Chapitre 18

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BEN

Alors que j'attends devant le lycée de Ambre depuis plus d'un quart d'heure, je la vois enfin passer l'immense porte en bois, accompagnée de Marianne.

– Salut ! S'exclame Ambre en sautillant jusqu'à moi.

Un grand sourire éclaire son visage et j'imagine que le même est apparue sur le mien dès que je l'ai aperçue.

– Salut, je lui murmure à l'oreille en la prenant dans mes bras.

Je l'embrasse chastement, avant qu'elle ne lâche un petit rire.

– Quoi ?

– J'ai toujours voulu faire ça. Retrouver mon copain à la sortie du lycée et lui courir dans les bras, me dit-elle en ajustant le col de ma veste.

– Et alors ? C'est comment ?

– C'est merveilleux, susurre-t-elle, avant de m'embrasser à nouveau.

– Beuuurk.

Nous nous tournons vers Marianne qui nous lance un regard noir puis, nous éclatons de rire.

– Vous êtes mielleux à vomir, dit-elle en levant les yeux au ciel. Mais je suis contente pour vous.

Soudain, la cavalerie débarque.

– Waw ! Tu viens la chercher au lycée maintenant, me lance Elia.

– Le métro ne semble plus assez bien pour Madame, se moque Marianne ce qui lui vaut un doigt de la part de ma copine.

Ma copine. Je n'arrive pas à croire qu'on y soit arrivé.

– Elle plaisante, on est tous ravie pour vous, nous dit Victoire avec toute sa bienveillance.

– Merci.

– Ouais, vous êtes beaux, c'est super, mais Ben, remonte un peu tes mains s'il te plait, me suggère alors Adrien avec un brin d'autorité.

Tom vient alors prendre la main de son amoureux, calmant automatiquement ses pulsions protectrices.

– Il faut qu'on y aille, me dit alors Ambre. Avec le contrôle de maths de demain, si je ne suis pas à la maison à 18 heures, mes parents vont péter un câble.

– A plus, les enfants ! Je leur lance en menant Ambre jusqu'à ma voiture, garée de l'autre côté de la rue.

*

– Gare-toi là, m'indique Ambre alors que nous sommes à presque cent mètres de chez elle.

– Mais tu habites au bout de la rue, je peux te rapprocher encore de quelques...

– Non ! Gare-toi ici, je préfère ne prendre aucun risque.

Je finis par obéir et me gare devant un petit immeuble.

– Merci pour la balade, me dit-elle fièrement.

– Tu te sers de moi comme chauffeur, je proteste.

– Mais je t'aime.

Elle affiche ce petit sourire angélique. Celui qui vous ferai plier à n'importe laquelle de ses demandes.

– Je t'aime aussi.

– On se voit demain, me dit-elle en ouvrant sa portière.

– Attends, attends !

Elle se tourne vers moi et je passe ma main derrière sa nuque pour fondre mes lèvres sur les siennes. Je pourrais l'embrasser toute la journée.

No Boy, No DramaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant