Chapitre XI

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**Pdv Amira**

Là, maintenant, je suis avec Jamal et j'arrive toujours pas à croire ce qu'il me raconte. Nous sommes précisément dans un café avec Layla qui commande pour nous.

**Moi :** T'es le chef de la mafia marocaine ! 
**Lui :** Mais vas-y, va le crier à la police. 
**Moi :** Mais comment veux-tu que je reste calme alors que tu m'annonces tranquillement que t'es un mafieux ? C'est dangereux, et en plus, tu fais souffrir des gens ! 
**Lui :** Ces personnes, comme tu dis, nous appellent, elles nous sollicitent. Alors je ne fais que ce qu'elles demandent. 
**Moi :** En détruisant la vie de millions de jeunes ! 
**Lui :** Ils la pourrissent eux-mêmes. 
**Moi :** Tu le fais pour te faire de l'argent, mais tu peux avoir un autre travail... 
**Lui :** Faute d'avoir essayé. De toute façon, je ne le fais pas pour moi, mais pour elle, *en pointant Layla*. Je voudrais qu'elle puisse avoir tout le luxe que je n'ai jamais eu, qu'elle ne manque de rien. 
**Moi :** J'aurais essayé de te convaincre. 
**Lui :** Alors ? 
**Moi :** Je ne te dénoncerai pas. 
**Lui :** Merci. Sinon, tu peux garder Layla quelques heures. 
**Moi :** Désolée, j'aurais aimé, mais je dois travailler aujourd'hui et je finis tard. Mais je connais quelqu'un qui pourrait s'en occuper. 
**Lui :** Qui ça ? 
**Moi :** Anaïs, elle aime beaucoup les enfants... 
**Lui :** Moi, c'est elle que j'aime pas. 
**Moi :** Sois pas désagréable, elle est super gentille et pas une gosse de riche pourrie gâtée. 
**Lui :** J'essaierai de te croire.

Je l'appelle et elle me dit qu'elle est dispo. Je pars avec Jamal et je les laisse là-bas.

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**Pdv Anaïs**

**Lui :** Voilà tout ce dont elle aura besoin en cas d'urgence. Tu m'appelles. 
**Moi :** Aucun souci. 
**Lui :** *S'adressant à Layla* T'inquiète pas, princesse, je serai de retour, promis. 
**Layla :** Dépêche-toi ! 
**Lui :** Bye.

Puis il s'en va et je rentre avec Layla.

**Elle :** C'est chez toi, ici ? 
**Moi :** En quelque sorte. Ça te plaît ? 
**Elle :** On dirait un château de princesse !

On passe le reste de la journée ensemble. On s'est même déguisées en princesses, elle m'a obligée. Puis on joue, j'ai toujours rêvé d'avoir une petite sœur, et aujourd'hui, c'est comme si un rêve se réalisait.

**?:** Salut Ana... mais qu'est-ce qui s'est passé ici ? 
**Anaïs :** Salut Fatou. Jamal m'a demandé de garder sa sœur. 
**Elle :** C'est qui, Jamal ? 
**Moi :** Un ami à Amira. 
**Elle :** Ah, ok.

Puis on sonne, je pars ouvrir, c'était Jamal.

**Layla :** Jamal ! *Lui fait un câlin.* 
**Lui :** Ça s'est bien passé ? 
**Moi :** Ta sœur est un petit ange. Tu peux la ramener quand tu veux, ça me ferait très plaisir. 
**Layla :** *Ensommeillée* Arrêtez de flirter, je suis fatiguée. 
**Lui :** *Gêné* Qu'est-ce que tu racontes ? Bon, je te laisse. 
**Moi :** Ciao.

Puis je rentre, monte, prends une douche et enfile un pyjama.

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**Pdv Fatou**

Fatou me rejoint en pyjama dans ma chambre et s'assoit sur mon lit.

**Elle :** T'as parlé à ton père ? 
**Moi :** Non. 
**Elle :** Je pense que tu devrais lui parler. 
**Moi :** Et pourquoi ? J'ai aussi mon mot à dire. Je ne pourrais pas dire oui à tout ce qu'il dit. 
**Elle :** Mais c'est quand même ton père ! Essaie de l'écouter et de trouver une solution. 
**Moi :** Pour lui, la seule solution, c'est de vous mettre à la rue. Donc non, je ne lui parlerai pas. 
**Elle :** Anaïs, tu... 
**Moi :** S'il te plaît, Fatou, je suis fatiguée. Tu peux me laisser ? 
**Elle :** Désolée de t'avoir dérangée. *Sort.*

Maintenant, je me sens mal.

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**Pdv Amira**

Vers midi, je viens de finir ma journée de travail. Je me dirige vers chez moi quand je rencontre Anis, et il m'invite à manger. Nous sommes dans un McDonald's.

**Lui :** Ça fait longtemps qu'on n'a pas été tous les deux. 
**Moi :** Avec mon travail et les cours, j'ai plus trop le temps. 
**Lui :** Tu m'as manqué. 
**Moi :** *Rire gêné* Si tu le dis. 
**Lui :** Amira, j'aimerais que tu saches que je serai toujours là pour toi. *Pose sa main sur la mienne.* 
**Moi :** *J'enlève ma main rapidement et me lève.* Faut que je rentre, ciao. *Part.* 
**Lui :** Attends...

Woh, c'est quoi son problème de troubler les gens comme ça ? Je décide de rentrer et, pour la première fois, je trouve ma mère à la maison, en train de cuisiner. Elle est habillée comme ça (sans le sac).

**Elle :** Bonjour, chérie. 
**Moi :** Bonsoir, maman, t'es rentrée tôt. 
**Elle :** Je finis tôt. Je pensais passer à l'hôpital voir ton père. 
**Moi :** Ah, ok. 
**Elle :** Ça va aller. Je sens au plus profond de mon être qu'il va s'en sortir et même qu'il sortira bientôt. 
**Moi :** Je l'espère.

Puis je monte et passe mon temps à parler avec Anaïs. Elle s'en veut d'avoir mal parlé à Fatou.

**Moi :** T'inquiète pas, Fatou n'est pas rancunière. Dès demain, elle aura tout oublié. 
**Elle :** Je l'espère. Sinon, le boulot, ça avance ? 
**Moi :** Ouais, je gère. 
**Elle :** Et Kyllian, j'ai entendu dire que vous étiez amis. 
**Moi :** Ami, c'est un grand mot. Nous sommes juste des connaissances. 
**Elle :** Juste des connaissances ? 
**Moi :** Oui. Et toi et Jamal, j'ai vu comment tu le regardais. 
**Elle :** Bon, il se fait tard. Bonne nuit. 
**Moi :** Il est tout juste 19h. 
**Elle :** J'ai cours très tôt demain. Bye. 
**Moi :** *Rit* Bon, bye, beubeu.

Je raccroche, enfile un pull comme pyjama et passe le reste de mon temps sur Instagram. Puis je finis par m'endormir vers 23h. Avant de m'endormir, j'ai un mauvais pressentiment pour demain, mais c'est peut-être dans ma tête.

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AMOUR  TOXIC  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant