Bad Things

Huitième merveille

Et puis, je chante car je t'ai grave dans la peau.
Je t'ai. On fera l'amour sans s'arrêter...

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Lorsqu'ils sont entrés dans la petite pharmacie de la ville, ils ont rapidement attiré l'attention des quelques personnes qui s'y trouvaient. Alors que Sakura faisait semblant de fouiller dans l'étagère brosse à dents, Sasuke était au comptoir en train de commander.

La honte ! Elle n'avait jamais eu à acheter de contraceptifs oraux auparavant – ce qui était évident, puisqu'elle avait récemment perdu sa virginité. C'était normal de se sentir nerveuse, comme si elle avait commis un crime pour la première fois. Ce qui était même ironique, puisqu'ils essayaient justement d'éviter une catastrophe.

Lorsqu'une femme passa à côté, avec son cou penché vers elle, elle baissa la tête et tira la capuche de son pull pour couvrir l'ecchymose violette sur son visage. Ce matin-là, il était encore pire, soit parce qu'il faisait plus clair, soit parce qu'il évoluer comme il le devait. Elle avait l'air d'une folle, une folle très suspecte.

Par conséquent, elle avait préféré manquer l'école. Ce serait bien pire si tout le monde pouvait voir. Et comme Ino, elle ne savait pas si elle était prête à retourner à la scène d'horreur qu'ils avaient traversée la nuit dernière, même si elle se sentait vraiment beaucoup mieux.

Sakura comprenait son amie, elle voudrait aussi une pause si elle avait traversé tout ce qu'elle avait vécu. Heureusement, elle avait Sasuke.

Mais elle était entrain de détester cette situation, en particulier l'attente. Lorsqu'elle inclina la tête pour regarder dans la direction de son patient copain, la dame au comptoir, une dame d'âge moyen, plissa les yeux vers elle, puis vers Sasuke, comme si cela pouvait lui donner une réponse.

La situation était très claire. Étant vêtue d'un sweat à capuche de Sasuke, avec un soleil étonnant et fort à l'extérieur, elle comprenait la méfiance des gens autour d'elle. Surtout quand elle arborait une énorme ecchymose sur le visage, accompagné d'un garçon plein de tatouages ​​et à l'allure bagarreur.

Mais mon Dieu ... pourquoi avaient-ils besoin d'être aussi indiscret ?

- Tu veux autre chose ?

- Non. – murmura-t-elle, levant les yeux vers le visage stoïque de Sasuke. – On peut y aller maintenant ?

- Pressé, Sainte Semaine ?

- Sérieusement, Sasuke. – murmura-t-elle d'un ton angoissé. Elle regarda brièvement le visage de la dame, qui avait toujours son attention dans leur direction. Elle soupira, se sentant impatiente. – Je veux partir.

Sasuke comprenait probablement sa détresse face à la situation. Sakura savait qu'il se souciait d'elle, tout comme il était habitué à des situations similaires. Et elle détestait encore plus ces gens, pour cette raison.

- Tu n'étais pas obligé de venir, tu sais ? – il baissa la tête, plissant les yeux. – Et tu n'as pas besoin d'être fâchée pour ça. J'ai l'habitude.

- Je les déteste. Pourquoi ils nous regardent comme ça ? Bande de... bâtards !

- Je commence à aimer la sale bouche de Sakura. – Il la tira pour lui donner une demi-étreinte avec sa main sur son épaule, faisant légèrement allusion à l'une des fossettes de son visage. – C'est pas bon de te mettre en colère pour ce type de situation. Je te l'ai déjà dit, mais je vois que je vais avoir besoin de me répéter : je ne me soucie que de ce que toi tu pense.

- Mais ce n'est pas juste. – quand ils atteignirent la voiture, elle ne put s'empêcher de pincer les lèvres. – Ils ne te connaissent pas, au minimum ils pensent que je suis une fille victime de violence conjugales.