« Parce que je suis une idiote tu vois »

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Le blond était derrière la porte, il entendait la conversation entre Luke et Gaby à propos de lui. Il était rassuré de savoir que la blonde ressentait pareil que lui. Elle était perdue elle aussi, et ne savait pas trop quoi faire. Mais JJ n'arrivait pas à rester loin d'elle alors il continuerait de faire ce que son coeur lui disait.
Il frappait alors à la porte. Il entendait les pas lourd et devinait que c'était Luke.
Salut Luke.
JJ ! Entre.
Ce dernier s'exécutait, et pénétrait dans la maison. Il suivait Luke jusqu'à la cuisine, il voyait Gaby débarrassée la table.
Salut !
Elle se tournait et lui souriait.
Tiens te voilà.
Ouais, je me suis dis, avant la tempête, on pouvait aller se promener ? T'en dis quoi?
Je suis partante. Laisse moi me changer.
Ça marche.
La blonde montait rapidement à l'étage et attrapait un short, et un tee shirt noir.

Luke proposait à boire à JJ, il prenait un verre de coca.
Vous rentrez pas tard, la tempête commence tôt.
Au premier coup de vent, on rentre. Disait il en faisant le salut de l'armée. JJ prétendait ne rien prendre au sérieux, parfois c'était le cas, mais c'était souvent une facette, en vérité, Luke savait qu'il ne risquerait pas de laisser Gaby dehors le soir de tempête. Il lui faisait confiance là dessus, il veillerait sur sa fille.

Les deux jeunes partaient à l'aventure, ils allaient s'enfoncer dans les bois. JJ avait un sac à dos, il avait pris de l'eau et de la nourritures.
On va où ? Demandait la blonde.
Tu verras.

Quelques minutes plus tard, il y avait une sorte de montagne de roches à grimper. Ça paraissait simple en regardant JJ, mais c'était une tout autre histoire pour Gaby. Elle avait beaucoup de mal à s'accrocher, directement, JJ revenait à sa hauteur pour l'aider il lui tendait la main et ils grimpèrent à deux.
Une fois au sommet, la vue était imprenable, il y avait l'océan d'un côté et le forêt de l'autre. Elle entendait les clics de l'appareil de JJ.
À moi de te prendre en photo. Disait elle en prenant l'appareil de la main de son ami.
JJ s'amusait à prendre des pauses, et gonflait ses muscles ce qui faisait beaucoup rire la blonde. Ils prirent des photos tout les deux.
Suis moi, on continue.
Alors Gaby prenait la main du blond sans poser de questions, ils marchaient pendant une vingtaine de minutes et arrivaient devant une cascade. Le blond retirait ses affaires et se retrouvait en maillot et sautait dans l'eau sans hésité.

Viens ! Criait le jeune homme.
J'ai pas pris de maillot.
T'as bien des sous vêtements.
Non. La tête du blond changeait. Je rigole crétin. Alors sans plus de discussion elle retirait son haut et son short. Elle sautait dans l'eau à son tour. Ils s'amusaient à s'éclabousser, mais JJ attrapait la taille de la blonde et la rapprocher de lui. Gaby passait ses bras derrière son cou, et caressait ses cheveux. Ils restaient à regarder comme si le temps c'était arrêté. Gaby approchait doucement du visage du blond et l'embrassait tendrement. Ils se séparaient à contre coeur, et restaient à se fixer sans parler. Ils voulaient simplement profiter du moment.

Après avoir passer du temps dans l'eau, ils sortaient et remontaient pour récupérer leurs affaires. JJ s'asseyait en attendant de sécher, il finissait par s'allonger dans l'herbe. Il fixait le ciel, la tempête approchait. Gaby se mettait par terre à son tour, elle posait sa tête sur le torse de JJ. Il jouait avec ses cheveux, et caressait son dos doucement. Elle était sensible au touché du jeune homme.
Elle levait la tête vers lui, il l'a regardé à son tour.
À quoi on joue la ?
Je crois qu'on joue pas justement.
Il marquait un point, tout ce qu'il se passait entre eux était bien réel, ils ne pouvaient pas se passer l'un de l'autre.
On est mal.
Pourquoi?
Parce que je suis une idiote tu vois. Et une idiote, ça tombe sous le charme des idiots. Et ça finit par souffrir.
Souffrir ?
Oui, dans peu de temps je serais à New York, et toi tu seras ici. Alors je souffrirais de ne pas te voir parce que je me serait attachés comme une idiote.
Je veux bien t'accorder que tu es une idiote. La blonde frappait le torse de JJ. Mais je pense aussi que c'est trop tard, parce que moi, l'idiot de service, il est déjà attaché de miss Amérique.
Tu verrais miss Amérique tu m'appellerais pas comme ça.
Je suis sérieux Gaby.
Je sais. Je sais.
Elle reposait sa tête, et ils restèrent comme ça pendant un moment. Ils finissaient par échanger encore quelques baisers, puis ils décidèrent de rentrer avant que la tempête ne commence.
Je suis pas vraiment rassuré à propos de la tempête JJ.
C'est rien, tu vas entendre le vent et les orages. Mais c'est tout.
Ouais mais les éclairs ne sont pas les mêmes à New York.
Peut être mais il n'y a pas de danger. Et puis si tu sens que tu as trop peur, tu m'appelles.
Comment ? Je crie ton nom par ma fenêtre et tu vas apparaître.
Non, enfin je pourrais, t'es ma plus proche voisine. Passe moi ton portable. Il entrait son numéro dans le téléphone de Gaby, puis ils continuèrent.
Et si je t'appelle, tu vas me chanter une comptine ?
Peut être. Mais si je prend un accent. Disait il en prenant l'accent russe.
N'importe quoi. La blonde riait, il savait très bien comme la faire décompresser.
Si tu m'appelles, je viendrais te secourir sur mon cheval blanc.
Je vois. Intéressant. Comment s'appelle ton cheval ?
Petit tonnerre.
Très drôle. Le blond riait de sa propre blague.
Aller rentre chez toi jeune fille.
À plus crétin.
Il rattrapait son bras avant qu'elle ne reparte, il l'approchait de lui à une vitesse folle et capturé ses lèvres pendant quelques secondes. Elle savourait le baiser un peu plus, jusqu'à ce qu'il se sépare. Et que JJ parte de son côté et la blonde du sien.

Gaby's storyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant