~Partie 8~

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Ça fait maintenant quelques temps que je suis dans cette maison. Je ne sais même pas combien de temps ça fait exactement, mais j'ai l'impression que ça fait une éternité. J'occupe mes journées comme je peux. Issam essaye de rester le plus souvent possible avec moi mais il sort souvent avec Soufiane et rentre tard. Il m'a appris beaucoup de chose sur l'islam et notamment comment faire la prière. Il m'entraîne aussi a lire et a écrire pour que je m'amelior.

Quand les garçons ne sont pas là, je passe ma journée a regarder des séries arabes avec khalti Fatima, j'ai du mal a comprendre ce qu'ils veulent dire mais je comprend l'essentiel. Sinon c'est ménage et cuisine comme me la dit Soufiane. Il est froid avec moi, comme s'il ne m'aimait pas. Il ne me parle quasiment jamais. C'est pas énervant, mais c'est pesant. Le fait d'être ignoré comme ça m'insupporte. C'est pas comme ci j'avais pas l'habitude d'être ignorée mais là avec eux, je sais pas, c'est différent.

Comme je sors pas j'essaye de faire un peu de sport, comme des pompes, des abdos. Ça fait bonhomme mais vrai, j'ai l'impression que plus les jours passent plus je me ramollie, c'est horrible. J'utilise même la barre de traction d'Issam qu'il y a dans sa chambre. En temps général, il ne me laisserai pas rentrer dans ça chambre a part pour faire le ménage. Donc j'en profite quand il n'est pas là.

Un jour Issam était resté avec moi a la maison. Soufiane était sorti comme d'habitude et khalti Fatima était parti au marché avec une copine. Il y avait une question que je voulais lui poser depuis un moment mais j'avais peur de me faire recaler ou de l'énerver. Au final aujourd'hui était le meilleur jour pour poser ma question. Comme on est tout les deux je me lance.

Moi : Dit Issam, je peux te poser une question?

Issam : Oue je t'écoute.

Il mangeait toujours ces céréales devant la télé, et ne c'était pas retourné face a moi.

Moi : Tu vas plus en cours?

Ah trop lâche pour poser la question directement en faite mdrr.

Issam: ...Non.

Moi : Qu'est ce que tu fais de tes journées alors ? Tu travailles ?

Issam : ... Oue en quelque sorte.

Je sentais qu'il ne voulait pas en parler, mais j'avais déjà quelque doute concernant le fameux travail. Ces odeux de cigarette mais aussi une odeur dégueulasse que je sens quand les gas en bas des tours fument, c'est dégoûtant. Je vois beaucoup de chose de la fenêtre du salon. Même si je ne sais pas grand chose, je vois bien qu'il se passe des choses pas net en bas. J'ai fait des recherches sur les différents trafiques qu'il y a dans les citées, c'est choquand tout ce qu'on peut y trouver, trafic d'arme, de drogue, meme du trafic d'humain dans les citées les plus chaudes. J'ai vue des émission sur internet sur les citées et ça ressemble beaucoup a ce que je vois de la fenêtre du salon.

Moi : Issam... Je t'ai vue en bas... Dit moi ce que tu fais?

Il a arrêté ce qu'il faisait et m'a regardé.

Issam : Tu en sais beaucoup trop.

Son regard était sombre, j'ai jamais vue ça. Alors la lui aussi il fait flipper. Je le fixais moi aussi, j'avais peur mais je ne voulais pas lui montrer un signe de faiblesse.

Issam : Si je te le dis, tu pourrais mourir. Ne cherche pas a savoir sinon on devra en finir avec toi. Et c'est pas une blague Inès. Arrête de fouiner.

Moi : Je continuerai a fouiner jusqu'à trouver des réponses. De toute façon je n'ai rien d'autre a faire autant me défouler.

J'ai vraiment perdu la tête. Mais en faite j'en ai marre de rester là.

Moi : Je me suis pas enfuis de l'orphelinat pour me retrouver enfermé ici. Je compte bien sortir un jour ou l'autre et là je me defoulerai.

Il m'a regardé un moment sans rien dire.

Issam : Tu veux sortir ? Ok je vais te faire sortir. Tu veux te défouler? On va voire ce que t'as dans le ventre.

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Voilà une autre partie, a vrai dire je ne pensée pas faire autant de partie je pensé faire qu'une petite chronique mais non je pense que je vais essayer d'aller le plus loin possible

Merci aux lecteurs fantôme de me lire, du moins si vous me lisez et a bientôt XOXO

Ines, le fantôme noir de la citéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant