Liberté

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Laisse moi te montrer à quel point je suis fière d'être à toi ...

- Chéri, regarde ça. Neji est venu prendre le petit déjeuner avec nous. – Dit sa mère en attachant sa robe plus étroitement autour de sa taille.

- Bonjour, monsieur Haruno. J'espère que je ne dérange pas.

Tu dérange, oui. Pensa Sakura, mais se mordit la langue.

- Pas de problème, Neji. Merci d'avoir amené Sakura. – il sourit et elle sut que son père était honnête dans la poignée de main qu'il a fait garçon. – Comment va ta famille ?

Elle a décroché là, laissant une conversation dénuée de sens et totalement artificielle continuer.

Sakura était appuyée contre la porte de la cuisine, regardant cette scène presque comique. Jusqu'à maintenant, elle pensait que c'était une exagération quand Sasuke disait qu'ils agissaient comme des robots : sa cuisine n'avait jamais été aussi vivante, comme une façade pour cacher la pourriture de sa vie.

Elle détestait cette situation, et elle n'y participerait certainement pas.

Elle regarda sa mère mettre deux autres places sur la table et voulut rouler des yeux quand elle complimenta les cheveux de Neji et posa des questions sur l'école de médecine.

C'était tout ce qui comptait, finalement.

- Je vais prendre une douche pour aller en cours. – annonce-t-elle, tout à coup, rendant tout le monde silencieux.

- Mais chérie, tu ne vas pas prendre un café ? Ne fais pas ça à ton ami.

- Ce n'est pas mon ami.

Il fallait s'attendre à ce que le masque parfait de sa mère ait une date d'expiration – ou qu'il ne soit pas à l'abri de quelque chose, comme l'indifférence de Sakura pour ce théâtre qu'elle était en train de monter.

- Sakura Haruno. – elle a parlé, mais, curieusement, sa voix est restée contrôlée, différente de quand elle était enfant. – Ton bain peut attendre encore quelques minutes. Tu vas déjeuner avec nous, même si je dois t'attacher à cette chaise.

Sakura plissa les yeux, puis les déplaça vers Neji. Même avec une épaisse fumée s'élevant de la tasse sur ses lèvres, elle pouvait voir ses yeux baissés.

Une autre différence flagrante entre lui et Sasuke, qui ne l'a pas vraiment surprise mais l'a encore plus frustré pour avoir laissé sa mère le ramener chez elle.

- Tu ne peux m'obliger à rien. – Provoqua-t-elle, puis entendit la chaise grincer alors que sa mère se levait soudainement.

Elle ressentait la colère menacer ses muscles tremblants. La bouilloire émit un bip, mais aucune des deux ne détourna les yeux.

- Vous deux, arrêtez tout de suite. – elle entendu la voix contrôlée de son père, essayant d'apaiser la situation. – Ce n'est vraiment pas le bon moment pour faire ça.

- Si je peux. Je suis toujours ta mère. – Fit-elle remarquer, ignorant complètement la supplication de son mari. – Ou tu veux que je parle du dessin que j'ai trouvé dans ton tiroir ?

- Quel dessin ? – Demanda son père en la regardant.

Sakura sentit l'horreur frapper son visage et geler ses muscles. Elle pensa à plusieurs autres dessins dont sa mère pourrait parler, et se souvint qu'elle gardait encore le dessin que Sasuke avait jeté à la poubelle; mais elle savait, autant qu'elle ne voulait pas l'accepter, au sourire hystérique sur le visage de sa mère, que ce n'était pas de ce dessin dont elle parlait.

Bad ThingsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant