« Je suis un crétin »

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Écoutes, je voulais m'excuser par rapport à ce que j'ai dis. La jeune fille restait muette. Je savais pas que tu venais de rencontrer Luke. Elle ne répondait pas. Je suis un crétin.
Ça c'est sur. Elle se tournait en souriant. T'es un crétin.
Oui, bon j'ai compris. Il prenait la main de la blonde et la trainait hors de la cabine. Viens. Elle suivait le blond sans trop savoir ce qu'il voulait. Ils étaient à présent sur l'avant du bateau, le soleil avait une couleur dorée magnifique. Le paysage était magnifique, une île se dessinait, et semblait rouge avec les reflets du soleil.
C'est magnifique. Disait l'américaine.
Elle tournait la tête vers le blond, elle regardait les reflets du soleil tapait sur les cheveux de JJ. Il avait des yeux bleu, de la couleur de l'eau. Il était plutôt mignon, mais elle tournait la tête rapidement quand elle vit qu'il avait remarqué qu'elle le regardait. Il esquissait un sourire en voyant Gaby agir comme ça.
Je m'excuse vraiment.
T'inquiète c'est rien.
Je savais pas toute ton histoire.
Oh tu sais maintenant.
Une partie oui.
Alors raconte moi la tienne.
Quoi?
Une partie de ta vie.
J'ai eu des parents de merde aussi.
C'est pas précis. Je suis sure que tu en sais plus sur moi. Je veux l'égalité.
Ok. Ok. Il marquait une pause. Comme tu peux surement le voir, Charlie et moi on se ressemble pas beaucoup. C'est pas mon père, enfin, il m'a adopté. Mes vrais parents m'ont abandonnés sur le port, alors Charlie m'a pris avec lui. Et a prit soin de moi.
Et maintenant, tu prend soin de lui.
Ouais on peut dire ça.
Je vois. Alors on sait ce que c'est des parents merdique.
Pas vraiment, Charlie est plutôt cool.
La jeune fille souriait à JJ, elle ne savait que ce n'était pas son père, enfaite, il n'avait aucune idée de qui était ses parents. C'était triste de se dire qu'on peut abandonné un enfant.
Donc depuis, je suis dans les bateaux, pêche, surf. Tout le monde me connait ici.
T'es une véritable star.
Un peu ouais. Et toi ? Miss Amérique.
Quoi ?
Tu vis où ?
J'ai vécu toute ma vie dans le Bronx. JJ fronçait les sourcils, il ne connaissait pas. New York. Il y a des quartiers si tu veux. Genre Manhattan, là où je vis maintenant, Queens, et le Bronx. Là où je vivais avec ma mère.
Et comment c'est ?
Different. C'est la ville, donc pas de plage, pas de surf et peu de bateau. Il y a des voitures, des sirènes de polices. Pas mal de drogues et de combats de rues.
Ça à l'air sympa.
Ça l'est. Je me suis bien amusé.
C'est plus fun ici. Surf quand t'as fini les cours, tu pêches. La vie ici est beaucoup plus cool.
Tu connais pas New York.
Non, mais j'ai pas envie de connaître.
N'importe quoi. Le blond se mettait à rire, Gaby avait aussi beaucoup de voix, elle savait se faire entendre. Il aimait bien ça, souvent les filles lui tombait dans les bras, mais là il savait que c'était pas ce genre de fille. Et bizarrement, après avoir un peu apprit à la connaître. Ce n'était pas ce qu'il voulait.

Après être resté quelques heures sur le bateau, ils rentrèrent au port. Le reste de la sortie avait été plus sympa que le début. JJ avait beaucoup embêté Gaby, ce qui avait amusé les deux amis. Ils regardaient leurs enfants agir comme des gosses. Une fois de retour à la ville, ils allèrent tous chez les grand parents de Gaby.
JJ entrait dans la maison, il avait l'habitude de cette maison et de la famille Sangster.
John James. Ce que tu es plus grand et musclé.
Et bien plus beau. Continuait il. Lydia se mettait à rire en embrassant bruyamment la joue du blond.
Gabriella. C'était bien?
Oui, c'était top. Lydia embrassait ensuite sa petite fille. Elle avait déjà mit des verres sur la table, elle proposait aux jeunes de se servir. Ils ne se firent pas prier et buvaient rapidement le contenu du verre. La chaleur commençait à être réellement pesante.

Tout le monde s'installait autour de la table.
Gaby est une bonne élève. Elle sera bientôt une vrai australienne. Disait Charlie.
Mais elle l'est déjà. Répondait Lydia.
Je suis de New York, Lydia. Tout le monde le sait.
C'est sur. Marmonnait JJ, tout le monde avait entendu.
Les trois adultes sortaient pour aller voir les poissons.
Tu connais bien la maison. Disait Gaby.
J'ai grandi ici. Ton grand père et Charlie sont amis depuis leurs enfances. Ils ont fait les 400 coups ensemble.
Ah d'accord.
Alors on est souvent là. Je viens moins maintenant que je suis plus grand. Mais j'aimais bien venir ici. Je regardais les Sangster en rêvant de faire partie de la famille idéale.
Idéale ?
Ouais, ils sont unis, ils s'aiment tous. J'ai rarement vu ça, il y a seulement Charlie et moi dans notre famille.
C'est déjà ça.
C'est vrai.
Il dévorait les gâteaux que Lydia avait fait, Gaby le regardait engloutir ça en quelque secondes.
Je peux te poser une question?
Si je dis non, tu le feras ?
Oui, dis moi, pourquoi t'appelle les gens par leurs noms?
Tu les appelles comment toi ? Disait elle sans comprendre la question.
Non, je voulais les membres de ta famille.
Ah, et bien, je viens de les rencontrer. Je me vois pas appeler Luke papa, ni personne d'autre.
Je suis sure que Lydia adorerait.
Peut être. Mais ils m'ont pas dis de le faire.
Ouais. J'ai cru que c'était une truc américain.
Quoi ? Mais n'importe quoi. T'es stupide. Disait elle. Le blond partait à rire, son rire communicatif finissait par faire rire Gaby.

Le matin du 24 décembre, la veille de Noël, Gaby voulait travailler ses leçons. Elle ne devait pas oublier qu'elle avait ses études. Elle aimait beaucoup ses vacances à Margaret River. Cette petite ville remplie de surfeur était vraiment très agréable à vivre. De plus, la rencontre avec JJ avait rendu cela encore mieux.
Dis moi Luke, tu sais où je peux avoir la Wifi ?
Surement dans le magasin de Charlie.

Gaby's storyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant