Il était une fois, un homme, un héros, naquit sur ces lieux. Alors que le monde courrait à sa perte, baignant dans les flammes et la terreur, un héros surgit d'ailleurs. Celui-ci était grand, robuste, fier. Le héros parfait. Le héros, venu d'une contrée lointaine, avait parcouru des milliers et des milliers de kilomètres seulement pour venir sauver ce pays qui n'était pas le sien. On le surnommait le héros barbu.
Quand il vint secourir ce pays, l'ennemi qui lui fit face n'était nul autre que le plus redoutable ennemi de l'homme : la mort. Celle-ci, vêtue de sa longue robe noire, virevoltant dans les airs, se rapprochant du héros. Soudain, une idée apparue dans le coin de sa tête. Il tourna autour de lui, avant de l'observer d'un air malicieux. Il dit de sa voix clair et sombre :
« Toi qui possèdes ce si grand pouvoir en toi, qui peux-tu donc bien être ?
-Je suis le Héros Barbu, celui qui te vaincras. »Tous deux se doutaient de l'issu de ce combat. Tous deux se doutaient qu'ils risquaient de mourir. Mais celui qui risquait énormément était la mort. Bien que personne ne pouvait la tuer, l'affaiblir serait une prouesse inouïe et celle-ci savait que ce héros en était tout à fait capable. L'énergie qui émanait de lui était différente de celle des autres qui les entourait. Elle était bien plus forte, bien plus pure, bien plus puissante. C'était une aura lumineuse qui menaçait d'engloutir ses ténèbres à tout moment. Ainsi, la mort proposa un marché à notre justicier :
« Très bien. J'ai un marché à te proposer. Voyons donc quel prix es-tu prêt à payer pour ces âmes damnées. »
Le héros se méfiait, mais demanda tout de même :
« Quel marché ?
-Je laisserais cette ville en paix et la quitterait sans encombre. Je ne prendrais plus aucune vie sur cette terre à une seule condition. »Le héros barbu l'écouta sans parler. La mort, avec sa robe virevoltante, poursuivit :
« Je veux que tu me donnes tous tes Alters. Chacun d'entre eux. »
Le héros barbu le regarda un long moment, réfléchissant à cette proposition. Il songea ainsi un court moment qui paru durée de longues heures. Puis il leva les yeux vers la mort qui souriait de manière espiègle. Le regret et la détermination qui brillaient dans les yeux du justicier lui offrirent sa réponse.
« Je paierais n'importe quel prix si le futur en revenait changé et paisible. »
Et aussi simplement que cela, la mort s'activa à s'emparer de l'énergie qui constituait la force du héros barbu. Lentement mais surement, il avala chaque centilitre de son pouvoir si exceptionnel. En l'absorbant, elle pu aisément compter en tout cinq Alters puissants et tous différents des uns et des autres. L'un était un Alter de force, l'autre d'empathie. Un autre encore était un Alter d'amour, le quatrième un Alter qui lui permettait de parcourir le ciel. Et le dernier, le plus inutile pour la mort, était un Alter de lumière.
La mort avala, avala, avala... Puis elle cessa de sourire pour afficher une moue perplexe. Il y avait trop d'énergie. Il y avait beaucoup trop d'énergie. Elle voulait cesser d'avaler tout ce pouvoir, mais n'y arriva pas. Elle commença à paniquer tandis qu'elle sentait ses ténèbres la quitter pour laisser briller ces pouvoirs trop purs pour elle.
Puis lorsqu'elle la lueur blanche de la force du héros l'engloutit complètement, elle disparu dans un cri affreux tortueux. Le héros fut accueilli en véritable sauver, acclamé par les habitants de cette contrée. Ce soir-là, ils firent la fête jusqu'au bout de la nuit, fêtant l'apparition de ce justicier si courageux, et la disparition de la mort par la lumière.
C'est ainsi que s'achève le conte du héros aux cinq Alters. Le héros barbu.
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Héros au Sens Propre [Tome 2]
FanfictionLes hallucinations n'étaient qu'un mensonge de notre esprit. Cependant, ceux-ci étaient tellement réalistes qu'au bout d'un moment, notre cerveau se demande ce qui était vrai ou faux. Mais ce qui était arrivé n'était pas une hallucination. Après tou...