Adam

Ce coup ci oui !

Tout d'abord un immense merci a vous tous de ne pas laisser "mourir" Adam, chaque jour je vois le nombre de vues augmenter et aujourd'hui j'en suis a 11 K !!!!! Vous êtes les meilleurs lecteurs/lectrices du monde !!!!!

Si quelqu'un a une idée d'extra qu'il m'en parle ne privé et je verrais ce que je peux faire, ça peut être drôle et puis c'est une façon de vous remercier, bien je dédicacerais cette extra a la personne qui me la demandée! Bon assez de blabla ! HA si une toute dernière chose après je vous laisse tranquille, j'ai débuté une nouvelle fiction " il y a beaucoup d'appelés mais peu d'élus" elle traite d'un autre sujet que celle-ci et si le coeur vous en dit jetez y un oeil ^^

Bonne lecture !

Les derniers gosses paumés partent en direction de leurs baraque, seul un grand rouquin traine les pieds. Je connais tous ces gamins par coeur, de leurs date de naissance à leurs couleurs préféré mais je n'apprends leurs prénoms que quand il le mérite, comme une sorte de récompense. J'utilise leurs patronyme que quand ils se reconnectent avec leurs pars humaine et laisse derrière eux leurs parts de conneries.

Ce fameux roux n'en est pas encore a ce stade, il est trop en colère contre l'univers pour laisser entendre qu'il n'y a pas que des enfoirés sur cette bonne vielle terre. J'sais qu'il en a bavé pas mal et qu'il se planque sous une carapace bien épaisse de merde mais ce n'est pas une raison mais avant tout faut qu'il expulse tout ce qu'il a en lui, alors je le fais cavaler, enfin lui et les autres.

J'les pousse a bout, aussi bien physiquement que psychologiquement j'les pousse jusqu'à la cassure, jusqu'à qu'ils aient envie de me frapper et de de m'hurler dessus et c'est la que j'entrevois leurs fragilité et leurs peurs les plus profonde et débile, mais justifié, pour la plus part et c'est la qu'on peut enfin commencer a bosser.

Le travail en lui même ne dur pas si longtemps, ce qui est plus long par contre c'est tout le cheminement avant. Enfin ça c'est pour la plus pars des gosses, pour le roux c'est autre chose, c'est pas un faux dur, un gars qui se donne une image, non lui il l'est, il s'est fermé a absolument tout et le fait que j'me fou de son prénom il s'en branle encore plus que moi.

Quelque part c'est fort.

Il se traine trois fois par semaine dans mon local, se pose le plus au fond possible et n'ouvre pas le bec de l'après midi, il ne parle a personne et personne ne lui parle, il fait ce que je lui demande sans la ramener, range le matériel et se casse.

J'crois qu'avec lui je vais devoir changer de méthodologie.

Ce soir il ne traine pas plus que d'habitude, il ne l'a pas plus ouvert non plus mais quelque chose est different, un truc s'est éteint en lui. C'est comme ci il était mort de l'intérieur. J'aime pas voir les gosses dans cette état c'ets la porte ouverte aux plus grosses conneries.

Je sais qu'il est dans le même lycée que mes enfants, ce même lycée ou j'étais avec tout les autres. Il partage quelques cours avec ma fille mais il est aussi solitaire. Léonie me dit qu'il fait sans blanc de sens contenter je crois qu'elle a raison. Il sait qu'il a besoin d'aide mais il ne laisse personne l'atteindre, il a peur, peur d'être encore plus seul.

- T'as pas assez transpiré ! Je lui dis quand il passe devant moi, il ne me répond pas, il se contente de laisser tomber le sac de ballons et pour la première fois depuis quatorze mois il me regarde droit dans les yeux et j'entrevois la vraie cassure.

Il a les yeux bleu en temps normal mais la ils sont injectés de sang, il n'est pas drogué je dirais épuisé, ouais ce gosse est épuisé de vivre comme ci il avait cent piges alors qu'il n'en n'a que dix neufs. Ce gosse en a pas mal chié, même trop pour un seul et même être humain, surtout pour si peu d'années passé sur terre.

- J'peux venir demain matin ? Il me demande sans me regarder, sa voix est brisée c'est celle d'un garçon qui est a deux doigts de chialler mais par pur fierté se retiens.
- Neuf heure ici soit pas a la bourre. Je me contente de lui répondre, il opine du chef reprends le sac de ballons et se casse.

Anthony Marc, dix-neuf ans, en foyer depuis toujours, gosse solitaire et renfermé, depuis au moins six ans qui gagne trois sous en faisant des combats de rue et surtout qui n'a plus aucune estime de lui, quand bien même il en a eu un jour, demain mon gars, c'est ton jour.

Une fois seul je m'allonge sur ces même marches qu'il y a pas mal d'années ont connue deux trois de mes plus belles prise de conscience. C'est ici que Louis et moi on s'est mis ensemble, c'était un dimanche, une semaine après l'épisode du SAV. C'est aussi ici qu'on s'est vraiment parlé pour la première fois, j'me marre tout seul en repensant a tout ça.

- Si je ne te connaissais pas je me dirais que tu es tarré a rire tout seul. Me dit mon homme de Vitruve en venant vers moi une bière dans chaque main.
- Vu que tu me connais plutôt bien tu n'oseras pas penser ça de moi.
- Pas sur. Il me répond en m'embrassant souriant comme pas deux.

Ce soir l'équipe du blond joue un match assez important donc on est tous la, nos enfants vont nous rejoindre plus tard pour le moment c'est juste nous comme avant.

- Adam !! Beugle Jess de l'autre bous du terrain, elle a une espèce de gamelle celle-la...
Je lui fais signe et elle et Idriss se rapprochent.
- Coucou les amoureux. Me surprend Estelle par derrière, elle pose sa tête sur mon épaule et se retrouve donc entre les deux notre, elle capture nos coups avec ses bras et bien sur je me prend le bout de sa guitare sur la crâne.

Bien sur je râle , bien sur elle se fou de moi et bien sur Louis fait mine de me plaindre.

Il ne manque plus que le blond, il est dans les vestiaire avec son équipe on l'entend de la beugler sur je ne sais qui.

- 'Dam faut que tu fasse cracher Joshua!
- C'est le quel lui ? je lui demande quand il se pose avec nous.
- Celui avec la tronche de balais a chiotte, il me gave et j'peux même pas le frapper. Il rage tout seul avant de dire bonjour à tout le monde, j'vois de qui il parle bon ce gamin va en baver la prochaine fois, puis ça ne lui fera pas de mal.

Comme quand on était des ados, on est tous les six en train de se marrer et de raconter un tas de conneries. On a pas tant que ça changé.

Idriss parait toujours aussi calme mais il n'est pas le dernier pour une connerie graveleuse, ce qui bien sur fait hurler les filles.
Jess est toujours aussi bavarde et décalée.
Estelle a une couleur de cheveux différente chaque mois et se balade avec sa guitare et maudis tous les saint quand une corde rend l'âme.
Bryan, explose de rire et fait trembler tout ce qu'il y a autour dix fois par heure et rentre chez moi sans sonner.
Louis m'envoie toujours dans une autre dimension avec son regard noir et ne peux s'empêcher de me toucher.
Et moi, moi, je suis un putain de sacré veinard, un de mes genou toujours en contact avec celui de mon mari, une connerie où deux en réserve et surtout j'suis un toujours un bon branleur, peut être un peu plus mature mais un bon branleur quand même.

- Bon tu l'sens comment pour ce soir ? Je demande a mon meilleur ami pendant que tout les autres parlent de tout et de rien.
- Ca va être un peu tendu mais j'y crois. Il me répond en frottant ses mains sur une canette vide.

Je pose mes mains en arrière et m'appuis dessus, le blond m'imite et on regarde silencieusement notre petit groupe qui s'agite devant nous.

- On est des putain de chanceux quand même.
- Pas qu'un peu... R'garde. Au loin je lui montre nos enfants se chamailler sur le terrain.

Damien et Babou cavalent l'un après l'autre, Nora et Léonie parlent et injurient les garçons, au bout d'un moment la fille de Jess et du sportif se lève et saute sur le dos de Damien, ma fille explose de rire devant leur chute et elle et son frère se retrouvent sur le cul a se marrer comme des damnés.

- J'crois que la relève est assurée.
J'opine du chef en regardant nos mômes plus heureux que jamais.
- Bon vous avez finis de faire les vieux la ! Beugle le petit singe brun.

Forcement tout le monde ce marre, moi le premier.