Un dangereux protecteur(2)

Chapitre 29.

Anthon déposa la jeune femme sur la couche aussi délicate qu'un fleurs. Il se releva et à travers la faible lueur de la lampe la jeune femme le regarda retirer son boxer. Sa poitrine se souleva à la vu de son membre viril en érection. Il s'allongea près d'elle et dégraffa son soutien-gorge. Il l'embrassa dans le cou avant de tracer un sillon de baiser jusqu'à sa poitrine. Il soupessa chaque sein dans ses larges mains et captura une pointe rosée et durcit. La jeune femme s'arqua sous l'assaut. Il fit pression sur gorge pour la maintenir en place. De sa bouche il mit son second sein au supplice avant de se redresser satisfait. Elle haletait et il vint cueuillir ses soupirs. Son baiser sauvage et vorace l'excita. Il n'était  pas tendre et cela ne la dérangeait pas. Elle noua ses mains dans son cou et essaya du mieux qu'elle pouvait de suivre le rythme enfiévré de son baiser. Il s'allongea sur elle et de sa cuisse il lui écarta les jambes. Elle s'ouvrit à lui confiante et prête à lui appartenir.

— Tu m'aimes ? Lui demanda t-il en se redressant sur ses coudes pour la regarder.

Elle acquiesça essoufflée.

— Oui.

— Même si j'ai tué des gens ? Des innocents ?

Le cœur de Johana se serra. Elle posa sa main sur sa joue pour le rassurer. Elle avait l'impression de ressentir sa souffrance.

— Tu m'as sauvé moi et ma sœur, lui rappela t-elle.

Il lui sourit.

— Seulement vous deux. Ça ne suffira pas à sauvé mon âme.

Elle lui rendit son sourire.

— Dans ce cas je ferais également en sorte que le mien ne soit pas sauvé.

Anthon lui saisit le menton et caressa la ligne de sa mâchoire.

— Rien de ce que tu pourrais faire ne pourra te salir, avança t-il.

Il y veillerait personnellement.

Pas si elle tuait quelqu'un, songea Johana. Les mains d'Anthon descendirent le long de son buste, caressèrent ses hanches et effleurèrent le tissu de son slip. Elle souleva le bassin pour lui permettre de le retirer. Nus tous les deux, il reprit place entre ses jambes. Il vint caressa son sexe afin de s'assurer qu'elle était prête à l'accueillir et il la pénètra d'une poussée. Elle posa les mains dans son dos mais il les retira. Il les emprisonna au-dessus de sa tête pour ne pas qu'elle le touche.

— Ouvre les yeux, lui ordonna t-il.

Elle s'exécuta tremblante et heureuse. Il commença à se mouvoir en elle en de long vas et viens. Se montrant attentionné et doux. Chaque poussé lui faisait ressentir des sensations nouvelles et intenses. Les coups de reins d'Anthon se firent plus forts, lui arrachant des cris qu'il étouffait en ballonnant ses lèvres des siens. Lui aussi poussait des cris rauques et conquérants. Leurs gémissements se mêlèrent créant une mélodie dont eux seuls étaient capables de donner le rythme. Alors qu'elle croyait atteindre l'extase, il roula sur lui et elle fût à la califourchon. Elle tressaillit et rougit gêner de se trouver ainsi.

— Qu'est-ce que je suis sensé faire ? Lui demanda t-elle d'une faible voix.

La main de l'homme glissa sur sa cuisse et remonta jusqu'à son ventre.

— Me donner du plaisir, annonça t-il d'un voix éraillée par le désir.

— C'est très déstabilisant... je ne pourrai pas...

— On pourrait rester ainsi, je serais ravi de te garder comme ça sur moi toute la nuit.

— Je t'en prie...