Chapitre 8 (EN CORRECTION)

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- Lâches-le Tara... je sais que tu ne lui ferais pas de mal. Ce n'est pas ce que tu veux... Me martelait la voix féminine sans arrêt pendant que je retenais Peter par la poussée de l'air provoqué par mon esprit. Je ressentais en moi une pulsion rare c'est comme si j'aimais ce sentiment de puissance et de contrôle... Je chassais cette idée loin et me concentrais denouveau sur mon « prisonnier » . La voix se répéta mais d'une façon différente, cette fois-ci elle s'était glissée dans ma tête ce qui me surpris. Y avait-il un deuxième télépathe dans ce manoir ? Ou même peut-être plusieurs...

- Tara... Tout le monde te regarde... Libère le je t'en prie...

Je posais mes mains sur mes oreilles comme si ce simple geste allait stopper sa voix. Je lançais un vif regard autour de moi voyant tout ces visage effrayé, moqueur et indécis qui ne cessaient de me juger. Tout les élèves étaient rassemblé en troupeau devant la scène qui se déroulait sous leurs yeux, ils n'allaient pas manqué un moment aussi croustillant... Seulement, cela me désempara et je gardais les yeux grand ouverts, gênée et ressentant un sentiment d'étouffement ou même d'oppressement. Je relâchai Peter sans tardé étant prise par les émotions, ce dernier se retourna et me regarda d'une étrange façon, un mélange de soulagement et de peur. Boulversée, je commençais à marcher vers l'entrée du manoir en allant de plus en plus vite et en poussant légèrement le garçon aux cheveux argentés par l'épaule car il se trouvait sur mon chemin.

Je pouvais entendre plusieurs voix crier mon nom, des voix qui m'étaient aussi inconnue que celle de la femme seulement quelques minutes plus tôt. Je ne les écoutais pas et courrais jusqu'à trouver une vieille porte que j'ouvris avant de tomber sur un débarras remplit de serpillières et de balais, l'endroit parfait pour se cacher. Je me suis laissée glisser le long du mur et restais assise, le regard plongé dans un éternel vide. Ce même regard qui devint de plus en plus flou laissant mes larmes couler sans que je ne puissent les retenirent. C'était insurmontable, mon coeur était dégouté de ce que j'avais fais tandis que mon esprit me laissait une version qui exprimait la soif de souffrance. De plus, j'étais toujours aussi perdue dans mes pensée, j'étais comme revenue au premier jour de mon arrivée c'est à dire complètement déboussolée et personne ne voulait m'explique ce qui c'était passé. Je ne cessais de pleurer, toujours enfermée dans ma pièces poussiéreuse, quand une petite voix s'éleva dans le bruit de mes sanglots.

- Pourquoi pleure-tu ?

Je levais les yeux et rencontrais ceux d'une petite fille agée d'environs 10 ans aux cheveux brun soigneusement bouclé et qui portait de grosse lunette cachant ses petits yeux verts.

- Comment es-tu rentré ici ? J'ai fermé la porte à clé...

- Je peux sentir les sentiments d'une personne et toi tu es triste alors j'ai traversé la porte pour te rejoindre. Me dit gentiment l'enfant.

Je lui souris doucement avant d'ouvrir la bouche.

- Je suis triste parce que je ne suis pas à ma place ici et je ne me souviens pas de grand-chose. Tout le monde à ses petits secrets sur moi et je ne peux pas les connaître.

La petite fille s'approcha de moi et me pris dans se bras en me caressant le dos. De ce simple geste, j'eus l'impression que tout mes soucis s'étaient envolés par magie même si la pointe de tristesse que je ressentais restait toujours au même endroit. Quand elle se détacha de moi, je restais dans l'incompréhension total.

- C'est ça mon pouvoir, je peux prendre ou donner dans émotions aux gens...Ho excuse-moi mais ma grande sœur m'appelle... Au-revoir ! Me dit-elle avant de disparaître en traversant la porte comme à son arrivée.

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