Avengers

Chapitre 5 (EN CORRECTION)

Charles prit une grande inspiration, comme si ce qu'il allait me dire était la chose la plus importante qu'il n'aurait jamais dites. Je le regardais avec anxiété, l'attente me rongeais de l'intérieur.
- Il y a maintenant 4 ans, tu vivais ici. Tu avais de nombreux amis et tu étais l'une des personne les plus forte et courageuse que je n'ai jamais vue. Tu trouvais toujours une solution aux problèmes impossibles à résoudre et tu avais une tel maîtrise de tes pouvoir que ça en était impressionnant.
- Mais... Vous êtes entrain de me dire que... que j'ai déjà vécu ici? Je m'en souviendrai!
- Tara... ce que je veux dire c'est que tu n'as pas déjà vécu mais toujours vécu dans ce manoir. Tu étais auprès de nous, tes frères et sœurs mutants. Mais il y eu un incident... Je ne lui laissai pas finir sa phrase.

- Je crois que vous vous êtes trompé de personne, ma mère est sûrement déjà rentrée et elle doit être entrain de m'attendre donc je crois que je vais vous laissez.

Je me suis levée précipitamment du lit et me suis dirigée vers la porte, m'apprêtant à sortir de cet endroit étrange quand soudain, je ne pouvais plus ressentir le moindre membres de mon corps. J'étais comme paralysée, et une voix rajouta dans ma tête : « Je sais que c'est difficile à croire mais... ta mère n'est pas ta vrai mère, toute ta vie que tu pensais être vraie n'était qu'un tissu de mensonge, mais crois moi, on l'a fait pour te protéger Tara » . Je n'en pouvais plus d'entendre sa voix dans ma tête, ne faisant que me perturbée plus que je ne l'étais déjà auparavant. Je mis mes mains sur mes oreilles, en espérant que cela puisse le stopper. Mais bien sur, ça ne marchait pas. Il continuait à essayer de m'expliquer qui j'étais et pourquoi je devais le croire... Je n'en pouvais plus.

- Stop ! Arrêtez !

Aussitôt, il arrêta, me regardant avec un visage peiné, sûrement déçu que je ne voulais pas le croire. Je profitais de son moment de faiblesse pour prendre la fuite. J'ai accouru dans tout le manoir, rencontrant même parfois plusieurs personne m'interpeller et me demander de m'arrêter. Je sortis par derrière, l'allée remplie de verdure donnait sur une forêt couverte des premiers flocons d'hiver.

Sans hésiter une seule seconde, je m'élançai dans les bois enneigés. C'était un vrai labyrinthe ! A force de courir, j'étais persuadée d'être perdue et de ne jamais plus pouvoir retrouvé mon chemin. D'un côté, c'est ce que je souhaitais, ne plus mettre les pieds dans ce château de fou ! J'étais lancée et mes jambes ne cessèrent de fonctionner.

Je zigzaguais entre les arbres, essayant de ne pas glisser à cause de la neige où s'enfonçaient presque mes pieds. De plus, la nuit commençait à tombé et, bientôt, je ne voyais plus que le noir absolu. Mon regard tentait de s'habituer en vain puis j'entendis quelqu'un crié mon nom dans l'obscurité alors je dû me contenter de ce que j'avais comme visibilité. J'essayais tant bien que mal de ne pas rentré dans un tronc, un buisson,... mais étant à moitié aveugle cela était plus qu'impossible. Soudain, après 2 ou 3 chutes, j'aperçus une faible lueur orange, un lampadaire ! Ce qui signifiait qu'il y avait une route et donc un ticket de sortie plus rapide !

Je m'avançai jusqu'au bord, prête à descendre sur le béton, quand une fracas semblable à une explosion se fît entendre. Sans traîner, j'allai me cacher tel une espionne de la C.I.A. La voiture de luxe s'était écrasée dans le ravin, et un homme habillé tout en noir, assit sur une moto, avança vers cette dernière après s'être arrêter en plein milieu de la route. L'homme arracha la portière sans effort et empoigna le conducteur que je ne connaissais que trop bien... Stark.

J'allais sortir de la pénombre et me mettre entre les deux hommes sur un coup de tête puis, voyant la gravité de la situation, je ne puis plus faire un seul mouvement, ayant trop peur de me faire repérer. Il leva son revolver et... tira au niveau du front de Stark. Ensuite il contourna le véhicule et ouvrit la portière du côté passager de la même façon mais plus doucement. La femme pleurait et suppliait l'homme de lui laisser la vie sauve, mais il ne l'écouta pas une seule seconde et empoigna son cou avant de l'étrangler et de la laisser pour morte dans la voiture.

J'en restais pétrifiée, je venais d'assister à une scène de crime ! Je devais partir de cet endroit, alors je me retournai et me relevai brusquement mais une brindille se brisa sous mon poids et cet à ce moment précis que je sentis ma fin approcher à grand pas.

L'individu m'avait repérée, j'en étais sur. Je pouvais le voir du coin de l'oeil et c'est là que je remarquai quelque chose chez lui de... différent. Il possédait une sorte de prothèse au niveau du bras gauche sauf que celle-ci était en acier. Ses cheveux brun mi-long volaient légèrement sur la brise mais son regard, que je ne voyait que très peu, était dur. « Normal pour quelqu'un qui tue des gens sur des routes en pleins milieu de la nuit... et puis ce n'était pas n'importe qui... c'était Howard Stark ! » me dis-je comme derniers mots avant ma mort.

L'homme avança lentement dans ma direction, il était impossible de partir en courant au risque de me faire réellement repérée. Je priais, tout au fond de mon être pour qu'un signe venant me sortir de ce pétrin arrive au plus vite.

- Tara ! S'écria tout d'un coup la même voix que toute à l'heure, toujours assez éloignée mais distincte.

Je vis l'individu reculer avant de tirer un coup sur une caméra de surveillance puis il se remît sur sa bécane et partit sans traîner. Dieu merci ! On m'avait entendue ! Cependant j'allais devoir renoncer à ma liberté, sentant la personne se rapprocher de plus en plus de moi. La personne fonça sur moi quand elle me vit au loin et de mon coté j'étais soulagée de voir que ce n'était qu'Alex.

Je fus surprise quand il me prit dans ses bras après m'avoir regarder un très long moment. J'étais surtout surprise par sa douceur avec moi et même si j'étais de plus en plus perdue, pour une raison que j'ignore je me suis laissée emportée par les bras chaud et réconfortant d'Alex.

Une larme coula, puis une seconde,... Et je finis par fondre en larme à cause de la fatigue, de l'incompréhension, de mon arrêt de mort qui aurait pût être signé ce soir-là,... J'étais perdue et je n'en pouvais plus, je cherchais le moindre petit soulagement. Alex me serra plus fort et me caressa les cheveux doucement, ce qui m'appaisait. Mais cela ne changeait rien à tout ce qu'il c'était passé durant cette journée hallucinante et quelque chose me disait que ce n'était que le début...