Bad Things

Tatouages

Je ne cherchais pas l'amour jusqu'à ce que je te trouve ...

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- Tu as vu ce qu'il a fait la dernière fois ?

- Pauvre Sayate, c'était sur le mur de son magasin.

- Du pure vandalisme ...

- Si j'étais maire, je le renverrais de la ville, bien loin.

- Qui l'accepterait ?

- Un internat, peut-être ?

- Pauvre pasteur, ayant à supporter un frère délinquant dans sa famille.

Sakura continua avec son menton posé sur sa paume, tandis que son coude était sur le comptoir en verre de la boulangerie. Elle attendait son tour, et pourtant, elle ne pouvait ignorer les deux dames qui parlaient à ses côté. Elles avaient l'air en colère, horrifiées et avaient le plus pur mépris dans leurs voix.

C'était frustrant.

Puis, lorsqu'elle récupéra sa commande, elle parti rapidement. Quoi qu'il en soit, elle n'aimait jamais les ragots. Elle trouvait que c'était la manière la plus impure de diffamer quelqu'un – et ce n'était pas seulement parce que ce quelqu'un était Sasuke.

Les gens jugeaient Sasuke. Les adjectifs qui s'y rattachent étaient les plus bas et les plus horribles. Sakura serait irritée même si c'était quelqu'un d'autre. Mais après avoir rencontré Sasuke, et s'être rapidement attaché à lui elle avait réalisé qu'il n'était pas exactement une personne mauvaise, il était donc naturel qu'elle se sente un peu en colère quand elle entendait des gens parler de lui.

Ce dernier, en revanche, disait que c'était parce qu'elle était amoureuse de lui. Et elle ne disait pas non, mais elle ne disait pas non plus oui. En fin de compte, elle-même ne savait pas ce qu'elle ressentait. Mais elle savait qu'elle ressentait quelque chose.

Ce n'était pas seulement parce qu'un garçon était amoureux d'elle. Sakura n'était pas le genre de fille, qui prêtait attention à des futilités. Que Sasuke était beau, personne ne pouvait le nier ; cependant, il y avait quelque chose en lui qui la piégeait comme de l'hypnose.

Quand elle était avec lui, elle voulait ne jamais quitter son côté.

C'était peut-être son art qui, même s'il s'agissait de vandalisme lorsqu'il n'était pas dans ses papiers, était émouvant et sincère ; ou bien c'était cette manière audacieuse de dire tout ce qu'il pensais ; il avait aussi des fossettes, ce qui le rendais adorable même quand il était déplorable. Quoi qu'il en soit, Sakura savait que son cœur battait à chaque fois plus vite lorsqu'elle était en sa présence, ce n'était pas en vain.

Alors oui, peut-être qu'elle détestait un peu les gens qui jugeaient Sasuke. Elles ne le connaissaient pas. Et peut-être qu'elle non plus. Mais à la fin, Sasuke était un adolescent, et les adolescents, dans leur vision clairsemée et troublée du monde, faisaient des bêtises. Il ne devrait pas être jugé comme quelqu'un qui devait être mis à l'écart.

Elle le voulait proche. Très proche.

Lorsqu'elle arriva chez lui, son père était assis sur le canapé avec une posture étrange. Quand elle s'approcha, elle remarqua qu'il souriait.

- Oh, chérie, tu es arriver ? – et il était gentil. Non pas que son père était grossier, mais généralement il n'était pas si attentionné. – Ta mère est dans la chambre, avec une visite.

- Une visite ?

- Oui, une amie. – le sourire s'est alors agrandi. Sakura comprit rapidement la raison de la joie de son père. – Il semblerai que je ne sois pas nécessaire dans leur conversation. Et il y a un match aujourd'hui. Tu peux m'apporter une bière quand tu ira à la cuisine, s'il te plaît ?