« C'est quand qu'on doit le transférer, l'autre ?
-Après sa séance de ce soir. Au petit matin.
-C'est pas dans la cellule en face de cette gosse qu'on va devoir le ramener, l'autre.
-Si. Je crois que c'est celle-là. »C'était ce qu'avait entendu Rui ce matin-là, alors que ses « gardes » la ramenait dans sa cellule. Elle n'en avait conclu qu'une seule chose, dans sa transe de frayeur : Shun et elle allaient avoir un nouveau voisin.
oOo
Comme le mois dernier, Shoto se retrouvait dans la salle de sport, à s'entraîner auteur des autres étudiants. En sueur et essoufflé, une fois de plus. C'était là l'une des premières règles pour être justicier, une règle que Shoto se plaisait à exercer et à bien trop exploiter ces derniers temps. Il s'entraînait tellement qu'Airi se présenter à chacune de ses séances, inquiète qu'il ne s'effondre un jour. Il donnait tellement d'énergie dans ses études, impressionnant la blonde. Cette dernière tenait son camarade en très haut estime. A ses yeux, le jeune homme donnait tellement de son énergie pour aider les autres, pour réaliser son rêve de justice, qu'Airi ne pouvait que rester pantoise face à sa détermination.
Airi Kato avait, depuis leur rencontre, toujours eu un petit faible pour son nouvel ami Todoroki. Il avait toujours été le genre de garçon qui lui plaisait : attentif, mystérieux, studieux... Il s'efforçait tant à être un bon justicier que cela touchait profondément la jeune fille. Elle voyait à quel point il s'entraînait durement, peut-être même plus que leurs camarades de la même promotion. Elle était en quelque sorte tombée sous son charme. Rapidement. On lui avait souvent répété qu'elle était un cœur d'artichaut, et chaque fois qu'on le lui répétait, elle finissait par bouder puis rire. Aux yeux de sa famille, elle tombait trop facilement amoureuse. Elle ne trouvait pas, personnellement, cette information vraie. Cela faisait après tout un an qu'elle « connaissait » Shoto. Au contraire, elle trouvait même qu'elle prenait son temps.
La jeune Kato sourit doucement lorsque son ami -si elle pouvait le considérer comme tel- s'approcha d'elle. Elle lui tendit sa gourde, assise sur le banc, qu'il sans hésitation pour en boire son contenu, assoiffé et épuisé après cette lourde séance. Expirant de contentement après avoir terminé de s'abreuver, les yeux du jeun homme se perdirent un instant sur la personne de la jeune justicière qui lui souriait gentiment. Il aurait aimé y voir quelqu'un d'autre à sa place. Il pensa un instant qu'il aurait aimé la voir ici, assise à la place ou près de cette jeune blonde. Entendre sa voix le réprimander sur le fait qu'il bossait beaucoup trop, qu'il finirait par s'épuiser à la tâche, de ce timbre dans sa voix si spécial qu'il aimait. Il reprit ses esprits lorsque sa camarade fit claquer sa voix dans l'air, le sortant de ses pensées alors que les bruits d'entraînement assourdissants de la salle s'infiltraient de nouveau doucement dans ses oreilles. Il secoua doucement la tête en fermant les yeux un millième de secondes. Il ne suffisait en rien à se bercer d'illusions. Elle n'était plus là.
Il devait se concentrer sur ses cours. Il n'y avait plus que ça qui comptait à présent. Depuis un moment maintenant, il se noyait dans le travail. Il voulait faire un bien meilleur héros que ceux qui était présent lors de cette bataille-là. Il s'en était fait la promesse. Le jeune Todoroki avait préféré continuer ses études d'héroïsme à l'université, contrairement à certains de ses camarades de Yuei. Yaoyorozu s'était lancée dans des études supérieurs de sciences en plus d'avoir obtenu son diplôme de héros professionnel à la fin du lycée. Ashido avait aussi poursuivi cette voie-là, mais était juste présente à Himegaki. Bakugo avait stoppé les études un an après être entré à Himegaki, sa carrière déjà entamée, tout comme Uraraka. Kirishima avait aussi continuer ses études tout comme lui. Seule une petite partie de leur ancienne classe avait débuté rapidement dans la vie active. La majorité d'entre eux était encore à la fac ou à l'université.
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Héros au Sens Propre [Tome 2]
FanfictionLes hallucinations n'étaient qu'un mensonge de notre esprit. Cependant, ceux-ci étaient tellement réalistes qu'au bout d'un moment, notre cerveau se demande ce qui était vrai ou faux. Mais ce qui était arrivé n'était pas une hallucination. Après tou...