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{Quand la mort frappe sois tu coules sois tu te bas}

Voilà je suis devant la porte d'entrée de ma classe je vais dedans je salut mes camarades. On est neuf dans la classe peux comparer au autre année. Mon prof arrive quand il me voit présent il reste choqué. Je fais juste comme si de rien n'était il me demande
- Vous pouvez venir dehors.
- Oui je vous suis.

Arriver dehors dans le couloir il me demande
- Pourquoi vous êtes là?
- J'ai des cours à faire alors je les fais.
- Il faut que vous soyez près de votre famille en se moment.
- Non loins d'eux me fait plus de bien qu'être avec eux.

Il fait les yeux rond moi je suis solitaire je préfère garder pour moi mes émotions que de les montrer. La sonnerie donne le départ des cours.
- Alors on y va Monsieur.
- Vous êtes sûr de vouloir rester?
- Oui pas de problème pour moi.

On rentre en classe les gars se demandent se qu'il se passe je ne vais pas les laisser dans le flou. Comme chaque matin notre prof nous demande se qu'on a fait pendant la semaine et quand c'est mon tour je lui dit
- Des couvertines. Et apprendre que mon père est mort.

Je dis ça comme si c'était normal. Plus un bruit j'entends même une mouche voler c'est pour dire ils voulaient savoir je leur ai dit. Ils me regardent tous sur le cul bas ouais.
- Plus exactement je l'ai appris à quatre heure ce matin. Ce qui fait que pour le moment je réagis en conséquence donc non vous n'allez plus m'en parler jusqu'à la semaine prochaine et ensuite peut-être je vais en discuter.
- Mais Night tu fous quoi ici alors?
- Je t'ai dit je réagis en conséquence.

Je reste impartiale devant eux car cela ne me touche pas plus que ça. Même si j'adorais mon père avoir une bête en moi fait que face à la mort je ne vais pas sombrer.
- Ouais à force de tuer des cervidés la mort tu connais.
- Bon pousse pas le bouchon mon loup.
- Ça fait un baille que tu ne m'as pas appelé comme ça. Ça fait plaisir.

Il sourit et moi je roule des yeux j'avais juste oublié que je ne suis pas seul. Je prends mes affaires que mets dans mon sac personne ne veux que je sois là alors autant en profiter.
- Vous avez raison Monsieur de base je suis juste venue chercher mes affaires et repartir chez moi. Je devrai peut-être y aller.
- Oui et même plus vite que ça.

Je quitte la salle de classe avec ma mallette de dessin et mon classeur dans le sac. Je aire dans Fribourg un moment et je vais récupérer mon train pour retourner chez moi. Quand j'arrive à Châtel st denis je vais m'acheter une bière que je vide pendant mon trajet de retour. J'ai du métal dans les oreilles et j'avance à pas rapide. J'ouvre la porte il est actuellement dix heures trente. Ma mère demande
- Night?
- Salut.

Je monte dans ma chambre pour posé mes affaires et me mettre sur le lit. J'attends que les heures passent sans rien faire en particulier. Jessica toc puis vient s'asseoir sur mon lit. Je suis plus proche de Jess que de Sama on a moins d'écart d'âge ça aide aussi. Elle me demande
- Comment tu te sans maintenant?
- Franchement sans trop d'émotion particulière.
- Tu et quand même triste jean ne va pas revenir.
- Je sais mais qu'est-ce que tu veux que je face j'y peux rien. Je suis là pour soutenir maman et vous mais moi la mort je la vois différemment de vous.
- Comment ça?

Je ferme la porte de ma chambre Jess ne sais pas mon secret enfaite personne ne le sais.
- Tu me promets de ne pas crier.
- Promis mais pourquoi?
- Je vais t'expliquer pourquoi je réagis comme ça.

Mutsun et la déesse des loupsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant