Chapitre 31.

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George posa la main de Johana dans celle d'Anthon. Ce dernier le remercia d'un signe de la tête. Il referma ses doigts sur ceux de la jeune femme et l'aida à monté la petite marche pour la mettre à sa hauteur.

— Tu es encore plus belle que dans mon imagination, lui sursura t-il avant de poser un baiser sur sa peau gantée.

Lui aussi portait des gants, mais cela n'avait rien de nouveau. Le prêtre taussauta pour attirer leur attention. Anthon et Johana se présentèrent devant lui et la cérémonie commença. Le discours de ce dernier fut rapide et concis. Ils échangèrent leurs vœux, la jeune femme versa même quelques larmes lorsque Anthon lui fit son serment. Il glissa l'anneau en or à son doigt et elle fit de même.

— Je vous déclare unis par les liens sacrés du mariage, proclama le prêtre. Vous voilà désormais mari et femme, vous pouvez embrasser la mariée.

Anthon posa ses lèvres sur l'index de Johana où il venait de glisser l'alliance.

— Te voilà désormais mienne, lui murmura t-il avant de soulever les pans de son voile.

Il essuya sa joue humide et prit son visage en coupe. Il attira son visage au sien et l'embrassa. Elle entendit le bruit des acclamations mais déjà le monde extérieur s'évaporait. Elle entrouvrit les lèvres et répondit au baiser de l'homme. Leur étreinte dura plusieurs minutes avant qu'ils n'y mettent un terme.

Les joues de Johana étaient toutes écarlates et ses lèvres légèrement gonflées, sa respiration saccadée.

— Je n'ai jamais vu de baiser aussi sensuel, résonna la voix de Cyriac qui s'était rapproché. Mon père vous n'êtes pas sûre que ce genre de démonstration est censuré par l'église ?

Le prêtre esquissa un sourire amusé.

— Pas lorsqu'il s'agit d'un couple marié. Par contre vos pratiques à vous sont très mal vu par l'église.

Le grec fit un signe de croix pour montrer sa bonne foi.

— Je promets de me confesser et de demander l'absolution de mes péchés lorsque mon mode de vie actuel ne me conviendra plus.

— Je doute que la confession suffise à votre rédemption, fit le prêtre en prenant son livre.

Anthon le salua une dernière fois avant qu'il ne s'en aille.

— Je l'aime bien ce prêtre, lâcha Cyriac. Il est peut-être la solution à mon problème ?

Anthon arqua un sourcil sceptique mais préféra se taire.

— Félicitations ! S'écria Gwen en serrant son frère puis sa belle sœur dans ses bras.

Anastase fût moins enthousiaste que sa femme et même s'il ne le montrait pas, Johana savait qu'il était heureux pour eux, surtout pour son ami. Au lieu de lui serrer la main, elle le prit dans ses bras.

Elle fût féliciter par Tama, George, sa sœur et même par les garde du corps de son mari. Contrairement à son cauchemar il n'y avait pas eut beaucoup de monde, juste leurs familles et amis. Et lorsque le prêtre avait demandé qui s'opposait à leur union personnes ne s'était manifesté; il n'y avait pas eut de Xaviero del Rio, ni de coup de feu. Juste les flashs des caméras qui crépitaient autour d'eux.

— Il est temps de partir, lui souffla Anthon à l'oreille.

Elle acquiesça et le suivi hors de l'église. On était samedi et le soleil brillait. Elle s'apprêtait à descendre les premières marches lorsque son mari l'arrêta.

— Tu n'oublies pas quelque chose ? Lui demanda t-il en désignant son bouquet de fleurs.

Elle avait complètement oublier. De manière désinvolte elle balança le bouquet par-dessus sa tête et se retourna pour voir qui l'avait attrapé. À sa plus grande stupéfaction, il avait atterri aux pieds de Cyriac Kreïyos. Le grec s'abaissa et ramassa le bouquet qu'il donna à sa sœur.

Un dangereux protecteur(2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant