Chapitre 3 (CORRIGÉ) : « Un blondinet intrusif »

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Un tourbillon d'images volaient dans ma tête, je pouvais revoir Sophie vomir sur son "amant" du soir, plusieurs invités jouer au jeu de la bouteille, un couple qui sont tombé dans la piscine en tentant de s'embrasser,... Pour ma part, l'alcool n'était pas très bien passé, j'avais un mal de tête abominable. J'ouvris lentement mes yeux en gémissant silencieusement de douleur. Je me suis assis sur le bord de mon lit avant de me levé vers la porte, tout les membres de mon corps à plat. J'ai descendu les escaliers avant d'arrivée dans mon salon, ignorant les dizaines de corps étendus sur les divans, la table basse ou encore simplement le sol.

Tout ce chamboulait dans ma tête et j'essayais tant bien que mal de me rappeler les moindres petits détails de la fête. Plus j'avançais dans les pièces de ma maison, plus je sentais une punition assez intense se rapprocher de moi. Les murs étaient recouverts d'alcool que l'on aurait renversé et les sols étaient bondés de déchets comme des verres en plastique, des bouteilles, des chips, et même des sous-vêtements... J'ai décidé de prendre les chose en main en criant haut et fort à tout le monde qu'ils devaient se réveiller et partir de chez moi. La plupart, non sans râler, se sont levé en titubant après quelques minutes avant de se dirigé vers la sortie. Arrivé à mon jardin, je reconnu la tête épuisée de ma meilleure amie toujours endormie qui était étendue sur une chaise longue juste à côté de la piscine, je me suis alors penchée en lui soufflant :

- Sophie, ta mère t'attends, elle va te privé de sortie si tu ne bouge pas ton gros cul pour sortir de chez moi.
- Laisse moi dormir Tara... j'ai mal partout...
Grommelait-elle, les yeux toujours fermés
- Bon d'accord... si je dois en arrivé à ça je t'aurais prévenue. Dis-je en soupirant avant d'aller chercher un verre et de le remplir d'eau glacée. Je me permis de rigoler un quart de seconde avant de lui renverser ce dernier sur la figure.
Elle se réveilla immédiatement en sursautant, ainsi qu'en poussant un petit cris, visiblement surprise par mon geste. Elle me donna un faible coup de pied et souffla pendant que je rigolais de mon côté.

- Arrête de rire ! Je suis trempée et j'ai froid...
- Se plaindre c'est très mauvais pour la santé, crois moi, grâce à ce verre je t'évite une dispute avec ta mère en plus d'une punition.
Lui dis-je en l'aidant à se relevé.
- Mouais... Ho ma tête... Tu te souviens de ce qu'il s'est passé hier soir toi? Je ne me souviens de rien...
- Tu ne te souviens pas de ta langue qui s'est plongée dans la bouche d'un inconnu durant toute la soirée? Sophie... tu ne tiens vraiment pas l'alcool.
Dis-je en rigolant.
- On s'est juste bécoté? C'est tout?

Et c'est à ce moment-là que l'individu à débarquer, son t-shirt bleu possédant toujours la tache d'alcool régurgité par Sophie et de nombreuses marques de rouge à lèvre au niveau de sa bouche. Il lui fit un clin d'oeil charmeur avant de partir.
- Lui il se souvient de toi on dirait ! J'espère qu'il ne se rappelle pas du moment où tu lui a vomis dessus...
- Ho non... C'est génant! Moi et l'alcool c'est finit pour un petit moment.
- T'as dis ça y a deux semaines je te rappelle.

Alors que l'on s'était mises à rire toutes les deux, elle reçu un message, sûrement venant de sa mère car elle poussa un petit cris, et partit en courant après m'avoir donné un bisou sur la joue pour me dire au revoir. Je me retrouvais toute seule étant donné que tout les « invités » avaient finis par partir eux aussi. Je regardai le bordel étendu dans toute la maison et soupirai profondément avant de me mettre au travail et de ranger en espérant que ma mère ne rentrerait pas à ce moment-là.

Après avoir finis le salon, la salle de bain et a cuisine, je m'attaquais au jardin. Malheureusement, il n'y avait plus de sac poubelle et je me retrouvais avec des tas de gobelets et serviettes en papiers à jeter. Une idée me traversa l'esprit, j'ai donc regarder autour de moi pour être sûre d'être bel et bien seule. La voie était libre, j'allais enfin pouvoir tenté quelque chose... Je me suis rendue compte au fur et à mesure du temps que le don que je possédais était centré sur les quatre éléments principaux, c'est à dire : le feu, l'eau, la terre et l'air. Même si j'avais le ressentit d'être un monstre, je ne pouvais pas nier que c'était assez génial. Bien sûr je ne m'en servait jamais, par peur de blesser quelqu'un ou simplement pour me sentir normal mais je pouvais dire qu'ici, c'était un cas d'urgence. Je devais nettoyer tout avant que ma mère ne rentre sinon, je pouvais dire adieu à ma vie sociale.

J'ai levé la main droite et ai lancé une boule de feu sur les déchets pour les brûler et les réduire en cendre. Les braises tombèrent lentement sur le sol et aucun dommage ne fût causé. J'en restais bouche-bée, je ne pensais pas que je pouvais être si compétente et ne faire aucun dégats. Il finit par ne plus rien rester des débris et je souris discrètement, fière de mon talent que j'avais l'habitude de renier. Cependant, mon petit plaisir personnel s'estompa au moment où j'entendis quelqu'un applaudir derrière mon dos. Je me retournai précipitamment et vis Alex sortir de l'ombre.

- J'en étais sûr, tu es toujours aussi douée avec tes pouvoirs.
Dit-il en se rapprochant de moi
Sa présence m'a prise au dépourvue, il avait vu toute le scène alors que je m'étais jurée de garder mon don secret aux yeux de tous.
- Ce n'est pas ce que tu crois...
- Ne joue pas à ça avec moi Tara... Je te connais par coeur.
- Du calme mon coco, on se connaît seulement depuis hier ! Pour qui tu te prend ?!
M'exclamais-je, tétanisée par la situation.
Il grommela quelque chose dans sa barbe en soupirant avant de relever la tête vers moi.
- Si tu savais combien de temps je suis resté seul, à attendre le bon moment pour pouvoir te revoir...

Instinctivement, je me suis reculée jusqu'à toucher un buisson dans le fond de mon jardin, mais ça ne l'empêcha pas de venir vers moi. Par réflexe, j'ai attrapé mon téléphone pour appelé la police mais il coura vers moi et l'attrapa avant de l'écraser avec son pied.
- Mon téléphone ! T'es déséquilibré ou quoi ! A l'ai-
Il posa ma main sur ma bouche pour me faire taire.
- Tais-toi ! Je ne suis pas fou mais je ne peux rien t'expliquer... Même si j'attends ça depuis très longtemps... Il faut que tu viennes avec moi si tu veux comprendre.

Je baissai les yeux puis hochai la tête, sa main toujours sur ma bouche. Il la retira doucement et me sourit mais il était hors de question pour moi de partir avec un inconnu rencontré la veille et qui était peut-être toujours sous l'influence de l'alcool.
- Pourquoi est-ce que je devrais te suivre ?
Lui dis-je d'un ton menaçant
- Parce que je connais ton secret. Tu n'as pas le choix. C'est moi où un séjour dans un hôpital psychiatrique.
- Je n'ai pas peur de toi espèce de petit blond narcissique...!
- Tu mens toujours aussi mal.
M'a-t-il dis, un grand sourire sur ses lèvres
- Et toi tu es complètement borné si tu crois que je vais suivre un inconnu.
Répliquai-je

- Bon, Si c'est le seul moyen pour que tu viennes avec moi...
Je fronçais les sourcil en entendant sa phrase dites pourtant silencieusement et vis qu'il s'était mis dans une étrange posture. Il avait les jambes pliées, les bras tendus avec les poings serrés et il leva la tête avant de faire une chose à laquelle je ne m'y attendais absolument pas...

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