CHAPITRE IV

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Je me lève, fatiguée. Je prends une douche, enfile un jean noir, un pull rouge, et des sandales noires plates. Ma sœur et ma mère sont déjà parties. Il est déjà 10 heures. Je sors et marche jusqu'au bahut. Cette fois, Anaïs n'est pas venue. J'arrive, elle est là.

Anaïs :*Désolée de ne pas être venue te chercher.

**Moi :** Pas grave, t'inquiète.

**Anaïs :** T'es sûre ?

**Moi :** T'as l'air d'aller mieux.

**Anaïs :** Oui, ça va. Et ton entretien ?

**Moi :** J'suis prise, mais…

**Anaïs :** Oui, mais ?

**Moi :** Je travaille chez ce bâtard de...

**Anaïs :** Bâtard ?

**Moi :** Oui, le fils de pute, là… euh, Kyllian.

**Anaïs :** Ah, chez Kyllian.

**Moi :** Oui, c'est ça.

**Anaïs :** C'est super !

**Moi :** Je le hais, ce...

**Anaïs :** T'as assez parlé de lui. Bon, on y va.

**Moi :** Ouais.

(Je vous passe les cours jusqu'à la fin. Anaïs a proposé de m'accompagner au boulot.)

**Anaïs :** T'as envoyé les invitations ?

**Moi :** Oui, je l'ai fait hier soir. Sinon, j'aurais oublié.

**Anaïs :** On est arrivées.

**Moi :** Merci.

Je descends. Ça m'impressionne toujours.

**Irma :** Oh, bonjour Amira.

**Moi :** Bonjour, Madame.

**Kyllian :** T'aurais pas vu mes clés ?

**Ana :** Cherche, tu trouveras.

**Kyllian :** Ta gueule.

**Britanie :** Bonjour, Amira.

**Irma :** Bon, toutes les deux, suivez-moi. Et toi, Kyllian, j'aimerais que tu signes des documents pour moi, s'il te plaît.

**Kyllian :** J'ai pas le temps, je suis pressé.

**Irma :** Ça ne prendra pas plus de 10 minutes.

**Kyllian :** Tu me saoules grave, wesh.

**Irma :** T'as dit quelque chose ?

**Kyllian :** …

**Ana :** T'as perdu ta langue ? (le nargue)

Je vois bien que ces deux-là, ce n'est pas l'amour vache. La mère de Kyllian est montée, elle a oublié son téléphone.

**Kyllian :** Mais ta gueule, putain !

**Britanie :** Calme-toi, mon amour, elle n'en vaut pas la peine.

**Ana :** Déjà de 1, je ne parle pas avec toi ; de 2, mêle-toi de ta pitoyable vie à deux balles ; et de 3, la pute, c'est dehors.

**Britanie :** Tu la laisses m'insulter ?

Moi, je souris. Elle a bien fait de la remettre à sa place, sérieusement. Il y a des limites, wesh, il faut savoir se gêner. En plus, avec sa face de "khe" genre de ouf, et la tonne de mascara, son œil crie au secours, mdr.

**Britanie :** T'as quoi à sourire comme une idiote, toi ? (en s'adressant à moi)

Je savais que je ne devais pas sourire, mais ce qui est fait est fait.

AMOUR  TOXIC  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant