Et voilà un nouveau chapitre ^^ en espérant que ça plaise! Bon dimanche à tout le monde!
J'ai passé un week-end des plus tranquille, en même temps deux jours, c'est bien le strict minimum qu'il me faut pour me remettre du joyeux bordel qu'a mis le couple de blond, enfin surtout la blonde. Je crois que j'ai passé ma journée de vendredi d'halluciner.
Sérieux.
Elle a fait exploser de rire le pater' et pas qu'une fois ! Bryan et moi, on l'a regardé un peu bizarrement. En même temps, elle est carrément bizarre c'te fille, elle apprécie le mari de ma mère. Y'a de quoi être choqué.
Ma mère lui a fait promettre de revenir, donc mes prochaines soirées pizza bière avec le blond vont être un poil mouvementées.
***************
Dans quelques heures, mon réveil va sonner pour que je bouge.
Lundi.
Les cours.
C'est foutu, je n'arriverais pas à m'endormir. J'ai beau faire, j'ai la tête qui bout. Je souffle encore une fois, je crois que ça va devenir un putain de TIC, aller, je vais fumer. J'enfile un sweat vite fait et sors par la fenêtre de ma chambre.
Il ne fait pas trop froid dehors, y'a pas un bruit, j'commence à rouler quand une énorme paluche me fait refermer les mains à la vitesse de la lumière. Je me retourne prêt à partir en guerre, mais je me stoppe net.
Le pater'.
Devant moi, me regarde, enfin, il regarde le joint dans ma bouche et celui que je préparais.
Je déglutis.
J'suis mort.
Je vois d'ici les gros titres des journaux : meurtre sanglant dans la banlieue calme du nord de Boston, les faits sont encore sombres en ce qui concerne le mobile, mais le jeune et magnifique jeune homme est mort avec une clope magique aux coins des lèvres.
Pas la peine de me cacher, je suis foutu, pris en flag.
Merde, adieu monde cruel.
Je me prépare mentalement à rencontrer le mur, mais rien ne vient.
Il aime faire durer le con !
- Ce sera plus sain. Il me tend une tasse café, prend mon joint, le glisse entre ses lèvres et l'allume. Je prends la tasse, enfin la rattrape avant qu'elle ne percute le sol et le regarde complètement choqué.
Ce con, m'a piqué, mon truc.
Il m'a piqué mon joint.
Wouho, dans quelle dimension, j'suis ? En fait, je rêve, c'est ça ? Pas possible autrement.
Au bout d'un moment, je me racle la gorge et me rapproche de lui, il est de dos appuyé contre la rambarde du balcon qui fait le tour de la baraque.
Non, je ne rêve pas. Ho putain.
- Ce n'est pas bon pour les insomnies. Je dis en lui rendant sa tasse.
- C'est sûr, ça. Il me montre mon somnifère. C'est mieux.
Pour le coup, je ne sais pas si je dois lui répondre, je reste un peu con devant lui.
Bon.
Je pose la tasse sur la rambarde et recommence à rouler, il me jette quelques regards, mais ne me dit rien.
C'est ultra-flippant.
Je commence à fumer, toujours pas un mot. Il attend que je sois à côté de mes pompes pour m'assommer ou quoi ? Si c'est ça, il peut attendre un peu alors. J'suis, comme qui dirait, rodé à l'exercice.
Il éjecte d'une pichenette ce qu'il ne fume pas, prend la tasse et se barre.
Juste avant de rentrer par la cuisine, il marque un arrêt, mon cœur aussi.
- Essais de te reposer pour demain. Puis plus rien, il a disparu.
Faut être lucide, soit mon fournisseur a changé sa recette ou alors le pater' a pris un sacré coup sur le crâne. Ouais, changement de recette.
Je rentre dans ma chambre et pars me doucher.
****************- T'as vu un fantôme ou quoi ? Me demande le blond sur le chemin du lycée. Il est accompagné de la petite blonde, elle a dormi chez lui.
- Pater'. Je lui réponds en guise d'explication. Il hausse un sourcil, il ne comprend rien, il n'est pas le seul remarque...
- Il a piqué ma merde, je secoue le mégot fumant devant son nez, et l'a fumé devant moi, j'en ai aussi fumé un devant lui.
Bryan part dans un rire quand il voit que je ne me marre pas, il comprend que je suis sérieux. Il me scrute sous toutes les coutures.
- Ho putain. Il dit dans un souffle, il passe sa main dans ses cheveux. J'sais pas quoi te dire, t'es vivant, c'est d'jà ça.
Je me frotte le visage avec mes deux mains et hausse les épaules. Tout le reste du chemin, c'est la petite blonde qui piaille, corde de guitare, j'crois.
***************
En première heure, j'ai histoire, qui dit histoire dit Idriss, qui dit Idriss dit discussion.
Merde.
La cloche sonne pile quand on arrive, notre trio se sépare non sans un bisou pour le couple et une accolade entre le blond et moi.
On est en début de mois, donc les heures suivantes sont consacrées à notre futur. Belle bande d'hypocrite ces profs ! Ils nous foutent tous dans l'amphi pour échanger, j'sais pas trop quoi, ça s'est la théorie. La pratique, c'est plus du genre eux qui se fendent la tronche devant un café et nous qui ne foutons absolument rien. À chaque fois, le blond, les jumeaux et moi, parfois d'autres, on se met dans un coin et on se marre bien. À part le changement de casting, j'crois que ça va être la même
- Ne perdez pas de temps jeune gens, il y a déjà votre interrogation sur votre table. Éructe le prof en tapant dans ses mains.
Il nous a pris pour des gosses de primaire lui ? Je me demande en le regardant faire.
Je crois que c'est la première fois de ma vie que je suis content de me taper une bulle. Le sportif s'avance vers moi et me serre la main, il est normal, c'est bon, je ne suis pas mort.
Pourquoi je flippe moi ?
Au bout d'un gros quart d'heure, il me montre sa feuille, finalement, je n'aurais pas une bulle.
Quand j'ai fini, je me cale bien au fond de ma chaise et regarde vers l'extérieur, Idriss me donne un coup de genou, je me tourne vers lui.
- Je sais ce qu'il s'est passé au gymnase. Il me chuchote.
J'ouvre grand les yeux, enfonce mes mains dans mes poches et m'écrase un peu plus contre ma chaise.
Comment il le sait ? Il nous a vues ? Pourquoi il n'a pas réagi ? Il était seul ?
Faut que je rééquilibre le truc.
- Il me l'a dit. Il avoue rapidement.
Je me tourne vers lui en me penchant en avant.
- Te fais pas d'fausses idées.
Il hausse un sourcil.
- Tu crois que j'crois quoi ? Il me demande.
- T'sais bien de quoi je parle ! Je crache un peu plus fort, quelques têtes se tournent vers nous, m'en fous.
- Hé ! C'est bon calme toi puis c'est qu'un kiss rien de plus.
- J'n'étais pas d'accord avec ça. Je croise mes bras et m'adosse contre ma chaise, j'ai plus envie d'en parler.
Point barre fin de l'histoire.
Je sais qu'il me regarde du coin de l'œil, il prend la même position que moi, il décroise ses bras, remonte ses manches et place ses mains devant lui sur la table.
- Mon cousin l'a humilié à mort en lui faisant croire qu'il l'aimait. Pour la faire court, il avait juste besoin d'un toit pour faire ses études, quand Louis a enfin ouvert les yeux, il a demandé à ses parents de venir ici. Il habite chez moi en attendant que ses vieux viennent ici.
Je ne lui montre pas, mais j'ai, un peu, mal pour lui. Juste un peu.
- C'est bien joli tout ça, mais pourquoi tu me dis ça ? Je lui demande en fixant le tableau.
- Pour que tu comprennes, qu'il est con plus que maladroit mais pas méchant.
Y'a une question qui me brûle, j'ose où j'ose pas
?
Quelle question !
- Pourquoi il te l'a dit ?
Le sportif esquisse un sourire, j'ai comme une énorme envie de lui en coller une là tout de suite maintenant.
- J'suis son meilleur pote. Il me dit comme si ça expliquait tout.
La sonnerie le coupe dans son élan, on range nos affaires, enfin, on ferme nos sacs, en silence puis on va vers l'amphi.
En route Jess me saute dessus, elle piaille sur une de ses nouvelles conquêtes, j'sais déjà plus le nom. Entre elle et moi ça va mieux, en même temps, on ne reste jamais vraiment froid très longtemps. La blonde et le blond nous rejoignent. Au passage, je salue le geek avec qui je parle chaque jeudi avant que le cours de philo ne commence. Il nous suit quelque pas et rejoint ses amis, des geeks aussi.
Devant une salle, une parmi tant d'autres, on croise le cure-dent. Je serre les dents pour ne rien laisser voir, mais j'ai une vraie putain envie de meurtre. Bien sanglante, bien dégueulasse.
La belle brune glisse sa main dans la mienne et me fait avancer mine de rien.
Pas d'expression corporelle pour aujourd'hui.
C'est con.
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Adam
Romance( finit) Adam, se définit lui-même comme un bon branleur, mais comme tout ado, au fond, il ne sait pas vraiment qui il est. Bien installé dans ses habitudes, en colère contre le monde entier et plus particulièrement contre son père, ce jeune homme...