Chapitre 15 : « Comme un rêve »

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( j'ai modifié la fin du 14 donc relisez la pour plus de cohérence !)

Je nageais au beau milieu de mon imagination, sans savoir pour autant si ce que je voyais était réel ou fictif. J'étais enfermé dans une sorte de chambre sombre, sans aucune lumière mise à par celle du couloir qui vacillait légèrement. Elle passait par l'unique trou que possédait la pièce et ce dernier se trouvait sur la porte, fermée à double tour. Je voulais me lever mais j'en était incapable, comme si tout les force de mon corps m'avaient quittés.
- Tara... Tu m'entends...?
Bien sûr que je pouvais l'entendre. Cette voix masculine m'était inconnue mais il semblait me connaître. Elle provenait de la « chambre » d'à côté, derrière le mur contre lequel j'étais appuyé.
- Ils vont venir me chercher...
Je voulais lui répondre, lui poser des questions tel que « où suis-je? » et même « qui es-tu? » mais rien ne sortait, je n'avais même pas l'énergie nécessaire pour prononcer un seul mot.

- Je me rappellerai de toi, je te le jure... NON! ARRÊTEZ! JE... NON!
Il criait, je pouvais très bien l'entendre. Je supposais qu'il était entrain de se débattre pour ne pas suivre ceux qui étaient venu le chercher, mais que pouvais-je faire? Rien du tout. J'étais appuyé contre ce mur froid, les yeux grands ouvert et le souffle à peine perceptible. La mort me semblait si proche...

***

Un de mes deux yeux s'ouvrît lentement.
J'étais allongé sur le côté, dans un lit, et lorsque j'ouvris le deuxième œil, je pu discerner rapidement que je me trouvais dans ma propre chambre. Les meubles n'avaient pas bougé de place, cependant, une forme humaine bloquait mon champ de vision sur le reste de la pièce. Avec le peu de force que j'avais, j'ai voulu me redresser mais la personne se précipita vers moi avant de me toucher le bras dans le but de me soutenir.
- Doucement... tu vas sombrer à nouveau si ça continue.
Cette voix... cette voix si forte mais si apaisante. Alex était de retour. Il se pencha vers moi en souriant très légèrement, comme s'il se forçait, avant de replacer tendrement une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.
- Je vais dire à Charles que tu es réveillée.

Il avait dit cela d'une façon assez froide avant de quitter la pièce. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il se passait, j'avais simplement ces images dans ma tête. Je revoyais l'homme au bras d'aciers à deux doigts de me tué, et ce rêve si étrange et si réel. J'avais l'impression de dérailler complètement.
Après quelques minutes dans un silence complet où je pu totalement me remettre de mes émotions, quelqu'un rentra dans ma chambre après avoir toqué. Il referma la porte derrière lui et s'avança d'un pas lent avant de s'asseoir à mes côtés.
- Bonjour Tara.
J'avais pu me redressé et était donc en face de Charles, il avait l'air exténué.
- Bon-jour...
C'était la première fois que je reparlait depuis l'incident et ce n'était pas très glorieux. Ma voix était assez cassée mais elle semblait tout de même en état de parler plus ou moins convenablement, apparemment cet homme avait une sacrée poigne et m'avait bousillé les cordes vocales.
Je vis un voile d'empathie se former sur le visage du directeur au cheveux brun lorsqu'il m'entendit parler d'une voix raillée.

Plusieurs personne rentrèrent directement dans ma chambre sans prévenir. Il y avait bien sûr Caroline et Malicia mais elles étaient accompagnées de Bobby, Alex, Hank et Raven qui avaient tout les quatre l'air complètement surmené voir même irrité. Raven avait les bras croisés alors qu'Hank essayait tant bien que mal de se cacher dans le fond de la pièce, comme s'il culpabilisait. Alex évitait mon regard alors que Bobby, lui, me lançai un sourire compatissant.
- Bien, tout le monde est présent. Désolé si l'on doit faire cette petite réunion ici mais Tara est trop affaiblie pour le moment et à besoin de repos.
Je vis les yeux d'Alex virer au rouge intense et se remplir d'une expression que je n'arrivais pas à décrypter.
- Elle a failli y rester Charles, pour la deuxième fois...
Commença Bobby.
Comment ça pour la deuxième fois? Me suis-je directement demandé dans ma tête, ce qui me valu un regard discret venant du trentenaire assit sur mon lit.

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