Chapitre 11 : « Je dois essayé »

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Les jours passèrent et je n'avais reçue aucune nouvelle d'Alex. Il était partit très tôt le jour de son départ. Je les avaient vu s'envoler avec un jet gris très étrange et très fin, pouvant supporter le poids d'environ une dizaine de personnes. J'étais toujours sur le toit du manoir, l'aube pointant lentement le bout de son nez. Je profitais paisiblement du calme régnant sur cet environnement lorsqu'une secousse assez forte se fit ressentir. Quelques seconde plus tard, le terrain de foot se divisa en deux partie respective, s'élevant suffisamment pour laisser ce petit avion sortir par la suite.

C'était la dernière fois que j'avais aperçu son visage, à travers un hublot. Ce n'était qu'un court instant mais je pouvais lire sur son visage sérieux qu'il était tendu à l'idée d'avoir sa première mission. Nos yeux se sont croisés, les siens étaient surpris tandis que les miens semblaient peinés. Je savais que je n'allais pas le revoir avant un long moment et ça ne me laissait pas indifférente.

Même si l'absence d'Alex était dure à gérée, j'ai su me prendre en main et étais déterminée à faire quelque chose d'utile. Caroline m'avait informée sur l'existence d'un espace d'entraînement abandonné quelque part dans le château ou aux alentours. Elle n'a pas voulu m'indiquer l'endroit exacte, elle était assez jouette sur ce niveau, toujours à taquiner qui que ce soit. Je passais mes pauses ainsi que mes soirée à chercher ce fameux endroits. La journée c'était compliqué. Etant redevenue un élève de l'académie, je devais suivre des cours comme les autres.

Cependant, avec Hank aux commandes, tout était moins contrôler. Charles était partit avec les autres X-men, il était en quelques sortes le chef de l'opération. Son second devait alors prendre sa place mais il n'avait pas l'habitude de géré une soixantaine d'enfant et laissait donc, sans s'en rendre compte, plus de liberté et d'inattention. Ce fût en séchant le cours de Miss Lage durant le cinquième jour de recherche que je pensais l'avoir trouvée.

J'avais déjà regardé au sous-sol. L'institut possédait d'innombrables pièces et quelques unes était fermées pour empêcher les curieuses dans mon genre d'aller fouiner dans les affaires privées de Charles. Une porte assez bien cachée au fond d'un couloir possédait un boîtier avec des touches pour insérer un code permettant, à cette dernière, de s'ouvrir. J'étais persuadé qu'une salle d'entraînement, pour les membres de l'équipe, était cachée derrière cette porte qui menait sûrement en dessous du manoir. Mais, sans le code, je ne pouvais rien faire.

J'ai alors continué mes recherche tout autour des lieux, c'est à dire dans la forêt qui encerclait le manoir. Là où je me suis jurer, quelques semaines plus tôt, de ne plus y mettre les pieds. J'étais rongée par l'idée de recroiser le regard dure de cet assassin, celui qui était à deux doigts de mettre fin à mes jours. Celui qui a tué Howard Stark et sa femme. Celui qui m'empêche de dormir chaque nuit... Cependant, mon courage reprit le dessus sur la peur et je m'élançai vers la salle d'entraînement perdue.

J'y suis aller pendant la pause déjeuner, mon estomac pouvait bien attendre quelques heures. Presque tous les élèves étaient sagement assit au réfectoire, mangeant leur dîner comme tous les jours. Je dis bien presque. Pyro était debout sur une des balançoires du jardin, me fixant comme s'il m'attendait depuis des heures. J'ai essayé de fuir son regard qui cachait une pointe de folie furieuse, comme à son habitude si on y réfléchi bien. Passée à côté de lui, je sentis le blond me suivant de près, très près même.

Il ne me lâchait pas d'une semelle mais j'ai décidé de l'ignorer. Après une courte marche dans la forêt, il m'attrapa par le poignet et me retourna vers lui.
- Je peux savoir où est-ce que tu vas la nouvelle ?
Son ton semblait moins froid qu'à notre première rencontre. Il avait une curiosité intense dans le regard, ce qui adoucit légèrement ce dernier.
- Tu me suis depuis un moment, je pensais que tu savais.
Mes yeux étaient brûlant de fierté par ma répartie, mais aussi par l'agacement que ce petit blond prétentieux me faisait ressentir.
Il lâcha mon poignet et mit ses mains dans ses poches, me détaillant de haut en bas.
- T'as du répondant... J'aime bien.
Sa remarque me fit levé un sourcil. Ne me détestait-il pas quelques minutes plus tôt ?
Plus je le connaissais, moins je le comprenait.

- Qu'est ce que tu veux, Pyro? Lui demandais-je, non sans monter les yeux au ciel.
- T'aider.
Sa réponse me surprise d'avantage. Il me répondit honnêtement et de façon neutre, comme si c'était habituel pour lui d'aider les gens.
- Mais bien sûr... Et m'aider à quoi d'abord ?
- À trouver le centre d'entraînement, je vous ai entendues parler Caro et toi sur le toit.
- Je compte le chercher seule, j'ai pas besoin de ton aide.
Je me suis remise en marche mais Pyro continuait de me suivre.
- Bonne idée, vas donc te perdre dans la forêt.
Je m'arrêtais. Il marquait un point. Je me suis alors retournée pour lui faire face à nouveau.
- Écoute, je t'aide à trouvé le centre et en retour...
- Ça sent l'arnaque à plein nez.
- Et en retour je prends la moitié du centre pour m'entraîner de mon côté.

Ma décision penchait entre accepter sa proposition ou le recaler par fierté et par égoïsme, sachant que je ne la trouverais peut être même pas. Il me tendit la main accompagnée d'un sourcil levé signifiant "marché conclu ?". Passer involontairement du temps avec ce garçon superficiel et désagréable n'était pas le meilleur choix à faire. Voyant qu'il s'impatientait, mes yeux se levèrent au ciel et je lui rendis sa poignée de main. Un petit sourire victorieux se dessina sur son visage, me faisant soupirer de plus belle.
- C'est un réel plaisir de faire affaire avec vous.
- La ferme...
Il continuait d'afficher son sourire benêt tout en prenant les devant.

Un vingtaine de minutes passèrent dans le silence le plus complet. Seul le craquement des branches sur lesquelles on marchaient se faisaient entendre. Une question me trottait dans la tête depuis le jour de notre rencontre. Je pris une grande inspiration et me lançais, brisant cette atmosphère tendue.
- Alors... Pourquoi tu étais si dur avec moi l'autre jour ?
J'étais surprise du ton presque inodible que produisait ma voix. Il me lançait un regard indescriptible.
- Je n'aime pas les fuineuse dans ton genre c'est tout.
Fuineuse ? Moi ? Bien sûr que je l'étais, je ne connaissais même pas mon propre passé ! Mais je le restais qu'en cas de nécessité. Ma visite sur le toit était une opportunité d'en apprendre plus sur ma vie d'avant. J'étais sidérée à l'idée qu'il me jugeait à ce point sans me connaître réellement.

- Je ne suis pas une "fuineuse"! Tu ne me connais même pas.
- Et alors ? Tu ne me connais pas non plus et tu penses que je suis un connard prétentieux.
Mes yeux se sont ouverts en grand. Est ce qu'il savait lui aussi lire dans mes pensées comme Charles ?
- Fais pas cette tête, tous le monde le pense.
- Et c'est le cas ?
Il détourna les yeux en se grattant la nuque.
- J'ai juste du mal à faire confiance.
Il reprit la route et ce fût notre seule discussion.

Une demi heure passa lorsque nous sommes tombé sur une immense bunker. Il était délabré et des plantes possédant une étrange couleur poussaient sur les murs. Pyro me lança un regard intégré dont je compris le message. Se pouvait-il que ce soit la salle d'entraînement ? Il s'avança vers la porte grise puis poussa un soupire.
- Il y a un foutu cadenas !
- Pas besoin de clés.
- De quoi tu parles ? C'est fermé t'es aveugle ou quoi ?
Je ne pris pas la peine de lui répondre et me plaçais déjà en face de la porte.
- Écarte toi, je ne veux pas avoir des problèmes si je te blesse.
- Comme si tu allais réussir à me blesser.
Je soupirai profondément et levais mes mains. Par réflexe, Pyro s'écarta et s'éloigna le plus possible de moi. "Quel idiot" songeais-je. Mes deux mains levées, un jet d'eau sortit de nul part, se transformant petit à petit en glace, vint entourer le cadena.

Je me suis avancée et ai donné un violent coup de pied sur ce dernier. Il se brisa et la porte s'ouvrit au même moment. La puissance de mon coup m'intriguai, où avais-je acquéri une tel force ?
Perdue dans mes pensées, Pyro me poussa légèrement par l'épaule.
- Réveil toi un peu, on a pas que ça à faire.
Puis il disparu à l'intérieur de la bâtisse. Je ne m'attendais pas vraiment à recevoir un merci de sa part mais un peu de gratitude ne fait jamais de mal.

À peine ai-je posé le pied à l'intérieur du bunker, qu'un sentiment étrange traversa mon corps. Malgré le fait que nous étions plongé dans l'obscurité, j'avais une forte impression de déjà-vu, surtout grâce à l'odeur de la pièce, comme si j'étais déjà venue dans cet endroit. Je m'imaginais vaguement, étant une jeune fille s'entraînant aux côtés de Peter, juste tout les deux. Surprise, j'ai très vite chassé cette image de mon esprit et mes yeux se mirent à chercher Pyro dans le noir.
Tout d'un coup, un cliquetis se fit entendre et le flash des lumières si soudain me brûla les yeux. Je réussissait à les ouvrir petit à petit lorsque Pyro se plaça devant moi, un air fière sur son visage.
- Bienvenue chez nous, la nouvelle !

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