Gaby's story

« Oh merde ! »

Vous connaissez surement l'histoire de la jeune fille, une New Yorkaise, née dans le Bronx, sa mère ? Une droguée qui finira sûrement par mourrir d'overdose. Son père? Bonne question, pas dans le champ de vision en tout cas. Il en a de la chance celui là.
Elle vit une vie minable, mais un jour toute sa vie se retrouve chamboulée par la rencontre d'une personne. C'est faux, totalement faux. Une personne ne peut pas changer votre vie, peu être deux ou trois minimum. Enfin bon, vous voyez cette histoire? Et bien voila une nouvelle histoire, un peu dans ce genre, elle est peut être pas originale mais elle vaut le coup d'être raconter.

La vie de Gabriella, enfin Gaby, une fille de 18 ans, fraîchement diplômée du lycée, commençant une vie d'étudiante en art et économie à l'université de New York. Que dire de plus? Elle est bornée, franche, peu être trop parfois, elle aime mettre les pieds dans le plat. Elle a de beau yeux bleu, elle aime pensait qu'elle les a de la part de son père. Elle est fan d'Harry Potter, Hunger Games aussi. Livres, films, tous, ce n'est pas qu'elle n'est pas sociable, mais elle n'est pas à l'aise dans une conversation, elle est maladroite et arrive toujours à finir dans les histoires sans forcément connaître l'histoire en question. Elle n'a pas beaucoup d'amis, mais elle n'en a pas besoin, pas de copain, elle n'en a pas besoin, elle se suffit à elle même. Enfin il y a Joy Johns bien sur.
JJ est la meilleure amie de Gaby, elles se connaissent depuis toujours, pourtant elles étaient très différentes. JJ est une fille qui n'a pas sa langue dans la poches, mais elle était une grande romantique, elle rêvait d'une véritable histoire d'amour comme Ron et Hermione quoi. Elle préférerait surement avoir Hermione mais enfin, peu importe. JJ elle aussi était entrée à l'université, en histoire, elle était très intelligente, le genre de personne qui n'a pas besoin de réviser pour réussir. Qui tient de grande conversations avec des adultes, politique, histoire de France, tout les sujets qui donnait à Gaby envie de vomir, et mal à la tête. Mais lorsqu'elles étaient ensemble, elles s'amusaient comme des enfants. Et c'était la raison pour laquelle elles étaient meilleures amies depuis toujours.

Enfin voila les bases afin de commencer notre histoire, j'aimerais avoir la classe de vous dire que c'était en 1876, mais c'est loin d'être le cas. Alors bienvenue à New York, à notre bien aimée époque sans classe et aucune couleurs. Vous allez adorer, commençons là on tout à basculer.

La jeune blonde se tenait assise sur la chaise dans le bureau de police, le commissaire était en face de la jeune fille. Elle venait de perdre sa mère.
Gabriella? Demandait il.
Gaby. Disait elle comme un réflexe.
Pardon?
Simplement Gaby, on m'appelle comme ça.
D'accord. Il marquait une pause et prenait son stylo et son bloc note. Je sais que ça doit être compliqué pour toi maintenant.
Pas vraiment, ma mère est morte, c'était une question de temps, on m'a toujours dit que l'alcool et la drogue ne faisait pas bon ménage. D'ailleurs c'est elle qui me l'a dit. Disait la jeune orpheline en riant, elle ne pouvait pas se montrer faible, sa mère n'avait jamais été exemplaire mais elle lui avait appris à ne jamais pleurer devant les hommes. C'était sa règle d'or. Enfin après, toujours avoir un joint caché dans l'appartement, et aussi ne jamais ouvrir aux gendarmes.
Le policier restait silencieux, enfin, bouche bée devant la blonde.
Très bien, et tu es seule maintenant?
Oui, mais je peux m'en sortir, je peux trouver un job et entretenir l'appartement.
C'est impossible Gaby, ta mère ne payait plus l'appartement depuis plus de deux ans. Il revient à la ville.
Oh merde ! Je vois, je peux trouver un nouvel appartement. C'est pas un problème.
Je peux pas te laisser seul Gaby. Je suis désolé, j'ai pris la liberté de faire mes petites recherches, et j'ai trouver ton acte de naissance. Tu as un père.
Comme tout le monde.
Ouais, et il vit à New York.
Ouais, mais il veut surement pas de moi. Il serait venu depuis le temps.
Je l'ai appelé.
Quoi ? S'étouffait Gaby.
Oui, il m'a dit qu'il ne savait qu'il avait une fille, il est sur le chemin.
Quoi ? Recommençait la jeune fille. Elle restait silencieuse sur la chaise à réfléchir et ruminait. Elle avait donc un géniteur, enfin elle avait toujours su, mais sa mère n'avait jamais cesser de dire qu'il ne voulait pas la voir. Elle était assez surprise qu'elle lui ai menti. Il ne savait rien, elle se demandait qu'elle genre d'homme c'était. Elle était silencieuse depuis bien trop longtemps maintenant, c'était pas du tout dans ses habitudes.

Elle relevait la tête quand le policier passait à nouveau la porte du bureau. Il déposait de l'eau à côté de la jeune fille sous le choc. Elle le buvait d'une traite, et elle regardait Le Brun en face d'elle.
Je peux appeler quelqu'un ? Demandait elle.
Bien sur, je t'en prie. Disait il en pointant la cabine téléphonique à l'extérieur du bureau.
Sérieusement ? En qu'elle année vivez vous? Demandait elle après avoir vu l'appareil du moyen âge. Le policier lui lançait un regard noir et elle comprit qu'il était temps pour elle de s'éclipser, elle tapait alors le seul numéro qu'elle connaissait par coeur, celui de JJ.

La sonnerie sonnait trois fois, mais elle tombait sur la messagerie.
Salut, vous êtes sur la messagerie c'est sûrement que je ne veux pas vous parler donc laissez pas de messages !
La blonde levait les yeux au ciel, cette messagerie datée de la première année de lycée. Elle ferait bien de la changer.
Salut JJ c'est moi, je suis désolé de te déranger, enfin pas tellement puisque tu répond pas. Enfin bref, je t'appelle depuis une cabine téléphonique, t'y crois, retour vers le futur je te jure. Bref c'est pas le sujet, je t'épargne les détails mais elle est partie, et la ils ont trouvé mon père, il arrive j'crois. Bref. Tu vas surement rien comprendre, rappelle moi. Byeeeee ! Elle raccrochait le téléphone, elle n'avait pas de batterie sur son téléphone, elle le remettait dans sa poche et s'asseyait de nouveau sur la chaise la plus inconfortable du monde.