa cigarette en fixent l'entrée, quand il me voit il jette son mégot par terre et l'écrasé avec sa chaussure et se dirige vers moi.

— Salut Cass, avant que tu dise quoi que se soit, je veux juste passer du temps avec toi, Jax m'as dis que tu devais aller faire des courses donc je me suis proposer de t'accompagner, tu ne sera même pas obliger de me parler me dit-il en stress.

— Ça fait longtemps que tu attend ? demande-je tout en me dirigeant vers l'avant du véhicule.

— Ouais, 2 heures environs me répond Phoenix en m'ouvrent la portière passagère.

Je ricane en pesant que c'est bien fait pour lui.

Après 20 minutes de route dans un silence de mort, nous arrivons enfin au magasin, je prend un caddy pour plus de facilité et déambule dans les rayons, quelques minutes plus tard j'ai presque tout ce dont j'ai besoin, je vois au loin Phoenix discuter avec une femme au fond du rayon, vu sa position et son sourire charmeur je suis sûr qu'il la drague. Une petite idée me viens, j'attrape un pot de crème hydratante qui se trouve en début de l'étalage et me rapproche d'eux.

Quand je suis assez proche je dis sans pudeur :

— Bébé, désolé mais il y as avait que ça dans le rayon, comme je te l'ai dis à la maison, tu devrais aller voir un médecin au plus vite car ce n'est pas normale que ton pénis est tout irriter et que ça sente mauvais comme ça... En plus je crois que tu m'as refiler quelques choses car ça me gratte aussi, ça commence a bien faire, la dernière fois tu m'as refiler de l'herpes maintenant c'est bon quoi dis-je sur un ton faussement agacé en brandissant la crème hydratante.

La fille as une mine dégouté et détale sans demander son reste. Phoenix commence a éclater de rire en se retournent sur moi et me dit :

— Bordel, je savais que tu allais te venger, elle était bonne celle-la mais tu m'as casser mon coups c'est pas sympa.

— Je ne t'es pas casser ton coups comme tu dis je t'es éviter de te choper une de ses merdes de MST et/ou un gosse non désirée.

Phoenix ouvre la bouche pour rétorquer mais je l'arrête tout de suite en continuent :

— Et ne me parle pas des préservatifs, sais pas sûr a cent pour cent, tu t'es déjà dit que la capote pourrait casser ? ou même oublier d'en mettre une ? Tu te retrouverai au mieux avec une MST ou au pire avec une môme et une MST en cadeau.

Phoenix répond avec dégout :

— Putain, tu es un moyen de contraception a toi toute seule, je pense que jamais je n'aurais pu ressentir ça : le dégout du sexe. TU FAIS CHIER CASSY dit-il en se dirigent vers la sortie du magasin sans m'attendre.

Je paye mes achats et je le rejoins a la voiture, sans un mot il me prend les sacs de courses des mains et les déposes dans le coffre et se dirige directement s'assoir au volant. Arrivé à l'appartement, il m'aide as monter les courses, puis me dit qu'il doit rentrer au club, et me préviens que si je dois sortir je dois impérativement prévenir soit Jax ou lui. Il me fait vraiment la tête. J'en profite de ranger les courses dans les armoires et de mettre mon plan numéro 1 en marche, en commencent tout d'abord par la chambre, puis je commencerai apréparer le diner de ce soir....

The Iron DisciplesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant