Chapitre 4

755 58 9
                                    

Saraphine

Ma journée s'annonçait des plus banales. Je commençais à 9h avec deux heures d'anglais pour ensuite une heure de mathématiques ; ce n'était pas mes matières préférés surtout que cela faisait un an que je n'avais pas fait de maths à cause de leur réforme. Mais je suis certaine que Mia me fera le plaisir de m'aider. Depuis hier soir j'avais réviser mon jugement sur elle, j'avais décider de lui laisser une chance car après tout elle n'avait rien fait de méchant et avait même réussi l'exploit de me supporter pendant l'heure de sport d'hier ce qui était franchement un miracle. J'étais sportive mais j'avoue que je ne trouvais aucune utilité à courir pendant une demi-heure. Pendant tout le temps de la course je n'ai pas arrêté de râler et Mia ne m'en a pas tenue rigueur et ne m'a fait aucune remarque. Je pourrais même dire qu'elle m'a encouragée à sa manière. 

Pour le moment, j'avais encore le temps. Je m'étais levée la première et fut la première a utilisé la douche et maintenant j'attendais tranquillement en serviette dans ma chambre l'heure du petit déjeuner. J'avais changé d'avis concernant Mia mais il y avait une chose que je n'allais supporter, c'était ces jacassement permanent pendant le repas ; lorsque je mangeais il fallait que ce soit en silence sinon je n'arrivais pas à avaler.  

L'heure venue je m'habilla de mon nouvel uniforme et me dirigea vers la cantine et j'eu la surprise de découvrir que nous n'étions que quatre. Felix, un certain Dylan et Nina étaient déjà attablés, bien sûr les loups entre eux et l'humain à part ; ce fut naturellement que je me dirigea vers l'humain. 

- Il semblerait que je ne sois pas le seul matinale. 

- Effectivement. 

- Pas très bavarde le matin ? 

- De toute évidence. 

- Alors je te laisse déjeuner tranquille. 

Je ne connaissais Felix que depuis hier mais je peux d'or et déjà dire que je l'appréciais. Il avait le bon comportement au bon moment pour que je puisse le dire. Pendant tout le reste du repas, aucun de nous ne parlera à part pour demander quelque chose sur la table. Ce n'était pas la même chose à la table voisine ; il semblerait que les loups aient une conversation houleuse. De ce que j'entendais Nina refusais d'admettre qu'elle soit son âme-sœur et qu'il en aurait la preuve demain puisqu'elle aurait alors 17ans. Leur discussion était intéressante mais j'aurais franchement préféré qu'elle se passe à un autre moment, je détestais les cries et encore plus le matin ; j'arrivais à peine à me retenir de lui dire de se la fermer quand la porte s'ouvrit d'un coup et sans que je comprenne je n'eu pas besoin de me retourner pour savoir que c'était Cameron qui rentrait dans la salle. Déjà hier j'eu à de nombreuse un étrange frisson me parcourant mon dos à chaque qu'il entrait dans une pièce où je me trouvais. Je ne m'en inquiétais pas plus que ça, sans doute que je ressentais ce frisson à cause de son statut de loup et en plus en vue de sa corpulence il devait être le fils d'un bêta ; malgré moi je devais ressentir cette appréhension née de mon passé.

Malheureusement pour moi, Cameron fut très vite suivi par Mia qui s'empressa de venir vers la moi à la seconde où elle me vue. J'avais certes changé d'avis sur elle pour lui laisser une chance mais je savais d'avance que je n'allais pas supporter au petit-déjeuner ses paroles incessante. A ma grande surprise, ce fut une Mia calme presque renfermée qui s'assit en face de moi. Ses yeuse fatigués et son pâle me firent comprendre qu'elle avait eu une nuit agitée, et à en croire son haleine pour tenter de se détendre elle avait usé la bouteille. Je savais d'expérience qu'il était dur de devoir subir une gueule de bois tandis que d'autre faisait un bruit monstrueux. Dans un geste altruiste et conduit par ma soudaine compassion, je lui tendis un grand verre d'eau accompagné d'un Doliprane que j'avais trouvé par miracle dans mon sac. Je pus voir de la surprise sur son visage, et je vis qu'elle s'attendais à ce que je lui pose des questions mais c'était mal me connaître ; je vivais avec le credo : chacun ses problèmes je ne le résoudrais pas mais je peux te soutenir. En cet instant je fis la preuve que j'étais pas totalement dépourvu d'un cœur. Après avoir avalé le médicament et bus le verre, elle me remercia timidement et en vue de ce que j'avais vu hier je pus conclure qu'elle devait en avoir une sacré bonne. 

SaraphineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant