Chapitre 24.

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- Je peux savoir pourquoi tu as étaler ma vie privée ainsi ! Rugit Cyriac dès qu'ils eurent franchis le seuil de la porte.

- Pourquoi ? Pour la bonne raison que tu fais du mystère pour rien ! Et ne fait pas comme si j'avais avoué à tous ton identité... Que tu sois jumeau était le secret le plus insignifiant sur ta longue liste.

- Peut-être... Mais c'est à moi de décider de ce que je souhaite garder secret ou non!

Anthon s'appuya contre le dossard d'un fauteuil.

- À l'avenir évite de vouloir terroriser Johana.

- C'est une menace ?

Le grec avait arqué sa tête sur le côté le regard brillant de défi.

- Oui et un avertissement aussi, tonna la voix d'Anastase qui venait de faire son apparition. C'est aussi valable pour toi Anthon. Cyriac a raison, ses secrets les appartient utilise d'autres moyens de vengeance. Et toi, évite de chercher à irrité Anthon, il n'y a pas plus dangereux qu'un homme amoureux.

Cyriac fit une grimace. Il n'était pas d'accord. Pour lui un homme amoureux était faible et incapable d'agir correctement.

- Tu parle par expérience ? Railla t-il.

- Je n'ai pas encore fini d'expérimenter. Maintenant excusez vous.

Le silence se fit dans la salle personne n'osait faire le premier pas. Uniquement par orgueil. Anastase se passa une main sur le visage.

- Je suis l'aînée de nous trois d'accord, et vous n'ignorez pas que j'adore passer pour un héro au yeux de ma femme et il s'avère qu'elle souhaite plus que tout que vous vous réconciliez. Alors je vais vous laisser trois secondes pour mettre un terme à cette situation ridicule.

Cyriac inspira un peu d'air et fourra ses mains dans ses poches.

- Je suis désolé... Je n'intimiderais plus ta fiancée, avança t-il.

- Et moi, je ne révélera plus le moindre de tes secrets.

Ils se serrèrent la main sans pour autant manifester la moindre joie.

- Parfait ! J'aurais bien évidemment continué cette charmante conversation mais demain est un jour important.

Anthon opina.

- Je serais là.

- Je suppose que je dois être là ?

Le russe esquissa un sourire narquois qui ne trompait pas.

- Tu fais ce que tu veux.

Il quitta la pièce sur cette déclaration. Le regard du grec se ferma lorsqu'il reporta son attention sur Anthon.

- Ce que tu as fait ce soir...

- Tu sais que je ne serais pas allé plus loin, lui coupa l'italien.

- Je sais... Après tout toi aussi tu cache beaucoup de squelettes dans tes placards et même si j'ai du mal à le reconnaître, je l'ai bien mérité.

Anthon arqua un sourcil sceptique.

- Où veux-tu en venir ? L'interrogea t-il.

- J'ai de bonnes raisons d'être le diable comme tu te vertus à le dire mais n'oublie pas que tu es un démon; le pire de tous... Et diable et démon cohabitent en enfer.

Anthon serra les poings et les dents. L'analyse de son ami était bonne mais il refusait de penser à son côté sombre pour l'instant.

- Jusqu'à quand vas-tu bercer cette fille d'illusions ?

Un dangereux protecteur(2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant