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• Fifty •

🍬 𝐚 𝐥 𝐞 𝐱 𝐲 🍬

Il est parti presque deux heures, quand j'ai remarqué que son téléphone était toujours là.

Je l'ouvre et je vois une photo de nous deux en fond d'écran. Je vais dans les messages, jusqu'à ce que je vois une Carla.

De : Carla
Ta copine ne saura rien de tout ce qu'il se passera, allez, je te jure. Je l'ai fais pour Cameron, sa copine ne l'a jamais su.

À : Carla
Non, désolé, j'aime ma copine et si Dallas est infidèle c'est pas mon problème

De : Carla
Ta copine c'est une Kardashian, elle finira par te tromper alors, viens chez moi, je t'attends.

Je l'appelle directement via son téléphone.

Carla : Alors, mon chou a la crème, t'as voulu finalement ?

Moi : Excuse ton chou à la crème, mais il n'est pas là. Là, c'est Alexy, la Kardashian qui finira par le tromper. T'es qui en fait ?

Carla : Madame qui pleure sur les réseaux sociaux parce qu'on l'a critiqué sur son corps ? Oh.. t'as dix-huit ans, réveilles-toi. Puis, Hayes finira par se lasser de toi.

Moi : Oh, c'est vrai que Hayes préfère les prostituées j'avais oubliée ! Écoutes-moi bien, espèce de p*te, parce que c'est ce que t'es au final. Mon mec n'est pas intéressé, va voir ailleurs, et si je te vois je t'écrase.

Carla : Tu me menaces, Alexy ?

Moi : C'est des promesses, espèce de sal*pe.

Je raccroche en bloquant le numéro, je passe mes mains dans mes cheveux en me levant et regardant la vue.

Soudainement, j'entends des pas :

Hayes : T'es énervée ?

Je pleure même pas de tristesse, mais de haine, parce que la, je suis haineuse mais haineuse envers tout le monde.

Moi : C'est qui Carla ? Je te préviens, j'ai vu les messages, je l'ai appelé aussi, alors si tu me mens, je dégage sur le champ.

Hayes : Arrête de pleurer, s'il te plait.

Moi : Elle a dit que j'étais celle qui pleurait parce qu'on l'a critiquait sur son corps, c'est comme ça qu'on me voit maintenant ? Une petite fille fragile ? Ne me touche pas ! Hayes, tu ne me touches pas !

Hayes : T'es pas fragile, d'accord ? Carla, c'est Cameron qui m'en a parlé, je lui ai pas donné mon accord pour donner mon numéro. T'as lu les messages ? Je m'en fous d'elle.

Moi : Quand on était pas ensemble, est-ce que t'as été la voir ?

Hayes : Non, non, non ! Arrête de pleurer, s'il te plaît, juste stop.

Je pars m'enfermer dans la salle de bain, je pousse un sanglot en me regardant dans la glace.

Mes doutes commencent à se semer, je commence même à regretter d'avoir donner ma virginité.

Cet appel m'a mis en rogne, mais en même temps, je suis énervée contre cette pé*asse et contre lui.

Maman : Allô ? Tu pleures ?

Moi : Maman.. qu'est-ce que je dois faire.. ? J'ai trouvé un contact dans son téléphone, je sais pas quoi faire.. *pleurs*

Maman : D'accord, commence par te calmer.

Je lui explique tout, et elle finit par me calmer en me disant que ce n'est rien, juste c'est de la faute de Dallas.

Ensuite, après une heure dans la salle de bain, je sors de celle-ci.

Hayes est assis sur son lit, toujours dans la confusion de notre dispute.

Je vais m'asseoir à côté de lui.

Moi : Tu lui as jamais parlé ?

Hayes : Jamais de la vie.

Moi : Pardon.

Hayes : Moi, pardon. J'aurais même jamais dû lui répondre. On se fait le bisous du pardon ?

Je lui fais un bisous sur la bouche, il passe ses bras autour de mon cou en tombant sur le lit.

La porte se met à retentir :

Hayes : On s'en fout. J'aime pas te voir pleurer, et t'es magnifique. T'es milles fois plus bonne qu'elle, t'as des fesses mama, j'aime trop.

Je rigole en lui faisant un autre bisous, on a fini par s'endormir tous les deux collés-serrés.

*

Je me suis énervée tout à l'heure, c'est parce que je l'aime ce bébé, et voir une fille lui tourner autour ça me donne mal au ventre tellement.

Mais si je la vois, l'autre là, Carla je l'allume directement.

D'où elle se permet de parler à mon mec ?

De où me critiquer aussi ? Elle ne me connait pas, elle ne connaît pas ma vie, elle ne sait rien de moi.

Est-ce qu'elle a été victime de body-shaming ? Est-ce qu'elle a été trompée comme une vieille m*rde ?

Non, alors qu'elle se taise. Parce que sinon, c'est moi qui vais la faire taire, et ça, ce sera pas beau à voir.

Bon, calmons les histoires parce qu'il a sûrement eu peur que je le quitte ou quelque chose comme ça.

Et sa mère qui n'a pas arrêté de frapper alors qu'on était entrain de se disputer, ça c'était la meilleure je pense.

Bon, j'apaise mes pensées quand je sens sa main caresser ma nuque.

Hayes : Tu dors ?

Moi : Hmm hmm.

Hayes : J'ai envie d'un câlin.

Je me retourne en lui faisant un câlin.

Hayes : On se dispute plus, d'accord ?

Moi : Non, on se dispute plus.

Il me fait des papouilles en dessous du menton, je profite de ce moment.